Discussion:Centrisme

Dernier commentaire : il y a 7 ans par 78.196.93.135 dans le sujet Le PS c'est évidemment le centre-gauche
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J'ai rajouté la définition du centrisme en language trotskiste.

Sur le centrisme en France. Interrogations ? modifier

Incroyable les nouvelles modifications d'Alibaba expliquant que l'idéologie du centrisme peut-être de droite ou de gauche ! "D'une position indépendante au dessus des clivages traditionnels" (???) !Tout cela, en affirmant une lecture pour le moins biaisé de l'UDF à partir de la présente campagne présidentielle de Bayrou (" refondation et la réorientation vers des valeurs profondément humanistes et sociales, et défend désormais son indépendance vis-à-vis des grands partis". Bref, une méconnaissance même de l'UDF, du parcours de Bayrou. Cf les travaux de Julien Fretel sur les réseaux et composantes de l'UDF) !

Cela contrevient à tous les travaux scientifiques, notamment d'historiens ou de science politique à ce sujet (Pour une approche rapide : Sylvie Guillaume (dir.), Le centrisme en France au XIXe et XXe : un échec ?, 2005 et Centres et centrismes en Europe, 2005). Cela permet surtout d'effacer la réalité de l'idéologie du centrisme que j'avais fait à la va vite sur cette page (voir historique désormais). Je ne crois pas être partisan (même si la science n'est pas neutre), mais travaillant sur le centrisme et la droite républicaine (spécifiquement sur l'entre-deux-guerre) je m'interroge sur la partialité de ce passage extrêmement orienté sur le temps présent.

Pour preuve, cette modification à laissé la bonne contribution faite par un autre contributeur sur l'apparition du centrisme sous la Révolution francaise (selon la lecture de René Rémond même si elle est remise en cause - avec justesse - par Pierre Nora et Marc Crapez) mais gomme ma contribution sur la formation réelle du centrisme sous la troisième République dans le sens ou le clivage droite - gauche devient réellement opératoire dans le champ du politique et surtout de l'opinion publique avec la séparation des Eglises et de l'Etat et la fondation de la République (1870, 1871, 1876) (même si depuis 1830, le concept apparaît notamment lié aux enjeux de politisation des citoyens.

J'avais signalé sur ma page de discussion que je souhaitais rédigé un article sur cette question du centrisme, comme je l'ai fait pour le Parti démocrate populaire, Alliance démocratique (France), le Front de la liberté (France) ou le Front national (années 1930). Manque de temps depuis plusieurs semaines pour le faire... Comme je voulais aussi revenir sur les analyses quelques peu schématique des débats historiographiques sur les Croix de feu...

Bref, il convient je pense de refonder cet article sur le centrisme qui est déjà fourre tout, se divisant en pays avant de comprendre les mécanismes, valeurs et idéologie commuune du centrisme. Cela nécessite un gros boulot pour lequel je ne suis pas compétent pour tous les aspects. En espérant que certaines formulations seront corrigées sur le paragraphe France.

Cela notamment pour le bien fondé de Wikipédia qui ne doit pas être un lieu d'informations erronées volontairement ou par abus militant...

Cordialement.

