Discussion:×Tritordeum

Dernier commentaire : il y a 4 ans par 2A02:A03F:A70F:DB00:E1FA:56F1:5992:5B3B
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La fusion des deux protoplastes nécessitant l’implication de colchicine qui « est connue pour bloquer la division cellulaire » (1) dans la génétique, est parfois contestée. Il faut dire que 1 milligramme de cette matière est toxique et 4 milligrammes sont mortels (voir Wikipédia à colchicine) . Ce travail sera sembleble pour le tritordeum et la triticale, ces termes qui condense les deux appellations latines Triticum/froment et Secale/seigle ou Hordeun/orge sont des hybrides interspécifiques. Le blé/seigle est découvert en 1876. Ce n’est que dans les années 1920 que la stérilité a pu être levée grâce à la colchicine par des sélectionneurs allemands. Les premières homologations datent des années 1980 (2). Même exemple venu en 2006 sur le marché, le tritordeum est une exclusivité de la firme Agrasys de Barcelone. Il a été l’aboutissement d’un long travail commencé dans les années 1970 à Cordoue. Il a démarré avec quatre-vingt lignées de blé dur et plus de cent lignées d’orge. Les premiers croisements donnèrent naissance à plus de 250 lignées. Finalement c’est une orge sauvage, hordeum chilense, trouvée lors d’une des cinq expéditions réalisées en Amérique du Sud qui sera le bon coup de pioche (site Tritordeum).

(1) Philippe JOUDRIER, OGM, Pas de quoi avoir peur !, éd. Le publieur, 2010, 260 pages.
(2) Gaël MONNERAT, Triticale 2.0, UFA Revue (CH) , 06-2014 , p. 42.
Fichier:Les croisements pour obtenir Triticale et triordeum
Fichier JPG à proposer

— Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 2A02:A03F:A70F:DB00:E1FA:56F1:5992:5B3B (discuter), le 31 mars 2020 à 11:02 (CEST)Répondre

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