Discussion:Réception de la pensée de Friedrich Nietzsche
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Commentaire
modifierLa phrase "Cette difficulté, qui consiste à comprendre comment Nietzsche a pu être enrôlé par le nazisme [...]" est ambigüe et peut laisser penser que Nietzsche était adhérent du NSDAP...
- Oui, c’est juste, merci pour cette remarque. Crainquebille (d) 2 septembre 2010 à 18:42 (CEST)
- En dehors de ce détail, l'article est vraiment intéressant !
- Merci. Si tu as d’autres remarques, je t’en prie. Il y a encore beaucoup de choses à ajouter ! Crainquebille (d) 2 septembre 2010 à 18:49 (CEST)
- En dehors de ce détail, l'article est vraiment intéressant !
Commentaire
modifierL'article est biaisé, voir par exemple : http://www.lafauteadiderot.net/Nietzsche-et-le-nazisme#nh5
L'article cite Kant. En France, seul Michel Onfray fait le rapprochement entre Kant et le nazisme, dans un livre controversé : https://www.cairn.info/revue-le-philosophoire-2008-2-page-161.htm
Les déclarations explicites ou épistolaires de N concernant les partis politiques, la nation allemande, les juifs, ne dédouanent en rien ses écrits, qui portent une philosophie "récupérable" par toute propagande qui se respecte.
Voilà encore de son style :
http://archives.skafka.net/alice69/doc/nietzsche_etatchezlesGrecs.htm
la légitimation de la force :
Le tigre déchire sa proie et dort, voilà le modèle fourni par la nature ; l’homme fort et cruel tue son semblable, cela est dans l’ordre, cela est digne du tigre ; mais l’homme « veille », voilà le mal, voilà la décadence, l’infériorité du « domestiqué » par rapport au tigre sauvage ou au grand fauve des bois, au vieux Germain destructeur, ou encore à l’anthropophage qui ne connaît pas « la mauvaise conscience ».
Voir aussi la page en anglais de cette réception, bien moins édulcorée que la française politiquement correcte.
- Ton propos devient désopilant quand on s'aperçoit que l'article s'appuie en grande partie sur des sources anglo-saxones ! Et il serait bon que tu lises l'article en entier, au lieu de n'y voir que ce que tu veux voir. Commence par là par exemple, où rien n'est "édulcoré" : [1]. Mais franchement, il y en a marre de ces gens qui viennent poster des messages de critique agressifs qui ne font que prouver le fait qu'ils n'ont pas lu ce qu'ils critiquent ! Totoro8472 (discuter) 26 juin 2016 à 21:29 (CEST)
Merci, les arguments ad hominem n'ajoutent rien au débat. Ma position est d'ailleurs répandue en Pologne. En France, on a voulu aussi "sauver" Nietzsche de l’interprétation littérale de l'éternel retour du même, bref.
François Mauriac écrit dans ses mémoires p 760 :
"Je lis, ces jours-ci, La volonté de puissance de Nietzsche. Il suffit d'absorber du Nietzsche à haute dose pour entrer dans l'état d'esprit de ces hommes aux yeux desquels l'attentat contre la Finlande se justifie par sa réussite même." etc.
J'ajoute enfin que Hitler a offert les oeuvres complètes de Nietzsche à Mussolini.
La défense de N consistant à dire que les nazis ne l'ont pas compris, est faible car la philosophie de N ne fait pas système, par principe, c'est une déconstruction, qui revendique l'absence de cohérence et par conséquent nous n'avons pas le devoir et les nazis non plus, de la prendre comme un tout.
Citation : "L'adoucissement de nos moeurs, c'est la ma thèse, c'est en cela que j'innove, si l'on veut, est une conséquence de la déchéance. Inversement, la dureté, l'atrocité des moeurs peut être une conséquence de l'excès de vitalité". (Le Crépuscule des Idoles" folio p 81)
P 83 : "Et la guerre est une école de liberté. Car qu'est ce que la liberté? (..) D'être prêt à sacrifier des hommes à sa cause, sans s'en excepter soi-même. La liberté signifie que les instincts virils, les instincts belliqueux et victorieux, ont le pas sur les autres instincts, par exemple celui du bonheur.(..) L'homme libre est un guerrier.(..) Le type supérieur d'homme libre, il faut le chercher (..) à quelques pas de la tyrannie"
P 86 : " Si l'on veut des esclaves, il faut être fou pour leur donner une éducation de maîtres." Voilà conclusion du § sur la question ouvrière.
P 89 : "Le type du criminel, c'est le type de l'homme fort...."
P 93 : "La farce sanglante qu'a été la Revolution, son immoralité, me touche peu : Ce que je hais, c'est sa moralité rousseauiste..." (...) La doctrine de l'égalité ! Mais c'est qu'il n'y a pas poison plus toxique"
Encore une fois, si tu lisais l'article, tu verrais que le pour et le contre y sont représentés, que la récupération nazie et les questions que cela posent sont abordées, et l'article est abondamment sourcé par des études anglo-saxonnes, donc des sources qui ne défendent pas a priori Nietzsche ! 2A01:CB08:830D:BD00:1DBD:7023:9B5C:7CB2 (discuter)
À faire
modifier- Nietzsche et ses contemporains
- L’image de la personnalité de Nietzsche selon les témoignages
- le Nietzsche-Archiv et son influence sur la réception de Nietzsche
- La période jusqu’à 1914-1918
- L’anarchisme
- le féminisme
- Nietzsche dans divers pays (Japon, États-Unis)
- Développer la section sur Nietzsche en France (1950 - 2010)
La partie sur l’Allemagne est encore très lacunaire et à lire avec prudence. Celle sur la Russie et l’Angleterre est rudimentaire. En revanche, la partie sur la France à partir de 1890 est bien mieux documentée, grâce à Gallica qui fournit gratuitement beaucoup d’articles et de livres de cette époque. Crainquebille (d) 5 septembre 2010 à 18:45 (CEST)
La partie sur les discussions au sujet des relations du nazisme à Nietzsche est un peu brouillonne. Il faudra mieux la structurer, par exemple en distinguant nettement :
- les interprétations opposées, schématiquement : coupable/innocent ; les limites de ce débat.
- la problématique posée d’un point de vue historique (avec, comme exemple de question : « Nietzsche » comme invention rétrospective des nazis) ;
- proposer une meilleure présentation des aspects ressemblants/incompatibles et donner des exemples qui permettent au lecteur de bien saisir la complexité de ce sujet ;