Discussion:Relieur

Féminin

Bonjour,

D'où sort l'orthographe "relieure" ? Le TLFi dit relieuse et ne connait pas relieure. Ça sonne aussi très bizarre à mes oreilles. Est-ce que tu as des sources, Suzelfe ? --Rinaku (d · c) 24 octobre 2017 à 18:37 (CEST)

Bonjour Rinaku

J'espère retrouver… J'ai déjà vu le terme « relieure » s'utiliser à l'écrit (pour éviter justement le terme de « relieuse » qui sonnait alors étrangement). « Relieur » sans « e » est également employé pour une femme (ce qui semble encore le plus approprié). Il est vrai que « relieuse » est adopté davantage à l'oral et dans le langage courant mais n'est semble t-il pas vraiment le terme correct, puisque le mot désigne davantage ceci. Bien cordialement.
— Sΰʓεℓƒε ^{(un souci ?)} 24 octobre 2017 à 19:53 (CEST)

Un synonyme ne veut pas dire que le mot est faux. Si les relieuses peuvent aller manger chez des cuisinières avec leurs collègues enjoliveurs... --Rinaku (d · c) 24 octobre 2017 à 22:20 (CEST)  Suzelfe

Le mot peut normalement s'accorder à l'écrit, à l'image d'« auteure », même si il n'est en général pas nécessaire de le préciser. A l'oral, on va plus difficilement parler d' « une » relieur(e) (même si ça reste français), mais on peut facilement dire « elle est relieur(e) ». J'ai l'impression que « relieuse » est plus un terme humoristique qui a été adopté récemment dans le jargon. En formation de reliure, le terme était cependant régulièrement corrigé puisqu'il désignait précisément une machine à relier de bureautique, ce qui pouvait avoir une connotation péjorative pour désigner la profession (artisanale). Dans et autour du métier, beaucoup de personnes se demandent si la forme féminine officielle est bien « relieuse ». Selon moi, l'emploi généralisé du terme serait inexact (d'où la favorisation du « (e) » final jusqu'ici). Bien-sûr, cette décision ne m'appartient pas.
Si on doit préciser « relieuse », je pense qu'il faudrait le mettre entre guillemets, accompagné du second terme avec un « e » final (précisant que relieuse n'est pas la seule forme au féminin possible). Ou ben se contenter de « relieur » sans précision supplémentaire. Le métier exercé étant, de nos jours, strictement le même pour un homme que pour une femme, la dénomination devrait en toute logique être identique (mais c'est un autre débat ). Cordialement. — Sΰʓεℓƒε ^{(un souci ?)} 25 octobre 2017 à 01:09 (CEST)

Je te fais confiance sur tes observations dans tes études et ton métier, un milieu que je ne connais pas du tout. Mais je ne sais pas si ton vécu est représentatif des usages dans toute la France et la francophonie, et je ne t'apprendrai pas qu'en cas de doute ce ne sont pas nos connaissances personnelles qui font foi, seulement les sources.

Or le TLFi dit "relieuse", attesté en 1803 et dans le dictionnaire de l’Académie de 1935. L'article mentionne un roman intitulé La Relieuse du gué. L'OQLF dit "relieuse". Enfin, une recherche sur Google de "elle est X" donne elle aussi une préférence à relieuse par rapport à relieur et relieure, quoiqu'avec seulement une vingtaine de résultats.

Donc en l’état je ne vois pas comment mettre en avant autre chose que "relieuse" dans l’article. Si ton école décourageait l'usage de "relieuse", peut-être publie-t-elle des documents (fiche métier, supports de cours ?) qui attestent de ses choix de vocabulaire ? En supposant que l'artisanat du livre ne soit pas uniquement une culture orale… --Rinaku (d · c) 25 octobre 2017 à 22:26 (CEST)  Suzelfe

Oui, hélas… . Comme je ne retrouve ni mes articles ni d'autres sources pour « relieure », on peut le retirer pour l'instant.Sinon, non, il n'y a pas de documents écrits à ma connaissance déconseillant l'emploi du terme « relieuse »... (soupir). Cordialement. — Sΰʓεℓƒε ^{(un souci ?)} 26 octobre 2017 à 11:24 (CEST)

OK. --Rinaku (d · c) 26 octobre 2017 à 18:21 (CEST)