Discussion:Inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine

Dernier commentaire : il y a 1 an par R2d1-fr dans le sujet Lien Serotonine-Dépression qui semble sur-évalué
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Lien externe mort modifier

Bonjour,

Pendant plusieurs vérifications automatiques, un lien était indisponible. Merci de vérifier si il est bien indisponible et de le remplacer par une version archivée par Internet Archive si c'est le cas. Vous pouvez avoir plus d'informations sur la manière de faire ceci ici. Les erreurs rapportées sont :

Eskimbot 31 janvier 2006 à 05:00 (CET)Répondre

Fait.Sand 1 février 2006 à 09:07 (CET)Répondre

5-HTP et neutralité modifier

La portion sur le 5-HTP (tryptophane) m'apparaît biaisée dans sa formulation. On ne peut pas définir les maladies traitées par les ISRS aussi simplement qu'en disant qu'il s'agit de déficiences en sérotonine. À preuve, les données sur l'efficacité du tryptophane sont rares et peu convaincantes. Non signé par 70.50.170.19 (d · c · b).

complètement d'accord  -- Ofix (d) 23 décembre 2013 à 10:45 (CET)Répondre

Critique modifier

Citation me posant problème :

« A l'instar des personnes qui prennent des drogues illégales ou contrôlées comme la cocaïne et les amphétamines, les personnes qui prennent du Prozac, du Luvox, du Zoloft ou du Paxil disent qu'elles se sentent débordantes d'énergies, mieux dans leur peau, capables d'affronter tous les obstacles et incapables de vivre sans ces substances. (...) Enfin, certains ISRS sont utilisés pour le sevrage des cocaïnomanes, ce qui laisse entendre que ces produits ont une action similaire à la cocaïne. »

La première phrase nous dit que les AD rendent les gens plus heureux, comme les psychostimulants. Ce n'est pas de l'argumentation sur les problèmes posés par les ISRS, c'est simplement de la manipulation du lecteur, pour lui faire faire l’association entre des drogue considérée dangereuse et les AD.

Pareil pour la deuxième phrase, qui n'essaye même pas d'être discrète, en nous disant tout simplement que ça doit être à peu près la même chose que la cocaïne.

C'est pas de la science.


D'autres opinions ?

Piouche (discuter) 12 octobre 2013 à 00:22 (CEST)Répondre

Bonjour,
c'est moi qui avais rétabli ce passage en demandant à ce que la question soit évoquée dans cette page de discussion. Vous l'avez ensuite fait, merci.
Sur le fond, je suis assez partagé. À mon avis, le fait que ce passage ne soit pas "scientifique" ne le disqualifie pas. Je pense que l'article peut mentionner des éléments sociologiques ou autres en plus de l'aspect purement médical.
Ceci dit, je ne suis pas super-convaincu de la pertinence de ce passage. L'ouvrage cité en source (Guide critique des médicaments de l'âme) est-il une référence dans ce domaine ? À voir...
Plus problématique, mais cela peut simplement se régler par une refonte : le passage est entre guillemets et j'ai de bonnes raisons de soupçonner que ce passage a été copié directement depuis le livre : l'IP qui a fait l'ajout en question en a fait d'autres, certains ayant été masqués pour copyvio. Ici, le passage ne fait que deux phrases, donc je crois que ça peut aller par rapport au droit de courte citation... mais ce n'est pas tout : l'auteur de ce livre a comme vous l'avez souligné choisi d'établir un parallèle entre les ISRS et certaines drogues. Je crois que c'est un point de vue.
Donc je crois que ce passage devrait être clairement attribué à son auteur, pas simplement par des guillemets et une réf, mais avec un "Selon David Cohen..." ou quelque chose du même style. En gros : Dans le Guide critique des médicaments de l'âme, le psychiatre David Cohen note que « les personnes qui prennent du Prozac, etc. disent qu'elles se sentent débordantes d'énergies, etc. » et compare cela avec des personnes prenant des drogues telles que la cocaïne ou les amphétamines. Il estime aussi que certains ISRS étant utilisés pour le sevrage des cocaïnomanes ont une action similaire à la cocaïne. Voilà le type de refonte que je suggère. À vos suggestions...
--Restefond (discuter) 12 octobre 2013 à 12:40 (CEST)Répondre
Le problème, c'est surtout que la citation n'apporte pas d'arguments basés sur des faits, elle se contente de faire du sous-entendu, alors que pourtant l'idée qui est avancée apparait très clairement. "les ISRS ont des effets semblables aux psychostimulants". Et ? Ou est ce que l'auteur veut en venir ? On comprend bien que c'est censé être négatif, mais ça ne va pas plus loin. On va passer sur le fait que les effets des ISRS n'ont pas grand chose à voir avec des amphet, et que le "laisse entendre que ces produits ont une action similaire à la cocaïne" est aussi du grand n'importe quoi...
Ça ne me parait pas satisfaire à des critères encyclopédiques.
Le paragraphe au dessus me semble faire un bon récapitulatif des critiques des ISRS, cette citation ne me semble rien ajouter de pertinent.
La source semble être un livre qui explique que tous les médicaments psychiatriques ne marchent pas, je ne pense pas que ce soit une référence en quoi que ce soit...
Piouche (discuter) 13 octobre 2013 à 21:47 (CEST)Répondre
Le but de la refonte que je proposais est justement d'éviter les sous-entendus en attribuant les idées évoquées à leur auteur. L'article dirait (mais sans émettre de jugement) qu'Untel dit ceci ou pense cela. C'est un point de vue différent de ce qu'il y a dans le paragraphe précédent, qui m'a l'air très bien d'ailleurs, mais en soi ce n'est pas en contradiction avec les PF de le mentionner.
Là où le bât peut blesser, c'est qu'il est très possible que cette source ne constitue pas une référence dans le domaine. Je vais faire une recherche à ce sujet si j'ai le temps. Si cet ouvrage n'est pas marginal, alors je pense que le passage devrait simplement être neutralisé comme suggéré avant. Si en revanche il l'est, alors on le retire. --Restefond (discuter) 15 octobre 2013 à 23:31 (CEST)Répondre
J'ai supprimé le passage qui me parraissait douteux et une opinion d'auteur. Il y a des données qui vont dans le même sens qui sont beaucoup plus claires et référencées.-- Ofix (d) 23 décembre 2013 à 10:45 (CET)Répondre

