Discussion:Journalisme jaune
Fusion avec sensationnalisme ?
modifierIl faudrait fusionner avec l'article sensationnalisme qui traite du même sujet. Xavxav (d) 10 janvier 2012 à 10:15 (CET)
- À mon sens, le sensationnalisme est une composante du journalisme jaune, qui ne se réduit pas à cela. Je crois comprendre que le journalisme jaune peut aussi cacher la mise en place de propagande à l'aide/à travers un travail de faible qualité. Il me semble d'ailleurs qu'il y a un lien à faire entre le journalisme jaune et le syndicalisme jaune. - Simon Villeneuve (contact) 10 janvier 2012 à 17:45 (CET)
Si l'on en croit Jospeh Campbell (Yellow journalism, Puncturing the myths, Defining the legacies, Greenwood Publishing Group, 2003) qui cite Mott (présent dans l'article) vous avez raison :
« Media historian Frank Luther Mott offered a somewhat more revealing and inclusive set of defining characteristics, and usefully pointed out that yellow journalism "must not be considered as synonymous with sensationalism." Yellow journalism, Mott said, certainly reflected "the familiar aspects of sensationalism-crime news, scandal and gossip, divorces and sex, and stress upon the reporting of disasters and sports." But the genre was more complex than merely sensational. »
Après, ça se complique, parce que ce Campbell n'est pas d'accord avec Mott et propose une autre liste de particularités, plus "positives" que ce que vous écrivez :
- « the frequent use of multicolumn headlines that sometimes stretched across the front page.
- a variety of topics reported on the front page, including news of politics, war, international diplomacy, sports, and society.
- the generous and imaginative use of illustrations, including photographsand other graphic representations such as locator maps.
- bold and experimental layouts, including those in which one report and illustration would dominate the front page. Such layouts sometimes were enhanced by the use of color.
- a tendency to rely on anonymous sources, particularly in dispatches of leading reporters.
- a penchant for self-promotion, to call attention eagerly to the paper’s accomplishments. This tendency was notably evident in crusades against monopolies and municipal corruption. »
De manière générale, Campbell est plutôt bienveillant à l'égard du journalisme jaune : « As defined above and as practiced a century ago, yellow journalism certainly could not be called predictable, boring, or uninspired — complaints of the sort that were not infrequently raised about U.S. newspapers at the turn of the twenty-first century. »
Il faudrait qu'un spécialiste nous explique un peu tout ça...
En revanche, pour le lien avec le syndicalisme jaune, j'avoue ne pas saisir le lien ?
Xavxav (d) 12 janvier 2012 à 14:14 (CET)
- Selon l'article syndicalisme jaune, pour un « rouge », traiter quelqu'un de « jaune », c'est l'accuser d'être un collabo. J'ai perçu qu'il en est de même pour le journalisme jaune, mais je n'ai pas, pour le moment, de source pour appuyer ça. - Simon Villeneuve (contact) 12 janvier 2012 à 14:27 (CET) P.S. : Voilà après une recherche Google éclair (pour la propagande, pour le côté collabo). Ce n'est pas très étoffé, mais on peut voir que la perception du concept mériterait des éclaircissements.
Sources
modifierBonjour! J'ai voulu ajouter des sources pour assurer la pertinence des propos rédigés dans cet article. En ce qui concerne l'expression "école de journalisme des enfants jaunes", je ne parviens pas à trouver d'où vient cette expression. Auriez-vous déjà lu / entendu cette expression auparavant? Je cherche une source pour consolider la pertinence de cet article.
Merci à vous, --Léaschmitz (discuter) 3 novembre 2019 à 21:35 (CET)