Debod

site archéologique en Égypte

Debod (arabe ﺩﭔوﺩ) est un district villageois de Basse-Nubie situé à quinze kilomètres au sud de Philæ, sur la rive occidentale du Nil. Le lieu est devenu célèbre grâce au temple ptolémaïque de Debod. Après la construction du nouveau barrage d'Assouan, le village a été submergé par les eaux du lac Nasser.

Debod
Ville d'Égypte antique
Debod
Le temple d'Amon vers 1862
Noms
Nom égyptien ancien
tAO6t
O49
(T3-ḥwt)
Nom grec Παρεμβολή
Nom arabe ﺩﭔوﺩ
Administration
Pays Drapeau de l'Égypte Égypte
Région Haute-Égypte / Basse-Nubie
Géographie
Coordonnées 23° 54′ nord, 32° 51′ est
Localisation
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Debod
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Debod

Une seule inscription portant le nom de Séthi II montre qu'une construction se trouvait déjà ici sous le Nouvel Empire. Mais ce n'est qu'à l'époque tardive qu'un lieu semble avoir été situé ici, comme le suggèrent les découvertes faites dans le cimetière voisin. De nombreux chercheurs ont supposé que Debod était le Parembole romain[1], où la Legio II Traiana avait été stationnée comme armée de frontière du IIe au Ve siècle de notre ère[2].

William John Bankes a supposé que l'île de Barambroum, située en face de Debod, conservait encore le nom antique de Parembole[3]. Richard William Howard Vyse a déclaré avoir vu des ruines isolées au nord de Debod, qu'il a considérées comme des vestiges du fort romain. Günther Roeder a mis en doute l'existence de ces ruines et a cherché Parembole à 3,8 kilomètres au sud, dans la forteresse romaine du Ouadi Gamr[4].

Notes et références modifier

  1. Parembole (en grec ancien Παρεμβολή, camp militaire) était un fort romain frontalier entre l'Égypte et la Nubie, situé sur la rive occidentale du Nil, en Basse-Nubie, au sud d'Assouan.
  2. Notitia dignitatum partibus orientis, XXVIII, 19 Notitia dignitatum partibus orientis online.
  3. Patricia Usick, Adventures in Egypt and Nubia. The Travels of William John Bankes (1786–1855), Londres, The BM Press, (ISBN 0-7141-1803-6), p. 103.
  4. Günther Roeder, Les Temples immergés de la Nubie: Debod bis Bab Kalabsche, vol. 1, p. 6–7.

Bibliographie modifier

  • M. Almagro, El templo de Debod, Madrid, Instituto de Estudios Madrileños, .
  • M. Almagro, R. Griño, A. Almagro, Sobre la colocación de dos fragmentos de dinteles grabados con jeroglíficos de la puerta de la capilla de Azakheramón en el templo de Debod, dans : Trabajos de Prehistoria, volume 28, 1971, p. 211–222.
  • François Daumas, Philippe Derchain, Debod, textes hiéroglyphiques et description archéologique, Le Caire, Centre de documentation et d'études sur l'ancienne Égypte, coll. « Collection scientifique. Temples », .
  • R. Fort, El templo de Debod. Soluciones a su deterioro, dans : Restauración y Rehabilitación, volume 10, 1997, p. 18–23.
  • A. Hernández Marín, Las inscripciones de Mut en el templo de Debod, dans : Boletín Informativo de Amigos de la Egiptología, volume 26, 2005, p. 22.
  • S. Herráez, Obras de rehabilitación del templo de Debod,,dans : Liceus, volume 4, 2002.
  • C. Jambrina, El viaje del templo de Debod a España,dans : Historia, volume 16, 2000, p. 286.
  • M. Jaramago, Dioses leones en el templo de Debod, dans : Revista de Arqueología, volume 65, 1986.
  • M. Jaramago, El templo de Debod: factores de degradación, dans : Revista de Arqueología, volume 88, 1988.
  • M. Jaramago, ¿Un Mammisi en el templo de Debod?, dans : Boletín de la Asociación Española de Egiptología, volume 3, 1991, p. 183–187.
  • M. Jaramago, Sobre el origen ramésida del santuario de Amón en Debod, dans : Estudios de Prehistoria y Arqueología Madrileñas, volume 9, 1994, p. 153–154.
  • M. Jaramago, El templo de Debod. Bosquejo histórico de un "monumento madrileño", dans : Historia,volume 16, 1998, p. 265.
  • M. Jaramago, El templo de Debod: recientes investigaciones, dans : Egipto, 200 años de investigación arqueológica, Ed. Zugarto, 1998.
  • M. Jaramago, La capilla de Adikhalamani en Debod: una interpretación política, dans : Boletín de la Asociación Española de Orientalistas, volume 40, 2004, p. 123–133.
  • M. Jaramago, El templo de Debod, una muerte agónica, dans : Muy Historia, volume 15, 2008, p. 85.
  • M. A. Molinero Polo, A. Martín Flores, Le naos de Ptolémée XII pour Amon de Debod, dans : J.-C. Goyon, Ch. Cardin (Hrsg.), Proceedings of the Ninth International Congress of Egyptologists, (= Orientalia Lovanensia Analecta, volume 150.2, 2007, p. 1311–1325.
  • C. Priego, A. Martin, Templo de Debod, Ayuntamiento de Madrid, Madrid, 1992.
  • Real Academia de la Historia, Declaración de Bien de Interés Cultural del Templo de Debod (Madrid),,dans : Informes oficiales aprobados por la Real Academia de la Historia. Boletín de la RAH, volume 204, no 2, 2007, p. 137–138.
  • Günther Roeder, Les Temples immergés de la Nubie: Debod bis Bab Kalabsche, vol. 1, Le Caire, (lire en ligne).
  • Günther Roeder, Les Temples immergés de la Nubie: Debod bis Bab Kalabsche, vol. 2, Le Caire, (lire en ligne).
  • Günther Roeder, Les Temples immergés de la Nubie: Debod bis Bab Kalabsche, vol. 3, Le Caire, (lire en ligne).
  • P. Usick, Adventures in Egypt and Nubia. The Travels of William John Bankes (1786–1855), Londres, British Museum Press, (ISBN 0-7141-1803-6).