De Charybde en Scylla (nouvelle)

De Charybde en Scylla est une nouvelle d'Anton Tchekhov parue en 1884.

De Charybde en Scylla
Publication
Auteur Anton Tchekhov
Titre d'origine
Хамелеон
Langue Russe
Parution , dans
Divertissement no 37

Historique modifier

La nouvelle est publiée initialement dans la revue russe Divertissement, no 37, du , sous le pseudonyme A. Tchekhonte. Une autre traduction française de la nouvelle s'intitule Tomber de Charybde en Scylla[1].

Résumé modifier

L’avocat Kaliakine fait la morale à Gradoussov, le maître de chapelle. Pourquoi a-t-il offensé son client Déréviachkine ? Pourquoi l’avoir traité d’âne en public ? Gradoussov rétorque qu’il ne pouvait plus supporter les interventions incessantes de Déréviachkine pendant les répétitions de chants. Il interrompait les ténors pour parler de Bismarck ou de la guerre russo-turque de 1877-1878.

Pourtant, au début, Gradoussov a essayé de lui faire comprendre, mais depuis que Déréviachkine est devenu secrétaire de la police, il se sent pousser des ailes.

L’avocat Kaliakine demande à Gradoussov de venir s’excuser publiquement, et Déréviachkine retirera sa plainte. Le coupable acquiesce, et les deux hommes se rendent dans la foulée à la taverne.

Déréviachkine est assis au milieu d’un groupe compact. Au premier coup d’œil, on comprend qu’il est un ivrogne et « qu'il était bête mais pas au point de ne pas se considérer comme un homme très intelligent. » Gradoussov s’excuse, mais c’est plus fort que lui, il ne peut pas s’empêcher d’en rajouter, de provoquer à nouveau Déréviachkine et d’insulter les autorités présentes.

Deux semaines plus tard, il est condamné à deux mois de prisons fermes. À l’énoncé, il provoque le juge, idem en appel où il accuse le juge de corruption. Il sera poursuivi pour outrage au tribunal.

Notes et références modifier

  1. Voir Dictionnaire Tchekhov, page 283, Françoise Darnal-Lesné, Édition L'Harmattan, 2010 (ISBN 978-2-296-11343-5)

Édition française modifier