Discussion Wikipédia:Prise de décision/Règle des trois révocations

Sur la validité de la présente procédure de prise de décision modifier

Sur la validité de la règle modifier

  • Voir Wikipédia:Guerre d'édition, les problèmes sont liés.
  • Je verrais plutôt une règle wikipédia:révocation précisant qu'on peut révoquer une fois (une seule) dans tel et tel cas (vandalisme, contribution inexploitable, copyvio, ... ?) et que dans tout autre cas on doit au minimum mettre un mot explicatif en page de discussion.
  • S'il s'agit de faire de la forme, AMHA, deux révocations d'affilée sont signe d'un problème de dialogue justifiant d'entrée de jeu de bloquer l'article et si nécessaire les protagonistes.
  • De toute manière, une révocation est déjà relativement "technique" et montre que le contributeur connaît le système, donc il doit savoir aussi qu'il faut dialoguer => une "deuxième" révocation sans rien sur la PdD => blocage pour manque au principe fondateur Wikipédia:Règles de savoir-vivre.

Michelet-密是力 25 octobre 2007 à 21:59 (CEST)Répondre

Comme Michelet, et comme moi-même d'ailleurs, je pense qu'il faut voir ça plus dans un contexte « guerre d'édition », ou bien sûr un contexte « vandalisme », que comme une règle en soi. Cette R3R ne peut pas être automatique. Je plaisantais à moitié en disant ne pas bien comprendre la proposition d'Alvaro : il pointe le fait que « trois révocations » ou « trois édits », ça revient souvent au même. On pourrait parler plutôt de « trois fois la même action d'édition », car ce qu'on appelle « revert » ou « reversion » est en réalité une édition, de même que la restauration de contenu, la seule particularité étant que ça se fait sur un contenu « historique ».
Pour exemple, il m'est déjà arrivé plusieurs fois, non pas de révoquer ou restaurer, mais d'aller fouiller dans un historique pour y récupérer un contenu et le réintroduire partiellement dans un article. Je l'ai fait sans intention malveillante mais ça montre qu'on peut très bien faire une action assimilable à une révocation ou une restauration par le moyen d'une édition « normale ».
En sens inverse il peut arriver à un contributeur d'annuler / rétablir trois fois (ou moins) pour lutter contre du vandalisme, ce qui implique, comme dit plus haut, qu'on ne peut, même si ça devient une règle, faire de la R3R une action de blocage immédiate et automatique. Je sais que le vandalisme est exclu de la R3R, mais faut-il encore le prouver.
Il n'y a, me semble-t-il, qu'un seul cas ou le blocage automatique et sans avertissement est nécessaire, celui où un des contributeurs est une IP ; dans ce cas, on pourrait décider d'une règle simple, quelque chose de ce genre : si une IP enfreint la R3R, elle est bloquée x temps (24h ou 48h) et un avis est placé dans la page de discussion de l'article pour l'informer des raisons du blocage et de sa durée, et l'inviter à discuter dans telle page (celle du bloqueur ou une page spécifique au traitement de ces questions). Et bien sûr, si après ce blocage, l'IP récidive, blocage définitif.
Avec des contributeurs inscrits, on peut avoir d'autres réponses : discussion avec les parties à la guerre d'édition, protection temporaire de l'article, si nécessaire blocage temporaire d'une des parties ou de toutes pour les pages encyclopédiques jusqu'à obtention d'un compromis, blocage sélectif sur un article ou une série d'articles, etc. -O.M.H--H.M.O- 25 octobre 2007 à 23:15 (CEST)Répondre
j'ai remarqué à plusieurs reprises que le blocage se faisait au hasard, sur n'importe quelle version. Je trouve cela très domageable et je pense que le blocage devrait être un retour à une version antérieure à la guerre d'ésition. Je donne un exemple bête : j'ai un contributeur qui rajoute le portail poitou-charentes à tous les articles ayant déjà le portail charente. Si je le reverte, à plusieurs reprises, il y a de forte chance que le blocage ait lieu sur sa version qui est contraire aux règles.--Rosier 26 octobre 2007 à 00:32 (CEST)Répondre

Avis de Aineko modifier

Pour moi, cette règle purement quantitative n'a non seulement aucun sens, mais elle pousse à la création de coalition d'éditeurs et/ou à l'utilisation de faux-nez. De mon point de vue, elle est même contraire aux principes fondateurs de Wikipédia ou le nombre ne doit permettre d'imposer le contenu d'un article. Le problème des guerres d'éditions est réelle : embrasement du conflit et pourrissement de l'historique, mais la règle des 3R n'est pas la bonne pour le régler. Je propose la règle suivante :

  • quand un administrateur (extérieur au conflit) découvre une guerre d'édition active, il appose un bandeau sur l'article et la page de discussion ;
  • à partir de ce moment, toute modification de l'article sans justification préalable en page de discussion, est sanctionnée d'une journée de blocage.