Suppléments de 5-HTP au lieu d'ISRS modifier

Je ne peux qu'être en désaccord avec la fin de ce chapitre: "Des études on montré que l'ajout de précurseurs de la sérotonine directement était inutile4."

Comment peut on dire que l'ajout de précurseurs de la sérotonine est inutile plutôt que d'utiliser des ISRS??? L'utilisation d'un ISRS est prescrit durant un état dépressif, et par définition, durant un laps de temps ou le cerveau du patient ne fabrique plus assez de sérotonine! Ainsi la recapture de la faible concentration de sérotonine présente dans le cerveau aide la patient à surmonter cet état dépressif.

Alors comment et pourquoi un précurseur, qui lui va aider le cerveau a reconstruire et produire de la sérotonine pour un cerveau malade en déficit et temporairement incapable d'en produire peut il être inutile???

Et ces soit disant études, ont elles effectuées à l'aveugle? Sur une population saine d'esprit? Et non pas sur une tranche de la population dépressive? Si une personne n'a aucun problème a fabriquer de la sérotonine, le résultat du 5HTP sera forcément nul!!!

Allons soyons sérieux, je ne vois ici, jusqu'à preuve du contraire qu'un lobbying des entreprises pharmaceutiques. En effet, le 5 HTP ne pouvant être breveté, c'est un sérieux manque à gagner.

Et entre un processus naturel avec le 5HTP telle une fabrication de neurotransmetteurs et un processus chimique des ISRS telle la recapture, lequel faut il choisir?!

Il s'agit d'une controverse sur le mécanisme d'action des antidépresseurs, mais peu importe. La dépression est une maladie cérébrale complexe biopsychosociale qu'il ne faut pas considérer comme un simple déficit en sérotonine. Il faudrait regarder la source donnée mais malheureusement elle n'est pas en accès libre. Ce qui compte in fine c'est l'efficacité clinique qui est prouvée chez les patients atteints de dépression sévère ce qui en fait un très bon traitement associée avec la psychothérapie.-- Ofix (d) 4 avril 2014 à 22:53 (CEST)Répondre

Je ne remet pas en cause l'action des ISRS pour en connaitre personnellement les bienfaits et l'aide qu'ils apportent. Ce que je souligne au contraire c'est la soit disant "absence de résultats "liés au 5HTP...

Qu'est ce que la dépression sinon (pour faire court) une absence temporaire et suffisante de sérotonine. Sérotonine elle même produite par ??? Je vous le donne en mille émile, le 5HT (toujours pour faire court)...

