Discussion:Comté de Provence

Dernier commentaire : il y a 5 ans par Pa2chant. dans le sujet Comtat de Provença
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Comtat de Provença modifier

Pour faire face aux querelles de chapelles linguistiques qui sont une réalité, et éviter le parti pris, disons d'abord que la langue de la Provence est au minimum le provençal et que ce dit provençal a une diachronie et une dialectologie complexes et stables néanmoins. Que les provençaux tenants de l'occitanisme emploient une graphie contestable (ou acceptable, c'est selon) n'enlève pas qu'icelle est avant tout archaïsante et que plus on remonte dans le temps plus la graphie alors employée en Provence semblera tendre vers le même point vers lequel la graphie occitane (nom que lui attribuent ses détracteurs) cherche à tendre. Enfin, un argument paradoxal en faveur de mentionner ici la graphie occitane (qui ne devrait théoriquement plaire ni à une optique "occitaniste" ni à l'anti occitanisme) est que dans le cadre officiel français républicain et académique c'est bien la graphie occitaniste qui a pignon sur rue (hélas, en particulier au bac) et qui a donc un statut le plus officiel dans l'enseignement (hélas, encore un fois).

Cela étant dit, pour expliquer la place ici ou ailleurs légitime des deux graphies pour citer le provençal, rappelons que sur wikipédia on se réfère aux sources, pour le provençal on ne peut sans prendre parti écarter aucune des deux graphies (et Félibrige et IEO se reconnaissent mutuellement légitimes, entre eux il n'y a plus conflit).

Mais, parce que la langue d'oc est d'une même souche et s'est dotée jusqu'à la Renaissance d'une norme graphique (même légèrement fluctuante, comme toutes les autres langues de chancellerie à l'époque) Comtat de Provença est avant tout une forme graphique provençale attestée, il suffit de l'entrer dans google livres [1] par exemple. Comtat de Provença n'est pas de la graphie classique, c'est la forme classique en provençal et c'est au contraire la graphie occitane qui essaie de lui ressembler. Que je sache d'ailleurs en graphie félibréenne ce serait Coumta de Prouvenço.

Lembeye - ñoqata rimay (discuter) 10 avril 2017 à 00:19 (CEST)Répondre

Premièrement, je sais aussi bien que vous de ce qui en retourne de la langue parlé par mes ancêtres. Deuxièmement, rien n'empêche de conserver la graphie mistralienne ainsi que celle dite "classique", je l'ai inscrite afin de ne pas perdre certains lecteurs. Troisièmement, en Provence, la graphie "dite" classique n'est quasiment et n'a quasiment était écrite par personne et n'est donc que très rarement populaire, excepté pour les socio-nationalistes occitans. Étant donné que l'État reconnaît la graphie "classique" uniquement, on peut donc inscrire les deux. Je précise que la région Provence a reconnu la langue provençale sous toutes ses formes (alpine, niçoise, rhodanienne et maritime) en norme mistralienne. Enfin, je vous donne mon point de vue personnel. Je crois que la reconnaissance d'une graphie aussi complexe et chiante à appendre, par l'État, est une politique visant, non pas à favoriser la langue d'Oc, mais bien à la réduire au silence. Il est donc totalement stupide de renier toutes formes de graphie mistralienne qui est encore largement d'usage en Provence et dans les vallées italiennes. Je précise aussi que la graphie "classique" ne favorise en rien l'unicité de la Langue d'Oc. Je vous conseil de respecter l'intégrale réalité. Merci de votre compréhension. Jejesga06 (discuter) 11 avril 2017 à 22:41 (CEST)Répondre
Quand je lis les "Cridas e preconisacions (sic)" de la ville de Tholon (sic) au XVeme siècle, avec son Castel de la Mar, son Portalet, son portal de la Mar, sa porta de la Roca blava, son barri dels predicadors je ne me soucie pas des querelles de chapelle du XIX et du XXeme siècle. Quand je lis la langue impeccable des felibres, je ne me soucie pas de la graphie, je profite de la qualité de la langue. La langue peut être celle des ancêtres de qui on veut (les miens l'ont utilisée dans leurs actes notariés jusqu'à un peu après la Révolution et accompagnaient le Félibrige dans ses publications au delà des alpes il y a un siècle et demi). Mais laissons là le pédigrée je vous pris, cela nous éloigne de la rigueur et les ancêtres n'y font pas grand chose ici, faut-il considérer que le fait de porter un patronymes espagnol fait de quiconque un hispaniste ? Je vous conseil à mon tour de respecter l’intégrale réalité : le Comtat de Provença est antérieur à la graphie mistralienne, il nous ramène à l'époque des dernier actes de chancellerie provençal avec des "o" et des "a", "at", "ada", "adas", "ar", "ir" des pluriels, des infinitifs et des participes passés (si chers à Mistral) que quasiment tous les écrivains précédents le Félibriges employèrent (Pierre Chabert et Etienne Garcin par exemple) à côté, certes, du graphème "ou". On pense ce que l'on veut des normes du provençal ou du français, mais le mieux est de pratiquer la langue et cela commence par lire ses classiques, et peu des tenants de ces querelles de chapelles, d'un bord comme de l'autre en général ne prennent ou n'ont pris la peine de lire Mireio, la Bèstio dóu Vacarès, Lo Compendion del Abaco, La Roubinsouno Prouvençalo, Lou Novi Para, Gaspard Zerbin et d'autres si faciles d'accès. Que dirait-on de quiconque chercherait à débattre des normes du français sans avoir lu quelques classiques, ou quelque auteur non métropolitain. Il finissent par errer dans ce que Frances Pellos appelait "una falsa posicion" (dans sa graphie niçarde, qui nous est pourtant bien familière). Que je sache vous aviez dans cet article effacé la seule forme synchroniquement attestée pour la remplacer par une forme erronée du point de vue de la graphie mistralienne (comme quoi, d'autres la trouveront pour eux-mêmes "complexe et chiante", du fait même qu'elle est rigoureuse et à ce titre cohérente et complexe - accents, consones muettes finales y sont parfois nécessaires, d'autres omis).--Lembeye - ñoqata rimay (discuter) 13 avril 2017 à 02:30 (CEST)Répondre
C'est beaucoup plus simple que cela : la fin de ce Comté pouvant être datée soit de 1487 (Union perpétuelle avec le royaume de France) soit de 1790 (Dissolution des institutions de la province), les éléments postérieurs à 1790 n'ont pas à y figurer, et notamment la querelle linguistique actuelle entre occitanistes et non-occitanistes n'a pas à y être importée. Même chose pour les graphie en norme classique ou mistralienne, datant du XXe siècle, qui sont totalement anachroniques sur cet article. --Pa2chant. (discuter) 16 janvier 2019 à 08:32 (CET)Répondre
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