Discussion:Académie royale de chirurgie

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Fusion avec Académie nationale de chirurgie ? modifier

Il me semble que le contenu de cet article pourrait devenir la section "histoire" de l'article Académie nationale de chirurgie, qu'en pensez-vous ? Vinz1789 (d) 14 avril 2010 à 11:21 (CEST)Répondre

Académie de chirurgie et Académie royale de chirurgie modifier

Avant de devenir l'académie royale de chirurgie au milieu du 18 ème s. cette institution était appelée académie de chirurgie et dans l'esprit des lumières et du renouveau de la science imprimait des publications disponibles actuellement à la bnf. 62.112.31.13 (discuter) 19 février 2024 à 16:39 (CET)Répondre

pourquoi ne pas FUSIONNER académie royale de chirurgie et nationale de Joelle STIEVENARD modifier

Pour de multiples raisons juridiques philosophiques et scientifiques...

Il s'agit d'une institution relevant du cadre juridique de ce qu'il est convenu d'appeler la France d'Ancien Régime et de la France monarchique du siècle des lumières, institution néanmoins propre a l'ensemble du continent européen.
Le statut des professions paramédicales et médicale est fort différent dans l'Ancien Régime selon le temps et l'espace et le type de profession.
Avant l'essai de rationalisation des lumières, la France présentait un visage d'administration juridique différent , provenant de la centralisation post-féodale, et présentait des divergences notamment entre pays d'Etat et de Généralité (enregistrement des diplômes, hypothèse); en outre, le sud de la France avait conservé NOTAMMENT AU NIVEAU MUNICIPAL , un système de gouvernement différent,  faisant référence notamment au consulat (romain) (enseignement universitaire plus développé pharmaciens: hypothèse? concours hospitaliers), il y avait également de nombreuses enclaves ne relevant pas du Royaume de France.
La législation s'appliquant à la profession de chirurgien dans l'ensemble semble avoir largement dépendu du système des corporations, tant dans l'organisation de cours, stages et examen, mais pas uniquement à titre d'exemple les chirurgiens hospitaliers  (Paris, stage à l'hôtel-Dieu). Quant aux chirurgiens militaires, ils recevaient une instruction différente dans leur régiment, ou à l'armée, et pratiquaient une chirurgie invasive plus importante dans des hôpitaux militaires permanents ou de campagne que les chirurgiens et barbiers, le 18 ème s. étant un siècle calme du point de vue de l'art de la guerre, les chirurgiens militaires ont occupé des postes municipaux civils, les hôpitaux militaires se sont développés notamment en Angleterre, on connait relativement bien les hôpitaux de Porthmouth et de Plymouth ( à différencier parfois à certaines époques des hospices pour invalides et retraités). le statut du chirurgien D'Ancien régime dépendait donc de l'existence d'une corporation, de son union avec d'autres métiers (large éventail), de l'existence d'un hôpital, de la qualité de son infrastructure (salles, matériel chirurgical à disposition),  de la  qualité de la campagne et du type de clientèle y résidant (médecine libérale plus importante qu'aujourd'hui, importance du curé dans le contrôle et des cours de justice dans l'enregistrement des diplômes).
 Le 18 ème s. étant celui des lumières philosophiques, le statut des chirurgiens a évolué, l'académie de chirurgie, puis l'académie royale de chirurgie a le mérite de désenclaver la profession de chirurgien du monopole des corporations urbaines, il s'agit d'un premier pas vers une centralisation parisienne des connaissances et des contrôles grâce, notamment à la publication de mémoires, aux développement des dissections (jardin botanique du Roi) et de leur protocole; on constate "mutatis mutandis",  l'existence d'une réforme semblable en Angleterre de 1745 à 1800, dans la séparation des chirurgiens et des barbiers et le développement du royal College of Surgeons. Néanmoins l'état de la médecine et de la chirurgie semble encore présenter un visage peu scientifique, en tous les cas fort différent de celui de la science positiviste du 19 ème S., résultant de l'expérimentation clinique et des progrès de la biologie  et de la chimie (épidémie de choléra et pasteurisation, asepsie et antisepsie, hospitalisation obligatoire). 
   En faveur de la réforme de la chirurgie au 18 ème S. , il faut signaler l'impact important de l'anatomie et de la dissection pour les chirurgiens et sages-femmes (mannequin machine d'Angélique du Coudray, sage-femme de la Reine, cires ...), sans oublier malheureusement le souci de signaler des casi extraordinaires certes statistiques mais parfois quelque peu étranges (cabinet de curiosités), souci propre à la science d'Ancien -Régime, ou plutôt à la pratique d'Ancien-Régime qui exclut , semble t'il l'expérimentation systématique et la science des protocoles scientifiques ( à titre d'exemple, exceptions pour certaines ventes d'instruments scientifiques, résultats  normaux chiffrés avec variables).
 En tout état de cause, il semble donc intéressant de dissocier les deux institutions qui ont des résultats fort différents, les uns résultant de siècles de pratique et de quelques lumières, les autres adoptant systématiquement les processus de la science anglaise déjà fort visible au 17 ème S. 
 Joëlle STIEVENARD 62.112.31.13 (discuter) 26 février 2024 à 15:00 (CET)Répondre
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