Ainsi, on n'empêche pas les protagonistes de modifier l'article, mais on les oblige par contre à se justifier. L'administrateur pourrait sanctionner les justifications clairement fantaisistes (par exemple, blocage de 1h) pour éviter les abus. En tout cas, le nombre de doit jamais prendre le pas sur les arguments. Aineko 26 octobre 2007 à 05:52 (CEST)Répondre

Avis de sand modifier

Je pense qu'user:Alvaro veut dire que pour de nombreux éditeurs problématiques et expérimentés (donc connaissant cette règle) l'interprétation de la règle n'est pas de se dire : « une guerre d'édition, c'est mal » mais plutôt « j'ai droit à deux reverts avant d'être bloqué » ce qui est effectivement totalement contraire au principe de cette règle ou même de WP et est effectivement une dérive gênante sans être capable de proposer une meilleure solution.
Ceci dit, je pense aussi nécessaire de se mettre d'accord précisément sur les R3R car je découvre que je n'ai manifestement pas la même approche que les autres.
Quand j'ai affaire à une guerre d'édition où je dois placer un R3R, je laisse les contributeurs éditer et modifier l'article si ils commentent leurs modifications (dans la boite résumé) et si les modifications ne portent pas sur le point spécifique de la guerre d'édition. Exemple la guerre d'édition porte sur l'ajout d'un lien interne, si qq'un édite l'article pour ajouter un paragraphe sans rapport ou corriger une virgule, je ne ferais rien.
Je précise à toutes fins utiles que je ne bloque pas systémtiquement une page avec un bandeau R3R, souvent la mise en place du bandeau arrête la guerre d'édition et le blocage ne m'apparait pas justifié en ce cas. (je suis du genre progressif, d'abord le bandeau et si ça se calme pas alors blocage de la page et enfin si rien n'y fait blocage des contributeurs).
Un mot aussi sur la mauvaise version, c'est, amha, un point essentiel et vital de la règle du R3R, il préserve la neutralité de celui qui intervient pour faire cesser la guerre d'édition puisqu'il ne choisit pas la version où bloquer l'article, ainsi il ne prend pas parti et peut rester crédible pour les deux parties en tant que médiateur.
sand 26 octobre 2007 à 08:14 (CEST)Répondre

Il serait peut-être bon aussi de signaler que les révocations répétées suite à des vandalismes ou du spam répétés n'entrent pas dans le R3R. sand 26 octobre 2007 à 08:23 (CEST)Répondre

Sur la pertinence de sa rédaction actuelle modifier

Sur l'opportunité de la règle des trois éditions modifier

Avis de Moez modifier

Un point important, certains disent fondateurs, de Wikipédia stipule que seule la neutralité importe. Or, ce système permet à une coalition de se former et d'imposer une version. Que faire dans ce cas là ? Donner 3×3 (ou 3×1) reverts par opposant ? Moez m'écrire 26 octobre 2007 à 05:47 (CEST)Répondre

Avis de Confucius17 modifier

Personnellement, je trouve que les reversions devraient être interdites pour tout(e) utilisateur/trice qui n'est pas administratrice/eur : la vitalité de la communauté des administrateurs/trices est assez riche pour qu'un(e) administratrice/eur ne fasse pas n'importe quoi (l'élection peut être annulée si les outils sont mal utilisés, et moi ça me rassure à la longue alors que j'étais très dubitatif au départ - ie : sans suivre les débats internes). Pour un(e) simple utilisateur/trice aguéri(e), les reversions permettent de jouer avec une limite, ce qui déroute les nouvelles utilisatrices et les nouveaux utilisateurs. Dans le fond, je pense que les reversions sont une incitation à la guerre d'édition. Qu'une contributrice et un contributeur contribue, point. Tout jonglage technique entre les versions doit rester entre les mains des technicien(ne)s. Je plussoies en outre à l'avis de Moez plus haut : les effets de corps claniques sont déconseillés sur Wikipédia (je l'ai lu, mais je ne le retrouve pas), et le nombre de contributrices/eurs sur un article dans un sens ou dans un autre n'a pas de valeur de véracité (c'est en cela que la règle des trois révocations est une incitation aux guerres d'édition dans lesquelles on peut demander à des potes d'intervenir pour soit disant donner de la valeur à des mensonges et/ou des affirmations non sourcées). Mon avis à deux euros. Ceci étant, je suis en rebellion contre la masculinisation du pluriel. Confucius17 27 octobre 2007 à 23:33 (CEST)Répondre

