Discussion:Cornas (AOC)
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Charlemagne, Victor Hugo et œnologie : une question curieuse, mais sans aucune conséquence
modifierComme « régional de l'étape », je peux confirmer l'exactitude de la tradition évoquée au paragraphe 1.2. Je sais que c'est une source primaire, donc non admise ; mais cela pourrait donner des idées quant à l'interprétation des vers de Hugo (dans Le mariage de Roland) :
« …Le batelier revient ; il a fait promptement ;
L'homme a vu le vieux comte ; il rapporte une épée
Et du vin, de ce vin qu'aimait le grand Pompée
Et que Tournon récolte au flanc de son vieux mont. »
Roland, neveu de Charlemagne : il y a là une intéressante coïncidence. Cependant, lorsque j'étais au lycée (ce n'était pas à Tournon, mais en terrain neutre, à Romans dans la Drôme voisine), notre professeur affirmait que le vin que Hugo faisait boire à Roland et Olivier était du Saint-Joseph. Cette hypothèse est évidemment plus conforme à la localisation décrite dans le dernier vers, mais depuis qu'il s'est reposé dans Ur et Jérimadeth, nous savons que Victor Hugo pouvait prendre des libertés avec la géographie. Un doute subsiste, donc.
En tout cas, dans la vision romantique du Haut Moyen-Âge, on se battait certes durement, mais on connaissait aussi les bonnes choses de la vie (d'autant qu'à l'époque, la restriction bien-pesante « avec modération » les aurait fait sûrement rigoler !).
Bref : un spécialiste de Hugo pourrait-il nous éclairer, et trancher dans le vif ? Selon Hugo, que buvaient Roland et Olivier : du Cornas ou du Saint-Joseph ? (Désolé de courir le risque de déclencher un de ces conflits dont Wikipédia raffole tant !)