--82.235.32.229 31 mars 2007 à 22:57 (CEST)Répondre


Je trouve que ce qui est incroyable c'est cette manie de vouloir toujours classer le centre à droite. Le centrisme correspond à un certain nombre de valeurs, qui peuvent être partagées par des hommes de droite comme des hommes de gauche, et qui depuis quelques années tente à nouveau d'exister indépendamment, non pas à la place des centrismes de gauche ou de droite, mais en plus de ceux-ci. Il n'est nullement question de nier que François Bayrou est historiquement de centre-droit (plus exactement, il est démocrate-chrétien), mais simplement de constater qu'il a depuis quelques années fait passer ses valeurs du centre avant ses valeurs de droite, en ayant une démarche d'ouverture vers la gauche.
Avant que je travaille sur cet article, Wikipédia expliquait tranquillement que le centre-gauche n'existait tout simplement pas : « Ainsi, il n'y a pas deux facettes du centrisme, l'une de gauche, l'autre de droite, mais une seule, celle du centre-droit. Si des hommes ou des partis de gauche rejoignent cette position, ils ne sont alors plus de gauche ni politiquement ni philosophiquement ». Ceci représente une définition caricaturale des forces politiques et je ne pense pas qu'on puisse affirmer ce genre de choses aussi légèrement. Les articles Gauche et droite en politique, Gauche (politique) et Droite (politique) montrent d'ailleurs que ce que recouvrent les termes de droite et de gauche ne peuvent pas être si dogmatiquement affirmées.
Il me semble que le travail que j'ai effectué conduit à un exposé neutre de la situation politique du centrisme en France : je n'ai pas affirmé que le centre était indépendant de la gauche ou de la droite, mais j'ai présenté toutes les positions qu'un observateur de la scène politique peut constater, sans en omettre aucune.
Cordialement,
Alibaba 31 mars 2007 à 23:56 (CEST)Répondre


Nous ne sommes décidément (et cela n'est point surprenant) pas d'accord. Peut-être aussi ne parlons nous pas de la même chose, ou plus précisément ne mettons pas la même chose derrière les étiquettes politiques, le positionnement sur l'échiquier politique, les idéologies.

Il me semble que cette page intitulée "Centrisme" doit avant tout présenté ce qu'est le centrisme en tant qu'idéologie, son histoire avant de plaquer ses composantes réelles ou supposées d'aujourd'hui dans la sphère francaise - entre-autres - voire le détournement de cette notion dans les débats partisans (cf. "Le centrisme pour les trotkystes").

Ce qui me gêne est certes ce qui apparaît sur cette page... :

- "Ce courant peut se constituer au sein de partis de gauche ou de droite, ou bien au contraire défendre une position indépendante, au-dessus des clivages traditionnels". Cette phrase confond l'idéologie (la thèse de la troisième voie, le refus du clivage droite-gauche) et la réalité du centrisme en tant que parti et ses acteurs dans la sphère du politique. C'est oublier la réalité du centrisme et tout du moins sur l'accord au sein du champ scientifique sur sa réalité. En ce qui concerne l'existence du centrisme au sein de partis de gauche, cela n'est pas dénier, mais cela s'effectue non point à la naissance de celui-ci mais à un moment donné de son histoire (tel chez le Parti radical socialiste comme le décrit Jacques Puyaubert, chez le Parti socialiste par certains de ses courants dont cette "deuxième gauche" incarnée par Michel Rocard, Jacques Delors et de la fondation Saint Simon de Pierre Rosanvallon, Francois Furet et Jacques Julliard cf. La république du centre. La fin de l'exception francaise, 1988). Il n'y a pas des "centrismes" selon la gauche à la droite, même si le centre-gauche et le centre-droit sont des notions dont la réalité existe sur l'échiquier politique et dans la représentation que l'on se fait du politique. De plus, le centre-droit ne couvre pas entièrement le centrisme. Tu écris sur cette page "discusion" : "Je trouve que ce qui est incroyable c'est cette manie de vouloir toujours classer le centre à droite" C'est ton droit. Mais cela est contredit dans le champ scientifique depuis la thèse célèbre de René Rémond (La droite en France, 1954) et n'a été réfuté sous cette forme que par de rares exceptions, tel Georges Burdeau (Critique, 1964). Sur cette controverse : "Et si il y avait un centre ?" dans Rémond, Les droites en France, 1982). Bref, il ne s'agit pas d'un "exposé neutre de la situation politique du centrisme en France", la neutralité étant une notion d'ailleurs tentante pour le journaliste, le chercheur ou le contributeur de Wikipédia puisque la neutralité n'existe pas !