Ajouter ou supprimer du texte est éditorial, ce n'est pas la fonction de l'admin. Rogojine 28 octobre 2007 à 09:35 (CET)Répondre

Sur l'opportunité de faire de cette recommandation une règle modifier

Opportun et inopportun (de Olivier Hammam (d · c · b)) modifier

Cela commence à être dit, le problème avec cette recommandation est de bien délimiter ce sur quoi elle porte. Le premier point principal est son lien avec les guerres d'édition et le vandalisme. Le second point relevé est la difficulté sinon l'impossibilité de fixer une règle automatique, et bien sûr, quelle règle : blocage ou avertissement ? Si blocage, celui des participants aux révocations ou celui de l'article qui les oppose ?

Rentre en ligne de compte, aussi, l'évidence qu'une règle automatique ne permet pas de différencier les révocations de maintenance / protection (contenus illicites ou problématiques, vandalisme, spams...) de celles qui ressortent de la guerre d'édition. Un point qui n'a pas encore été soulevé : ces « guerres » ne sont pas que des guerres d'édition mais aussi, assez régulièrement, des « guerres d'éditeurs » dans lesquelles le problème est plutôt une confrontation entre personnes qu'entre opinions.

Il me semble donc opportun de réguler les actions à entreprendre dans ces contextes, mais plutôt que de fixer autant de règles / recommandations qu'il y a de cas, de réfléchir à l'unification de l'ensemble des problèmes visés, et de préciser les réactions souhaitables selon les cas, automaticité pour tels, actions raisonnées ou concertées pour tels.

Rosier a soulevé (comme d'habitude  ) un point intéressant, repris en partie par sand : pendant la durée de réglement d'un problème « type R3R », quelle version de l'article doit être temporairement établie ? En corollaire, je me demande si, dans certains cas, une protection temporaire de l'article, globale ou sélective – concernant le(s) contributeur(s) concerné(s) — doit être prévue. Sur ce second point, ça ne peut qu'être subjectif et qualitatif : je suis d'accord avec Sand sur le fait qu'il n'est pas nécessaire d'aller plus loin que l'avertissement initial si des modifications faites par les « guerriers » portent sur autre chose que le point disputé, et sont cohérentes.

Même si je ne partage pas entièrement le point de vue initial d'Aineko qui est d'ailleurs contredit par sa proposition, autant quantitative que qualitative, je trouve cette proposition très pertinente. C'est déjà une pratique de quelques-uns, mais ça ne serait pas mal d'en faire une pratique régulée. Sa proposition a en outre l'avantage d'offrir une solution à ce que plusieurs ont déjà relevé : ce n'est pas le nombre de révocations, ni même la matérialité des révocations, qui importe. Ainsi que l'écrivent plusieurs, on peut contourner la règle en faisant des modifications révocantes sans passer par le « revert » ou en se coalisant de manière à ce que chaque « révocateur » ne fasse pas plus de deux reversion sur 24 heures.

-O.M.H--H.M.O- 26 octobre 2007 à 13:33 (CEST)Répondre

En quoi ma proposition est-elle quantitative !? Au cas ou un admin tombe sur une guerre d'édit, il met le bandeau d'avertissement puis bloque toute personne ne justifiant pas ses modifications sur la page de discussion. C'est une proposition très « interprétative » (quand commence une guerre d'édit ? qu'est-ce qu'une justification pertinente ?) mais certainement pas quantitative. Aineko 29 octobre 2007 à 09:08 (CET)Répondre
J'écrivais que ta «proposition [est] autant quantitative que qualitative»; en fait, elle est plus qualitative que quantitative mais on ne peut, pour ces questions, éviter l'aspect « quantité » : une guerre d'édition, c'est avant tout des actions, et ça se détecte au départ du fait que quelques contributeurs se mettent soudain à modifier en série un même article, et à y faire des reverts. Pour le reste, il est évident que ta proposition privilégie un traitement qualitatif mais n'élimine pas le traitement quantitatif (les modifs non motivées). Cela dit, j'espère que l'on se dirigera vers des propositions de cet ordre. Je ne suis pas persuadé que la R3R doive devenir une règle impérative.
Au fait, et les anglophones, ils font comment ? J'ai du mal à croire qu'elle soit réellement appliquée de manière automatique... -O.M.H--H.M.O- 29 octobre 2007 à 18:20 (CET)Répondre

Autres discussions modifier

Désolé, mais les blocages en automatique, je suis contre. Il vaut toujours mieux choisir la réponse manuellement.Bertrouf 29 octobre 2007 à 09:04 (CET)Répondre

Propositions modifier

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