Discussion:Histoire comique

Dernier commentaire : il y a 16 ans par Ptitchka dans le sujet Conversation
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Furetière modifier

Bonjour, une question bête : il y a marqué que pour une définition de comique, on pouvait voir Furetière. Il est en ligne sur Gallica [1], en triple même , mais il semble passer directement de "cohue" à "couleur". Il y a un truc que j'ai pas compris ?--2514| 14 novembre 2007 à 18:42 (CET)Répondre

J'ai essayé votre page. Cela mène sur un Essai de dictionnaire historique qui semble ne pas être la même chose que le Dictionnaire historique mais je n'ai pas creusé. Quant à moi j'avais utilisé l'édition d'Alain Rey mais j'ai bien retrouvé la définition à laquelle je faisais référence sous Gallica [2], p. 438. Cordialement.--Ptitchka 14 novembre 2007 à 20:01 (CET)Répondre

Ah désolé, j'avais cru les avoir regardé tous, mais je n'en avais vu que deux. Effectivement, l' Essai de dictionnaire universel semble beaucoup moins complet que le Dictionnaire universel. Je vais mettre la définition dans la note, ce sera le plus simple.--2514| 14 novembre 2007 à 21:24 (CET)Répondre

Titre de l'article modifier

Je m'interroge sur le titre de l'article pour des questions d'homonymie (cf Histoires drôles) et de justesse.

Je reproduis la remarque placée ailleurs (Littérature française du XVIIe siècle) :

La dénomination littéraire de cet aspect de la littérature du XVIIe siècle est délicate. La tradition a pu proposer en privilégiant Furetière « Réalisme bourgeois » qui note un registre dominant et une approche populaire mais qui renvoie c'est vrai aux débats sur l'art à la fin du XIXe siècle. On trouve aussi « Burlesque et réalisme » qui repère deux registres mais ne dit rien du genre littéraire. On a aussi « Histoires comiques » qui note un registre et une imprécision du genre littéraire, mais qui renvoie peut-être trop à certaines œuvres (Francion, Cyrano de Bergerac) plutôt qu'à d'autres (Scarron, Furetière) et ouvre une problématique complexe sur le genre littéraire.

L'expression la plus satisfaisante serait peut-être « Le "roman canaille" du XVIIe siècle » qu'utilise entre guillemets Jacques Berchtold ([3]). Avec l'adjectif canaille, on a l'ambiguité avec à la fois la dépréciation et la sympathie liées à la référence au peuple opposé à l'élite (mais qui peut cependant s'encanailler à ces lectures). Et avec « roman » on a le terme littéraire générique et on évite de mettre en avant telle œuvre plutôt que telle autre (Roman comique de Scarron, Roman bourgeois de Furetière ou Histoire comique de Francion ...).

On pourrait aussi envisager, mais c'est plus problématique et trop connoté XXe siècle, « antiroman » (comme M. Debaisieux, cf. [4]) parce que ces œuvres remettent en cause les critères traditionnels du genre que synthétise Pierre-Daniel Huet pour qui les romans sont " des fictions d’aventures amoureuses, écrites en prose avec art, pour le plaisir et l’instruction des lecteurs " (Traité de l’origine des romans – 1670). Ces romans se différencieraient ainsi dans leurs fondements du roman héroïco-précieux, et aussi du roman psychologique dit « classique » de Madame de Lafayette.

A suivre. Amicalement.PRA (d) 23 novembre 2007 à 11:14 (CET)Répondre

Conversation modifier

Je reprends le plaisant échange de ce matin.

Je ne sais toujours pas trop quel est le bon titre pour l'article. Je suis de moins en moins chaud pour l'adjectif « comique » qui est porteur de confusion puisque chez Scarron il renvoie d'abord au monde des comédiens (comme dans un roman d'AnatoleFrance de 1903 intitulé Histoire comique traitant de galanterie et de drame dans ce milieu du théâtre – merci Google [5] !). « Satirique » est bien meilleur. Et « roman » offre l'avantage du champ le plus large... Et « roman comique » existe déjà pour l'oeuvre de Scarron !

Pour la sous-partie de la littérature française du XVIIe siècle, je vais retenir « Courant satirique et familier », ce dernier adjectif (que j'ai rencontré je ne sais plus où) remplaçant de façon assez heureuse me semble-t-il l'adjectif « bourgeois » puisqu'il est plus large et induisant la notion de réalisme qu'il est intéressant de signifier, même implicitement et en évitant en même temps des débats inutiles ici.

J'essaie. A vous de juger. PRA (d) 23 novembre 2007 à 18:01 (CET)Répondre

Je n'ai pas vriament le temps ici de développer l'argumentation sur comique mais je pense qu'il est réellement incontournable. Je m'en expliquerai plus tard quand je serai plus disponible. « Satirique » demeure réducteur même s'il n'est pa faux. Et il faut à tout pris lui adjoindre le terme roman ou histoire. Quoi de commun avec les « Satires » de Boileau? La satire en effet, mais qui ne me semble pas une excellente entrée générique. A plus tard pour des explications plus circonstanciées. Amicalement.--Ptitchka (d) 24 novembre 2007 à 10:54 (CET)Répondre

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