- "l'UDF (Union pour la Démocratie Française) se définit comme un parti centriste, mais fut longtemps considérée comme une composante de la droite parlementaire". - Comme si l'un et l'autre était antagoniste et contraire ! - "le parti a opéré sous la direction de François Bayrou une refondation et la réorientation vers des valeurs profondément humanistes et sociales, et défend désormais son indépendance vis-à-vis des grands partis" C'est méconnaitre l'histoire de l'UDF, celle du centrisme (cf. Sylvie Guillaume (dir.), Le centrisme en France au XIXe et XXe siècles : un échec ?, 2005). Bien que le départ d'Alain Madelin et de ses Démocrates libéraux en 1998 fut un tournant pour l'UDF, cela n'eu pas pour corollaire "une refondation et une réorientation" (cf. Nicolas Sauger, Rompre l'union : Démocratie libérale en 1998. Contribution de l'impact de l'organisation des partis sur leur propre unité, 2002 et Les scissions de l'UDF (1994-1999) : unité et dissociation des partis, mécanismes de transformation de l'offre partisane, 2003 ; et Julien Fretel, Sociologie des réseaux de la Nouvelle UDF, 2004 ; Alexis Massart, L'Union pour la démocratie francaise, 1999). De plus, les proclamations d'un discours plus social et humaniste n'est pas étayer ; quand à "l'indépendance" de l'UDF, les faits contredisent cette assertion au delà des polémiques révélé depuis la campagne de Bayrou aux présidentielles de 2007.

... mais bien plus par ce qu'y n'y est pas, sur ce qu'il omet : l'histoire du centrisme, les débats épistémologiques à son sujet au sein des disciplines telles l'histoire ou les sciences politiques.

Bref, cet article est partial et le restera en dépit des modifications de facade tant qu'il n'y aura pas une partie sur les débats autour de l'idéologie du centrisme et par pays l'histoire de ce courant de pensée, ses acteurs et partis, ses genèses, ses suites, etc.

Je tenterai bientôt d'élaborer et de contribuer à cette page en créant un premier paragraphe sur l'idéologie, les valeurs du centrisme ainsi que les débats épistémologiques qu'il provoque chez les chercheurs puis d'enrichir les paragraphes suivants par pays, surtout celui de la France.

Amicalement. --82.235.32.229 10 avril 2007 à 21:49 (CEST)Répondre


Je trouve que tu as fait au bon boulot, Alibaba : la présentation des différents courants est enfin claire. Il y a juste la phrase "L'UDF se définit comme un parti centriste" qui m'a surprise. En vérifiant sur leur site, les seuls textes où l'on trouve le mot centrisme sont les discours de Bayrou :) J'ai demandé une ref mais il faudrait sûrement reformuler.
Ce qui manque maintenant dans l'article, comme le souligne l'IP ci dessus, c'est un paragraphe sur les valeurs du centrisme.
Autre chose : est ce que la définition trotkiste a quelque chose à faire ici ? Si elle doit être gardée, ne serait elle pas mieux placée dans une page d'homonymie ?
Mica 5 mai 2007 à 08:11 (CEST)Répondre

en-dehors du débat entre alibaba et son contradicteur modifier

J'ai effectué quelques modifications : - Je ne définis pas le modem comme le plus central (à mon avis, il est de centre-gauche) mais comme le plus indépendant. - J'ajoute le nouveau centre dans les partis qui héritent de la démocratie-chrétienne. - J'ai ajouté des noms de représentants du PRV et supprimé Borloo de ceux du PRG - J'ai supprimé Santini des socio-démocrates du PS, je l'ai remplacé par Delors.

Ben voyons... Le Modem, centre gauche ! Cette page centrisme est assez médiocre et nie les ouvrages historiques, sociologiques sur le centrisme. La preuve la plus flagrante : dans la biographie, premier ouvrage : Alexandre Vatimbella, "Le Centrisme, la politique du juste équilibre", CREC Editions, 2009 (sic). Un ouvrage militant... Décidément...
Le MoDem est très difficilement définissable car il lie 2 courants qui s'opposent un peu (on le voit d'ailleurs par ses élections régionales et les confrontations). - Loreleil [d-c]-dio 2 février 2010 à 21:29 (CET)Répondre

Le PS c'est évidemment le centre-gauche modifier

Ne pas refléter sur wikipedia la dérive des partis européens socio-démocrates (PSE) qui sont tous passés au centre voire au centre-droit sur certaines questions notamment économiques, c'est se moquer du monde. 78.196.93.135 (discuter) 3 janvier 2017 à 21:56 (CET)Répondre

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