Discussion:Trouble atypique du développement

j'ai un fils de 6 ans et demi atteint de dysharmonie. Nous, parents, ne savons pas grand chose sur cette maladie et nous nous demandons surtout ce que va devenir notre enfant. y'a t'il un espoir de guérison totale ou devons nous nous faire à l'idée que notre fils ne sera jamais comme les autres ?

Votre fils, tout comme tous les autres fils du monde, ne sera jamais comme les autres; bien heureusement, ils sont tous différents. Je ne connais pas votre fils, mais je pense que s'il est aidé par une équipe spécialisée, et si vous êtes disponible pour l'aider, il est certain qu'il va faire des progrès en grandissant.

Maintenant, il faut également reconnaître que si ce diagnostic est évoqué chez votre enfant par votre médecin, c'est qu'il existe un trouble qui entraîne chez lui un handicap, et que pour celà, il a besoin d'être aidé pour évoluer au mieux de ses capacités.

autisme

je vois dans le point 5 que l'enfant n'est pas autiste.. pourtant toutes mes recherches sur le net me renvoient sur des sites sur l'autisme. qui dois-je croire alors? merci ... La précision est apportée au texte depuis votre observation : le trouble s'inscrit dans un troubles envahissant du développement; on parle aujourd'hui de spectre des troubles autistiques, de grande famille des troubles autistiques, "d'autiste" (l'enfant), "sans autisme" (le replis)...

Le dialogue entre les professionnels et les personnes qui souffrent d'autisme de haut niveau et de syndrome d'Asperger enrichit la perception de professionnels sur ce handicap complexe, tout autant que le dialogue entre les professionnels qui ont une formation et une culture différente. Les centres ressource autisme, en France, jouent un rôle structurant et constructif pour apaiser de douloureuses querelles.

Pour résumer, dans cette grande famille des troubles autistiques, les troubles envahissants du développement, il y aurait à un extrême, l'autisme de Kanner, autisme typique sans langage, et à l'autre extrême, avec plus de potentialités évolutives, une nébuleuse ou chaque professionnel utilise son vocabulaire qui reflète des nuances: - dysharmonie évolutive(approche psychodynamique) - dysphasie sémantique-pragmatique (approche neuro-pédiatrique) - MCDD, trouble complexe et multiple du développement (Yale Institute) - syndrome d'Asperger, PPD-NOS, Troubles envahissants du développement non spécifiés (DSM IV, CIM 10) - mon p'tit loup (parents)... Dr Christophe DACLIN, pédopsychiatre

Merci Docteur mais comment vous aidez ces parents à comprendre comment aider au mieux l'enfant, et tout d'abord à mieux le comprendre ? En quoi vous aidez cet enfant à grandir ? Mon fils a été diagnostiqué "du bout des lèvres" dysharmonie évolutive, puis puis psychose infantile avec dysharmonie, puis autiste haut niveau. Il n'y a qu'avec le mot "autisme" que j'ai ENFIN eu les informations et mieux comprendre ses difficultés et comment l'aider. Devinez comment il va maintenant ? Devinez dans quel sens a évolué mon regard et celui de l'entourage ? 86.68.86.108 (d) 4 avril 2011 à 22:20 (CEST)Juste une maman, spécialiste de son fils, de sa fille et devenue malheureusement spécialiste des tergiversations idéologico-philosophiques encore trop en cours dans notre pays et qui n'aident ni les enfants, ni les familles, ni ceux qui tentent de les aider.

Le dialogue, les controverses

Il ne faut tout de même pas occulter que ces diagnostics sont tout à fait influencé par les idéologies ou courants de médecine, de la psychiatrie, de la psychopathologie. Là, l'article est la simple reproduction des annuaires que sont le CIM et le DSM sans plus. On prétend qu'ils sont consensuels mais ça n'est pas vrai. Ils sont sensé reprendre la catégorie dysharmonie (au singulier) ce qui est une falsification. En fait, ce diagnostic et bien d'autres de ce type sont issus d'une vision médicale au sens étroit du terme et c'est pour cela qu'elles font plaisir aux politiques notamment. Une maladie ou un handicap (c'est la même chose pour les behavioristes), un médicament un appoint pédagogique (TCC et voilà le cycle. A partir de là plus besoin de clinique; une secrétaire médicale peut établir un diagnostic avec un questionnaire; pas de réflexion et aucune référence à l'histoire de la psychiatrie, de la pédopsychiatrie de la psychologie clinique et encore moins de la psychopathologie psychanalytique. C'est Monsieur Onfray qui nous apprend la psychopathologie maintenant! Le résultat, on établit une liste de diagnostics soit disant "scientifiques" en appuyant le tout de quelques recherches "américaines" bien sûr portant sur (l'autre jour j'ai lu une étude portant sur 75 sujets<!!), on invoque les Dieux, la génétique, les pharmas, on critique pour la forme les colorants, la pollution et on réduit le niveau de pensée à zéro ! La psychanalyse n'avait évidemment pas produit de miracle et a eu ses égarements mais les psychanalystes (Gibello pour la dysharmonie par ex.) sont renvoyé aux poubelles de l'histoire, si on pouvait on les mettrait en Sibérie mais il n'y a plus de campos là-bas de ce que l'on sait... Alors on se contente de calomnies. Les patients me dira-t-on ? Ils sont prêts à tout ! On veut le opérer du cerveau, ils accepteront peut-être jusqu'au jour où on se remettra à réfléchir. Mais toute cette perte de temps est dommageable pour tous, eux, les professionnels et autres personnes proches et concernées qu'on entraîne dans l'ignorance érigée en système. Patience donc. Les vents changent (pas toujours comme on veut et quand on veut) Léon66 (d) 20 août 2010 à 09:08 (CEST)

"Blablablabla" c'est ce que dit fort à propos mon fils que vous appelez psychotique et qui se contente de cette simple réponse quand ce qu'on lui dit n'a aucun intérêt... 86.68.86.108 (d) 4 avril 2011 à 22:24 (CEST) toujours la même maman "spécialiste"... 86.68.86.108 (d) 4 avril 2011 à 22:24 (CEST)toujours la même maman spécialiste