Discussion:Principe de Hardy-Weinberg

Dernier commentaire : il y a 3 ans par NeptuneJunior dans le sujet Réécriture de l'article
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Castle, exemples et autres remarques modifier

I - C'est pas sympa pour Castle qui avait énoncé la loi en 1903, avant Hardy et Weinberg qui l'avaient énoncée simultanément en 1908.

D'où le nom de la loi qui mérite d'être loi de Castle-Hardy-Weinberg, ou en abrégé loi de CHW.

C'est comme pour Watson et Crick, on oublie le copain Wilkins, mais c'est vrai qu'il n'était pas signataire de l'article.

Ou comme Simonin-Michon en immuno-hématologie, le pauvre Michon est passé aux oubliettes, ou Coombs, Mourant et Race, pour le test du premier qui reste...Race a laissé son nom ailleurs avec son copain Fisher...

II - Il serait peut-être judicieux de donner un exemple de calcul de fréquences géniques à partir des groupes sanguins. ABO me semble un bon exemple, car il y a deux gènes dominants et un récessif. Et je n'ai pas envie de surcharger l'article groupe sanguin, mais plutôt de faire un renvoi dans le paragraphe "génétique des populations".

III - Q'avez vous voulu dire par "Cette loi décrit la structure génétique de nombreuses populations pour lesquelles les hypothèses de départ ne sont pas prospectées." ???

Je ne comprends pas.

1 )On calcule des fréquences géniques à partir de préquences phénotypiques (maximum de vraisemblance?). 2 ) on regarde si la loi est respectée en testant fréqences observées/ fréquences attendues (test de Khi-deux). 3 ) Si la loi n'est pas respectée, cad si le Khi-2 montre une différence significative, nous devons nous interroger sur -la panmixie, les migrations, la présence d'isolats, une possible pression de sélection (HbS : avantage des hétérozygotes) et introduire dans la loi d'évolution de cette population des facteurs de correction... Les conditions idéales de la loi de CHW ne sont que rarement respectées, et ne sont souvent qu'approchées. Ce qui est souvent suffisant, tout dépend de ce que l'on veut en faire...

--colton 20 février 2006 à 18:37 (CET)Répondre

calcul de fréquences géniques modifier

  • Exemple du système de groupe sanguin ABO

Le système ABO comporte 3 allèles, A, B, et O, ce dernier étant récessif.Par souci de simplification, nous ne différencions pas les 2 allèles A1 et A2 qui déterminent deux sortes différentes de groupe A. Nous observons donc 4 phénotypes possibles. Nous observons les fréquences suivantes en France :

A , fréquence 0.436, génotypes possibles A/A, A/O

B , fréquence 0.092, génotypes possibles B/B, B/O

AB, fréquence 0.036, génotype certain A/B

O , fréquence 0.436, génotype certain O/O

Soit a, b, o les fréquences géniques respectives des allèles A, B, O.

La fréquence du génotype O/O, égale à o2 étant de 0.436, nous en déduisons la fréquence génique de o, soit :  = 0.660

La fréquence génique de l'allèle A en découle, car nous avons la fréquence des sujets A = 0.436 = a2 + 2ao = a2 + 1.32a d'où a = 0.2735

La valeur de b s'en déduit immédiatement ; b =1 -(0.66 + 0.2735)= 0.0665

Ce type de calcul peut être introduit dans l'article, ce qui permettra de faire un renvoi dans groupe sanguin vers le présent article

--colton 24 février 2006 à 20:56 (CET)Répondre

Sources? modifier

Les sources ne sont pas terribles, c'est cité le nom d'un prof non connu 132.209.11.1 10 octobre 2006 à 16:40 (CEST)Répondre

Constance modifier

Peut être faudriat il expliquer pourquoi la loi reste valide au fil des générations (quand les conditions sont respectées bien sur) Donc pourquoi on observe toujours p²+2pq+q² d'une génération à l'autre... Triton

réponse modifier

C'est facile à montrer. Il faut utiliser le Échiquier de Punnett (voir la Wiki anglaise : http://en.wikipedia.org/wiki/Punnett_square), avec la fréquence p et q des gènes A et B paternels et la fréquence p et q des gènes A net B maternels.