Alors certes, l'utilisation et l'efficacité des ISRS est prouvée, mais elle est censée être de courte durée.

Alors un apport exterieure, 5HTP, en l'occurrence, aide l'organisme à reproduire de la sérotonine.

Et une nouvelle fois, ce 5HTP est produit à partir d'une plante, donc aucun brevet ne peut être déposé, ce qui pose problème aux industries pharmaceutiques, qui bizarrement pratiquent elles aussi ces "tests".

Après il existe d'autres précurseurs de la sérotonine, comme le L-Tryptophane, ou peuvent être utiles les vitmanines du groupe B, le chrome... etc

— Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 79.95.111.174 (discuter), le 5 juin 2014 à 13:20 (CEST)Répondre

subjectivité ? modifier

Bonjour, néophyte en la matière mais intéressé par le sujet, j'ai été étonné à la lecture de l'introduction de l'article en voyant des avis très tranchés sans être étayés. 3 remarques qui critiquent les ISRS sont suivies d'un énigmatique "référence nécessaire". Je ne pense pas qu'il soit acceptable du point de vue de l'objectivité d'avancer 3 critiques aussi violentes sans qu'elles soient supportées par des sources solides.

Et globalement, à la lecture de l'article entier, j'ai eu une impression de subjectivité et de parti pris, plutôt que d'une explication encyclopédique des faits. Si quelqu'un de plus renseigné que moi pouvait se pencher sur la question... — Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 176.190.163.223 (discuter), le 15 septembre 2017 à 15:46 (CEST)Répondre

Effectivement, l'introduction comptait un certains nombre d'avis subjectifs et faux en l'état actuel des connaissances. J'ai supprimé les mentions sur ces avis non étayés d’absence de lien entre sérotonine et dépression, le manque d’efficacité versus un placébo et des contres indications inexistantes. 2 sources viennent infirmer les affirmations qui étaient présentes (https://www.vidal.fr/Medicament/zoloft_25_mg_gel-18136-pharmacodynamie.htm et https://www.has-sante.fr/portail/plugins/ModuleXitiKLEE/types/FileDocument/doXiti.jsp?id=c_1525538) notamment une étude en double aveugle et randomisée qui a montré un effet de l'ISRS à 83,4% versus 60,8% pour le placebo. Et un avis de la HAS indiquant le service médical rendu jugé important pour la dépression. Les études concernent le Zoloft qui est un inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) courant.
--R2d1-fr (discuter) 22 septembre 2017 à 23:08 (CEST)Répondre

Lien Serotonine-Dépression qui semble sur-évalué modifier

Bonjour,

Cet article semble présenter la sérotonine comme une molécule permettant de traiter la dépression, or, la littérature scientifique actuelle semble pointer le fait que la sérotonine n'aurait pas de lien avec les symptômes dépressifs. J'en prend pour preuve cet article publié récemment dans Nature The serotonin theory of depression: a systematic umbrella review of the evidence, l'autrice principale de cette méta-analyse a dit dans la presse

“It is always difficult to prove a negative, but I think we can safely say that after a vast amount of research conducted over several decades, there is no convincing evidence that depression is caused by serotonin abnormalities, particularly by lower levels of reduced activity of serotonin,”

https://www.contemporaryclinic.com/view/researchers-find-no-evidence-that-depression-is-caused-by-low-serotonin

N'étant pas expert sur le sujet je ne me permettrait pas de me prononcer sur la fiabilité de l'article, mais des phrases telles que "Un des mécanismes impliqués dans la dépression serait liée à un déficit en sérotonine" me semblent à reconsidérer.

Merci ! Eban non (discuter) 28 octobre 2022 à 16:00 (CEST)Répondre

Bonjour @Eban non ! Il existe aujourd'hui un consensus scientifique sur l'utilisation des ISRS. "Lorsqu’un traitement antidépresseur est nécessaire, les ISRS doivent être prescrits en première
intention" est même la conclusion d'une étude de la HAS de 2017 (https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2017-10/depression_adulte_argumentaire_pec.pdf) qui cite plus de 17 sources scientifiques. Il me paraît normal que quelques études/auteurs s'interrogent ou trouvent des résultats contradictoires, mais c'est le consensus qui fait foi. Si vous le souhaitez vous pouvez toujours ajouter un paragraphe comme quoi la recherche continue de s'interroger sur le lien dépression-sérotonine et faire référence à votre article. R2d1-fr (discuter) 21 décembre 2022 à 11:46 (CET)Répondre
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