Didier Castella

conseiller d'État du canton de Fribourg, en Suisse

Didier Castella
Illustration.
En 2019.
Fonctions
Conseiller d'État du canton de Fribourg
En fonction depuis le
Législature 2017-2021, 2022-2026
Département Institutions, agriculture et forêts
Prédécesseur Marie Garnier
Député au Grand Conseil du canton de Fribourg
Législature 2012-2016, 2017-2021
Président du PLR fribourgeois
Biographie
Date de naissance (54 ans)
Lieu de naissance Canton de Fribourg
Nationalité suisse
Parti politique Parti libéral-radical
Diplômé de Université de Fribourg
Profession Scientifique

Didier Castella, né le à Riaz (originaire de Haut-Intyamon) est une personnalité politique fribourgeoise, membre du Parti libéral-radical (PLR). Il est conseiller d'État du canton de Fribourg, à la tête de la Direction des institutions, de l'agriculture et des forêts, depuis .

Biographie modifier

Didier Castella naît le à Riaz, dans le district de la Gruyère. Il est originaire d'une autre localité fribourgeoise du même district, Neirivue, dans la commune de Haut-Intyamon. Il a deux frères. Son père, Pascal Castella est inspecteur forestier, tandis que sa mère, née Jacqueline Moret, est secrétaire à l'inspection des forêts[1].

Après sa scolarité à Bulle puis à Gruyères, il obtient une maturité gymnasiale de type scientifique à Bulle en 1989. Il poursuit ses études à l'Université de Fribourg, où il décroche un diplôme en physique en 1996 puis un doctorat en physique des matériaux en 1999. Il obtient encore par la suite plusieurs certificats en management[1].

Après avoir travaillé pour Boschung Mecatronic à Granges-Paccot et l'Office fédéral de l'armement, il est responsable de 2012 à 2018 du système de management environnemental au secrétariat général du Département fédéral de la défense[1],[2],[3]. Il préside également le sénat de l'Université de Fribourg de 2016 à 2018[4],[1].

Victime d'un accident de quad le 23 juillet 2016 au Canada, il se remet de 18 fractures et passe plusieurs mois en chaise roulante[5],[3].

Il est divorcé et père trois filles[1],[2].

Il habite à Gruyères[1]. Il vivait en 2018 à Pringy, dans le district de la Gruyère[2].

Parcours politique modifier

Il participe à partir de 1986 aux Jeunes libéraux-radicaux de la Gruyère[1]. À l'âge de 20 ans, il devient président de la société de jeunesse[4].

Il est membre du Conseil communal (exécutif) de la commune de Gruyères de 2000 à 2011 et en est le vice-syndic à partir de 2001[1]. Il devient député au Grand Conseil du canton de Fribourg en 2011, puis président du parti libéral-radical fribourgeois de 2012 à 2017[2],[6]. Pendant son mandat au parlement fribourgeois, où il est réélu pour un second mandat en 2016[4], il est, selon un portrait du Temps de 2020, « un des plus féroces détracteurs du Conseil d’État »[7].

En 2018, il se présente à l'élection complémentaire au Conseil d'État fribourgeois visant à remplacer la démissionnaire des Verts Marie Garnier. Arrivé en tête du premier tour le [8], bénéficiant du soutien de l'ensemble de la droite[9], il est élu à l'issue du second tour le avec 32 448 voix, plus de 7 000 voix devant la socialiste Valérie Piller Carrard[10], qui n'est pour sa part pas soutenue par les Verts[9]. Il prend la tête de la Direction des institutions, de l'agriculture et des forêts le [11]. Il est réélu au second tour, avec le meilleur résultat de l'ensemble des candidats, le après être arrivé en troisième position à l'issue du premier tour[12],[13]. Il préside le Conseil d'État en 2023. Il reprend les dossiers de la Verte Sylvie Bonvin-Sansonnens, atteinte d'un problème de santé, à partir de [14].

Notes et références modifier

  1. a b c d e f g et h « Didier Castella, Conseiller d'État », sur site officiel du canton de Fribourg (consulté le )
  2. a b c et d « Qui est Didier Castella, 100e conseiller d'État fribourgeois? », La Liberté,‎ (lire en ligne)
  3. a et b Yan Pauchard, « Didier Castella: «Il est temps de donner sa véritable place au canton de Fribourg» », Le Temps,‎ (lire en ligne)
  4. a b et c Yan Pauchard, « Didier Castella: «Ne craignons pas les décisions impopulaires» », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  5. Magalie Goumaz, « Didier Castella, président de parti: comment mener campagne depuis l'hôpital », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  6. (de) Patrick Mülhauser et Matthias Haymoz, « Eine Funiculaire-Fahrt mit den Kandidierenden », sur SRF.ch,
  7. Yan Pauchard, « Didier Castella, le fonceur du gouvernement fribourgeois », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  8. « Un second tour départagera le PLR et le PS pour le Conseil d'État fribourgeois », sur rts.ch, (consulté le )
  9. a et b Yan Pauchard, « Divorce consommé entre écologistes et socialistes à Fribourg », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  10. Claire Pasquier, « La droite triomphe à Fribourg », Le Temps,‎ (lire en ligne)
  11. « Didier Castella satisfait de ses premiers mois au gouvernement », sur www.laliberte.ch (consulté le )
  12. « L'alliance de droite triomphe à Fribourg, le PS perd un siège », sur rts.ch, (consulté le )
  13. « Ballottage général pour l'élection au Conseil d'État fribourgeois, l'alliance de gauche cartonne, soupe à la grimace au Centre », sur rts.ch, (consulté le )
  14. « La ministre fribourgeoise Sylvie Bonvin-Sansonnens en retrait pour motif de santé », sur Radio télévision suisse, (consulté le )

Liens externes modifier