Discussion:ReLIRE

Dernier commentaire : il y a 6 ans par Bernard Lang dans le sujet Rubrique "pour" et déplacement des "soutiens politiques" au projet.
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Rubrique "pour" et déplacement des "soutiens politiques" au projet. modifier

Suite à la controverse de neutralité en cours sur cette page, je vois que des mentions non neutres de soutiens au projet subsistent au début de la fiche (dans la rubrique "vote de la loi").

Une création de rubrique "pour" permettrait de les regrouper avec ce qui s'intitule actuellement "réponse aux critiques" et de rendre la fiche plus neutre.

Mais comme j'ai soutenu un utilisateur qui demande que cette page soit sous surveillance, je préfère lancer la discussion ici à ce propos plutôt que de faire des modifications à la sauvage (et j'invite l'utilisateur qui poste anonymement depuis l'IP du Ministère de la Culture à en faire autant).

[ Ce serait bien de rajouter date et signature .... remarque de Bernard Lang, qui n'est pas l'auteur de cette section]

remarque modifier

Il semble effectivement important de séparer les aspects factuels, historiques d'une part, et organisationnels de l'autre, et les analyses favorables ou hostiles au projet.

Mais cela implique en particulier d'être complet sur les aspects historiques, en particulier sur ce qui a précédé le vote parlementaire mené au pas de charge (procédure d'urgence) et dont le parlementaires n'étaient pas informés.--Bernard Lang (discuter) 14 avril 2018 à 15:56 (CEST)Répondre

Article biaisé et historiquement très incomplet quant au début de ce montage. modifier

Je n'ai pas suivi l'évolution du projet ReLIRE après le vote de la loi de mars 2012, mais j'ai été personnellement impliqué dans ce qui a précédé, principalement, mais pas seulement, en tant que membre du CSPLA. Tout est présenté comme si cette affaire avait commencé par le vote de la loi. En fait ce vote, n'a été que la touche juridique finale, par des députés pour la plupart non informés, ou informés par des gens "de culture", supposés respectables, mais qui ne s'intéressaient qu'à la culture sonnante et trébuchante (et qui tiennent le droit moral pour une fumisterie à la française). Comme il est dit dans l'article, le nombre de livres concernés est de l'ordre de 500.000, probablement un peu plus, soit l'équivalent du nombre de titres actuellement disponibles en librairie. Il est évident que si ces livres reviennent sur le marché sans aucun contrôle, cela va créer une concurrence considérable aux titres actuellement en vente, ce que les éditeurs considèrent comme intolérable. Dans la mesure où, en principe, seuls les ayants droit peuvent exercer un contrôle, il fallait à toutes force trouver un biais juridique pour mettre à la raison ces œuvres "sauvages" que personne ne pouvait protéger contre l'intérêt éventuel du public. Le but du projet n'était pas de rendre accessibles des œuvres devenues inaccessibles, mais bien au contraire d'en empêcher la diffusion, ou de garantir une diffusion de basse qualité pour que ces œuvres n'encombre pas le marché, qui à en récupérer certaines, susceptibles de bien se vendre, comme alibi de toute la procédure. Le but n'est pas de protéger les auteurs, mais d'utiliser le prétexte de cette protection pour effacer leurs œuvres, qui concurrence celle des auteurs actuels.

Tout le début de cette histoire manque, car cela a commencé par le secret d'un complot entre la société des gens de lettre (SDGL), les éditeurs, le ministère de la culture (F. Mitterrand) et la BNF qui est à sa botte. Je dis complot, et je pèse mes mots, parce que tout a été préparé, et signé dans un accord secret (on se demande bien pourquoi) bien avant que les députés n'aient à en connaître. Le CSPLA, dont c'est pourtant le rôle de discuter de ces choses a été gardé dans l'ignorance, même quand, soupçonnant qu'il se tramait quelque chose, il a demandé à être informé. Même le parlement n'a pas été informé pendant la discussion de la loi, et le député Marcel Rogemont a du menacer de bloquer la procédure (je parle de mémoire) si les document pertinents n'étaient pas fournis aux parlementaires. Mais il était déjà trop tard. Même quand le document est devenu disponible, il restait incomplet.

Ce que l'on a finalement su des sommes prévues pour ce projet ne peut que confirmer l'analyse faite au début de ce texte. Le but était de donner aux éditeurs, et à eux seuls, le contrôle des œuvres, interdisant ainsi à quiconque de s'en occuper. Mais les sommes prévues pour la numérisation des œuvres étaient bien trop faibles pour permettre une numérisation de qualité. Il peut être utile de se souvenir que le plus gros corpus d'oeuvres, intéressant le public, et numérisées dans des formats utilisables (notamment ePUB), a été produit par des associations de bénévoles (principalement le projet Gutenberg). Les bénévoles sont, bien plus que les éditeurs, le plus susceptibles de faire revivre culturellement les oeuvres indisponibles.

Ce texte de loi, et le montage qui l'accompagne étaient en fait pire que ce que le projet Google avait tenté aux États-Unis. La bande des 4 comploteurs de ReLIRE n'avaient pas eu de mots assez durs pour fustiger Google et son initiative immorale, avant de décider que cela pourrait être intéressant de faire la même chose, en pire, pour leur propre compte. La moindre des choses serait, dans l'article, de mieux souligner cette volte-face.

Ceci a été rédigé un peu rapidement et de mémoire, 6 à 8 ans après les faits, alors que je viens de découvrir l'article dans Wikipédia. Je ne suis sans doute pas la meilleure personne pour amender l'article, ayant été mêlé de près à divers épisodes, et étant particulièrement écœuré par la malhonnêteté des procédés utilisés par le marigot de la culture. Cependant je pense avoir toujours mes archives si quelqu'un est intéressé. Je suis resté moi-même longtemps dans le brouillard, ne comprenant pas bien les motivations et objectifs des comploteurs. C'est d'ailleurs pour cela qu'ils se refusaient à communiquer les chiffres, et les détails juridiques de leur affaire, la loi n'êtant pas encore soumise au parlement par les parlementaires fantoches qui proposaient en fait un projet du ministère. --Bernard Lang (discuter) 14 avril 2018 à 15:41 (CEST)Répondre

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