Discussion:Saint-Nicolas-de-la-Taille
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| Avancement | Importance | pour le projet | |
|---|---|---|---|
| Bon début | Faible |  | Communes de France (discussion • critères • liste • stats • hist. • comité • stats vues) |
Cet article comporte une liste de tâches suggérées :
- A compléter / développer :
- Géographie : ajouter une carte, les hameaux, bis, vallées, etc avec description
- Géologie
- Administration : Conseil municipal
- Démographie : Pyramide des ages et autres statistiques INSEE
- Carrière de la Pierre Gante : voir archives des Mines
- Domaine des Râmes
- Camp du Catelier
- Epoque contemporaine : débuts de l'école, la garde, etc. Difficultés de l'église, fermeture du lieu de culte et reprise.
- Trier les liens externes, intégrer aux références quand pertinent
- Photos à prendre
- A ajouter :
- Vie pratique : l'école (SIVOS), les bus, les sports, etc
- Environnement ou quelque chose du genre : appartenance au Parc de Brotonne
- A vérifier :
- Dans l'ensemble, identifier de bonnes sources, éventuellement compléter / modifier et citer
Témoignagnes, lettres, articles, gravures modifier
Ces documents pourront être insérés quand les rubriques adéquates seront faites ou autre du genre.
C'est en 1969 que nous était venue cette idée de nous regrouper pour avoir des classes à un seul cours, disposer de cars de ramassage et créer des classes maternelles.
Les neuf institutrices et instituteurs concernés furent unanimes pour tenter l'expérience, mais sur des bases nouvelles : il n'y aurait, ni directeur, ni adjoints, et les décisions seraient prises en commun ; seule l'autorité de l'I.D.E.N. était reconnue.
Les quatre Conseils Municipaux nous suivirent immédiatement, mais il fallut 18 mois pour obtenir les autorisations nécessaires et organiser un système de ramassage indépendant, pour obtenir les subventions ... (Il convient de signaler que cette "expérience" fut la première en Seine-Maritime).
Pourtant, à la rentrée de septembre 1971, date à laquelle le nouveau système entrait en vigueur, nous eûmes une grève scolaire dans deux communes : des parents reconnaissaient l'intérêt pédagogique du système, mais trouvaient le ramassage dangereux (En fait, sur 220 élèves inscrits, 23 seulement furent absents pendant la première semaine). Huit jours plus tard, la partie semblait gagnée grâce à la création de deux classes "enfantines", aux interventions efficaces de M. MAURIERES et à la patience des maîtres restés unis sous l'averse.
Au cours de l'année, nous eûmes des visites de parents d'élèves d'autres petites communes, et aussi de maîtres d'écoles rurales ... Mais nous eûmes aussi à subir de nombreuses critiques, sans compter les sarcasmes. On a prêté à certains d'entre nous des intentions peu louables ! ... Pourtant, nous sommes restés unis et satisfaits.
A la rentrée de 1972, nous avons perfectionné notre système : les deux classes "enfantines" fonctionnent toutes les deux à SAINT NICOLAS DE LA TAILLE (les 80 enfants étant répartis également entre "petits" et "grands"). Outre ces deux classes, nous avons également :
- 2 Cours Préparatoire de 20 élèves,
- 1 C.E.1 de 27 élèves,
- 1 C.E.2 de 36 élèves,
- 1 C.M.1 de 31 élèves,
- 2 C.M.2 de 22 élèves chacun (y compris, encore, quelques élèves de F.E.P.)
Le souci de conserver un cours unique est responsable de ces différences d'effectifs, étant bien précisé que chaque maître a choisi sa classe sans aucune pression.
Les deux C.M.2 fonctionnent cette année à SAINT ANTOINE LA FORET ; d'un commun accord, et avec l'assentiment de Monsieur l'Inspecteur, nous avons entrepris un essai de spécialisation : une institutrice est chargée d'enseigner le français entre les deux classes jumelées, l'autre instituteur étant chargé de la mathématique, des activités d'éveil et du pré-enseignement de l'anglais (Jingle Bell). Toutes les heures, les enfants changent de salle de classe.
Cette permutation de maîtres et de classes nous semble favoriser l'acclimatation future en sixième. Chaque élève possède un emploi du temps (que les enseignants doivent respecter) et prend des habitudes d'ordre et de discipline. Le préenseignement de l'anglais débute dès le C.M.1 et donne des résultats encourageants. L'effort des maîtres est plus concentré : ceux qui ont connu une classe unique apprécieront !
L'une des deux salles de classe est plus spacieuse et comporte assez de tables pour réunir l'ensemble des élèves des deux C.M.2 ; nous faisons classe commune le samedi matin avec un objectif double : d'abord, confronter les résultats, ensuite aussi pour que les maîtres ne perdent pas trop le contact avec les disciplines qu'ils n'enseignent pas.
Avons-nous progressé ? Très sincèrement, nous le croyons.
Avons-nous perdu notre liberté ? Mais quelle liberté peut exister dans une classe unique ?
Notre dispersion évite la promiscuité parfois pesante, mais nos réunions ont lieu dans un climat d'amitié bien agréable.
Nous n'avons pas l'ambition de convaincre les célibataires pédagogiques de goûter aux délices de notre mariage ...
(N.B. Nous nous tenons cependant à la disposition des collègues qui souhaiteraient obtenir des renseignements plus précis sur notre organisation).Abbé Virrion ou Virion modifier
Je me suis permis de défaire la modification d'abbé Virrion en abbé Virion pour deux raisons : Virrion est l'orthographe que j'ai trouvé (et seule une occurence avait été modifiée dans l'article) et je n'ai pas pu en discuter avec l'utilisateur (pas de compte). Si celui-ci passe par ici, je serais ravi d'en discuter avec lui. -- Anthony Benoist 8 novembre 2007 à 19:13 (CET)