Discussion:Écoute active

Clarifier la pratique d'écoute

(Je suggère d'insérer ceci dans le texte :)

Pratiques adéquates :

• Reformuler les propos, d'abord avec des termes propres à l'écouté, puis avec des variantes éclairantes.
• Refleter le non verbal et l'émotion derrière les propos.
• Maintenir les silences, et les rompre qu'au rétablissement d'un contact visuel soutenu avec l'écouté.
• Questionner pour ouvrir et approfondir, ou inviter l'écouté à décrire le dernier point touché. Généralemment, ce sont les derniers mots prononcés par l'écouté qui sont garants du sujet qu'il demande inconsciemment (ou consciemment) d'approfondir.
  • Les questions doivent être ouvertes, i.e. en laissant place à une réponse élaborée et non à une réponse de type oui, ou non.
  • Les questions doivent être neutres, i.e. sans fond d'interprétation ni de jugement de valeur.
  • Les questions doivent être fluides avec les propos, i.e. dans la continuité de ce qui est partagé, sans entraver le contenu.
• Synthétiser ou inviter l'écouté à le faire, lorsque la discussion semble vouloir se boucler.

• Démontrer de l'empathie, ou communiquer visuellement ou verbalement sa compréhension.

Pratiques à éviter :

• Conseiller
• Supporter
• Sympatiser
• Investiguer et chercher à comprendre, ou questionner pour nourrir sa propre analyse et pour obtenir les informations manquant à sa propre compréhension de la situation. L'objectif n'est pas la compréhension de l'écoutant mais la compréhension de l'écouté avec lui-même. Les questions d'investigation coupent et éloignent généralement avec ce que l'écouté a bâti comme contenu. L'écoute active ne demande pas à l'écouté de mettre en contexte l'écoutant. L'écoutant peut reflèter les propos et les émotions sans comprendre la situation. En écoute active, démontrer de l'empathie ne veut pas dire chercher la compréhension mais plutôt la communiquer à mesure qu'elle vient, sans influencer ou interférer avec ce que communique l'écouté.

• Juger, interpréter, ou inclure ses propres idées préconçues, valeurs, grilles d'analyses psychologique ou toute tentative d’interprétation.
• Suggérer (diriger le contenu)

(Quelques corrections devraient être ainsi apportées, notamment la fusion avec le sous-titre "Comment être en écoute active ?" et la reformulation de : "L'écoute active est plus fine que la reformulation en ce qu'elle ne se limite pas à dire autrement ce qu'une personne vient d'exprimer, mais de décoder la dimension affective généralement non verbalisée." Le concept de reformulation est un outil utilisé en écoute active, mais il est vrai, il doit être accompagné de plusieurs autres outils. Je suggére donc de réécrire cette phrase, en précisant que cet outil est généralement le plus connu mais aussi le plus superficiel. --Leon Talbot (d) 23 juillet 2008 à 04:35 (CEST)

Je suggère que tu as raison :-) Ça nous délesterait de l'article reformulation et ça encouragerait à apporter du contenu aux composantes de l'écoute active. --Glaviot (d) 5 mai 2009 à 23:40 (CEST)

Retirer partie non pertinente

« Si cette manière de s'effacer en suivant un plan pré-établi peut avoir une logique dans le cadre d'une relation thérapeutique, elle est trompeuse dans un rapport « normal » : la personne écoutée n'en est pas consciente. [...] toute à fait adaptée aux dérives perverses, petites ou grandes. »

D'une part, le "peut avoir" n'a pas lieu d'être, l'écoute active a une logique dans le cadre d'une relation thérapeutique. Aucun doute là dessus.
D'autre part, est-on obligé de sombrer vers un scénarion de "dérive perverse" (petites ou grandes, ou l'art de la précision qui ne veut rien dire...) ?
Globalement, ce paragraphe pousse le lecteur à croire que l'écoute active est une pratique de manipulation dont il faut se méfier, et dont les résultats thérapeutiques restent encore à prouver.

Je propose de supprimer cette partie inutile, subjective et infondée. --Glaviot (d) 5 mai 2009 à 23:36 (CEST)

Qui présenter comme "créateur" ?

Une petite incohérence entre les 2 passages suivant: 1) Début de la page: "L'écoute active est un concept développé par le psychologue Thomas Gordon". 2) Sous la citation: "Carl Rogers, psychologue humaniste, créateur de l'écoute active" Je comprends bien que les travaux de l'un ont été continués par l'autre pour arriver à sa forme aboutie. Mais ce serait peut-être mieux de présenter alors une "double paternité". Ou bien mettre plus en avant la paternité de Carl Rogers, qui me semble-t-il est plus souvent nommé par d'autres sources comme le "créateur". Peut-être serait-ce bien de dire quand le terme "écoute active" est apparu. DavidGoet (discuter) 13 novembre 2022 à 12:18 (CET)