Maternel
A p B q
Paternel A p AA p2 AB pq
B q AB pq BB q2


Pour les transmissions autosomales :

avec p = fréquence génique de A et q = fréquence génique de B, avec p + q = 1, par définition

Dans une population à l'équilibre,la fréquence des homozygotes AA est de p2, des hétéroygotes AB est de 2pq et des homozygotes BB est de q2. La proportion de spermatozoïdes, ou d'ovules A produite dans la population est de p2 + (1/2)*2pq = p2 + pq = p*(p + q) = p. La proportion de spermatozoïdes, ou d'ovules B produite est de q2 + (1/2)*2pq = q2 + pq = q*(q + p) = q.

On fait la multiplication lorsque Monsieur et Madame se multiplient. La probabilité d'avoir un enfant homozygote AA, résultant dun ovule A et d'un spermatozoïde A est donc de p*p = p2. Donc Madame et Monsieur ont fait la même proportion p2 d'enfants homozygotes AA qu'à leur propre génération. Idem pour les enfants BB dont la proportion sera de q2. Quant aux enfants AB, il y a deux façon de les faire, ovule A et spermatozoïde B ou ovule B et spermatozoïde A, d'où la fréquence des hétérozygotes égale à 2*p*q.

Pour les transmissions liées à l'X, le raisonnement est le même, mais avec p/2 et q/2 la fréquence des spermatozoïdes X A et X B, et 1/2 celle des spermatozoïdes Y. Pour les dames, comme pour les autosomes, fréquence des ovules A = p2 + pq = p, et fréquence des ovules B égale à q2 + pq = q.

--colton 4 mai 2007 à 19:30 (CEST)Répondre

Pourquoi à recycler ? modifier

Parce que l'article n'est pas vraiment clair voire confus, on n'a pas d'explication (cf juste au dessus), on a une longue citation en anglais, la typo est à revoir, en gros il est à revoir. Weft° 30 décembre 2006 à 12:37 (CET)Répondre

Pour moi cet article est clair. Un niveau minimum de première ou terminale en génétique mendélienne et de BEPC en maths permet de suivre le raisonnement. Je me sers régulièrement de cette formule pour estimer le nombre des divers phénotypes des unités de sang que j'ai dans ma chambre froide pour transfuser mes patients. Voir le Système Rhésus, par exemple, où il suffit d'avoir retenu 3 fréquences géniques (R1, R2, r) pour calculer de tête la fréquences des 6 phénotypes les plus fréquents dans la population française. La citation anglaise ne me déplait pas pour son intérêt historique. Enfin, c'est quand même les écarts observés à cette loi qui permettent de mettre en évidence les pressions de sélection positives ou négatives sur les homozygotes ou héterozygotes, par exemple. Quant à la typo, bof...on peut modifier si celà fait plaisir. colton (discuter) 11 juin 2014 à 17:47 (CEST)Répondre

Réécriture de l'article modifier

Bonjour à tous, je prévois de réécrire cet article qui n'est pas très bien mis en forme et manque parfois de clarté. Je connais relativement bien le sujet mais ne suis pas non plus expert. Si certains maîtrisent bien ce sujet et veulent participer à son amélioration, on peut se repartir les tâches en fonction des connaissances de chacun. Bien entendu, je ne modifierai pas les sections que je ne maitrise pas (ou je les mettrai simplement en forme), d'où l'importance de la participation d'autres personnes.
NeptuneJunior (discuter) 10 mars 2021 à 15:04 (CET)Répondre

Effectivement c'est un peu le bazard. Si tu veux je peux peut être t'aider, dis moi si tu as besoin ! Je ne suis pas non plus expert mais je ne me débrouille pas mal, je comprends le sujet quoi. G4h8l (discuter) 12 mars 2021 à 13:24 (CET)Répondre
Je n'avais pas dû mettre en liste de suivi la page et je n'avais pas vu votre réponse ! Je suis désolé. Comme vous pourrez le voir, j'ai déjà publié les modifications. Si vous avez le temps, je veux bien que vous lisiez l'article afin de vérifier qu'il n'y ait pas d'erreurs. Si vous voyer d'autres choses à ajouter, corriger, retirer, n'hésitez pas !
NeptuneJunior (discuter) 8 avril 2021 à 10:29 (CEST)Répondre
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