Discussion:Association pour l'étude du pic pétrolier et gazier

Dernier commentaire : il y a 17 ans par Archeos dans le sujet Réponse aux frayeurs ci-dessus
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Peut-on mettre une rubrique sur les critiques émises à l'égard de l'ASPO modifier

ASPO : la fraude ?

Les membres de l'Association pour l'Etude du Pic du pétrole (ASPO) sont subjectifs voire douteux. Leur message tacite est de faire accepter l'actuel choc pétrolier sous prétexte de dénonciation des évaluations optimistes de certaines compagnies pétrolières. Ces dernières auraient en effet tendance à vanter leur capacité de production pour bénéficer d'actions en hausse et de prêts bancaires. Mais donner l'alerte sur l'épuisement en cours des réserves pétrolières ne bénéficie-t-il pas désormais à ces compagnies, vue la hausse des prix que cette panique engendre (pour la cinquième fois depuis l'histoire de l'industrie du pétrole) ?

Le site [[1]] nous informe que ses membres sont "tous anciens hauts responsables de la prospection de groupes pétroliers tels que Fina, Total ou Shell". En guise d'analyse, on n'a droit qu'aux suppositions bien pâles d'un participant d'une réunion de l'ASPO, qui n'est rien d'autre que Matthew Simmons, un banquier d'affaires, conseiller du vice-président américain Dick Cheney au sein de la task force chargée en 2001 d'élaborer la politique énergétique de l'administration Bush !

"mon analyse personnelle me porte à croire que le pic est déjà là, à portée de main, et pas à plusieurs années devant nous. Si j'ai tort, eh bien j'ai tort. Mais si j'ai raison, les conséquences seront imprévisibles et dévastatrices. "

Et le journal La Décroissance (septembre 2005, "L'après-pétrole commence"), dont les buts de sobriété et de respect de l'environnement sont nobles, se laisse naïvement séduire par l'idée de la survenue prochaine du point de production maximale sans apporter plus d'éléments objectifs. Il dit tout bonnement se sentir conforté dans cette thèse par le fait que le cours du pétrole connaît une envolée (67 dollars en août contre 45 il y a un an!), alors qu'il ne s'agit sans doute que de frénésie boursière sans fondement, voire d'une manipulation des businessmen et fauteurs de guerre américains. Enfin, il gobe les dires d'un membre de l'ASPO soi-disant présent lors d'une réunion (secrète) du Bilderberg en mai 2005 à Rottach-Egern, et disant avoir obtenu des informations sur place selon lesquelles les plus hauts dirigeants de l'industrie discutaient de savoir comment "empêcher le public de connaître la vérité sur la diminution des réserves du pétrole". Cela ne ressemble-t-il pas à une fausse fuite ? N'est-on pas inondé dans nos médias audiovisuels par la crise du pétrole?

Une idée : si on taxait énormément les bénéfices pétroliers, les prix ne finiraient-ils pas par baisser ?

[[2]] [[3]]

la théorie du complot ? ça cadre mal avec la baisse des découvertes ; et la flambée des cours ne bénéficie aux compagnies pétrolières que si on pense qu'il reste encore beaucoup de pétrole, sinon tout le monde risque de se détourner de cette source d'énergie (et donc de faire baisser les prix). archeos 16 septembre 2005 à 08:48 (CEST)Répondre

L'amateur d'aéroplanes 30 décembre 2005 à 00:42 (CET) Je signale cette article de Corentin de Salle, Le croquemitaine de la pénurie pétrolière : http://www.atlantis.org/publications_desalle037.html qui pense qu'il s'agit plutot du "politiquement correct écolo".Répondre

Un groupe Vert ( dont je n'avais jamais entendu parler en France) à réussi à le censurer sur un journal La Libre Belgique :

“Suite aux nombreuses réactions de lecteurs, la direction de la rédaction de La Libre Belgique a décidé de ne plus publier les chroniques de M. De Salle. RESPIRE asbl, qui avait interpellé ce journal dans un article (Illusions croissantes) signé avec l’émission de radio “Objecteurs de croissance” et les collectifs JCC et RAP, se réjouit de constater que les lecteurs actifs peuvent encore avoir une influence sur leurs médias. Cependant, les membres de RESPIRE asbl regrettent que La Libre Belgique n’ait pas publié cet article collectif et que le thème vital de la décroissance de la consommation reste largement délaissé dans ses colonnes.”

son analyse est tout à fait juste, mais pour l'instant les ressources alternatives ne sont pas trouvées. archeos


"Une idée : si on taxait énormément les bénéfices pétroliers, les prix ne finiraient-ils pas par baisser ?" Je ne vois pas pourquoi, ca aurait tendence a faire baisser l'offre puisque ca rendrait les investissements moins rentables, donc ca ferait plutôt monter les prix. sur quoi vous basez vous pour affirmer le contraire?
S'agissant des ressources altenratives : si il existait une énergie capable de se substituer au pétrole pour fournir des carburants liqudies pour les transports (le vrai pb c'est ça : pas un manque d'énergie, un manque de carburant liquide) il y a a bien longtemps que le Japon, pour ne citer qu'un exemple, s'en servirait.
--Le fourbe et cruel Raminagrobis 20 août 2006 à 12:56 (CEST)Répondre

Réponse aux frayeurs ci-dessus modifier

Je viens de suivre une conférence donnée par une journaliste de La Décroissance, dont l'exposé était tout sauf naïf. Je vois donc d'un bon oeil que les propos ci-dessus restent bien en page de discussion.

Une précision : la courbe pratique du pic du pétrole confirme les prédictions de l'ASPO d'année en année, et l'adhésion au modèle théorique de King Hubbert .

  Ultrogothe - ¡Hola! 18 janvier 2007 à 10:42 (CET)Répondre

juste pour rester clairs : la production pétrolière continue à augmenter d'année en année (jusqu'en 2006 du moins, on verra pour 2007 dans douze mois). Donc le pic est encore devant nous. Archeos ¿∞? 18 janvier 2007 à 11:49 (CET)Répondre
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