David Thomson (entrepreneur)

David Thomson
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Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (66 ans)
TorontoVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Père
Mère
Nora Marilyn Lavis (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Conjoints
Mary Lou La Prairie (d) (depuis )
Laurie Ludwick (d) (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Benjamin James Thomson Ludwick (d)
Braelin Thomson (d)
Tessa Lys Thomson (d)
Thyra Nicole Thomson (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Blason

David Kenneth Roy Thomson, né le , 3e baron Thomson de Fleet, est un homme d'affaires canadien. Il est considéré par le magazine Forbes comme la plus importante fortune canadienne.

Biographie modifier

David Thomson a d'abord travaillé dans de nombreuses compagnies contrôlées par sa famille. Il a d'abord été gérant d'un magasin La Baie en banlieue de Toronto, puis a été président de la chaîne de magasins Zellers. Il a également fondé la firme d'immobilier Osmington, indépendante de l'empire Thomson. La firme fait aujourd'hui partie du conglomérat qui détient les Jets de Winnipeg, équipe de hockey de la LNH[1].

C'est à son père, l'homme d'affaires Kenneth Thomson, dont il hérite en 2006, qu'il doit sa fortune. En 2002, il lui succède à la tête du groupe éditorial The Thomson Corporation, devenu Thomson Reuters en 2008 après le rapprochement avec l'agence de presse Reuters. En tant que fils aîné, il est également le 3e porteur du titre nobiliaire de baron Thomson of Fleet.

En 2012, il est classé dix-septième fortune mondiale avec 25,5 milliards de dollars américains[2] par Forbes, et serait à ce jour l'homme le plus riche du Canada.

Avec son frère, le pilote Peter Thomson et sa sœur, l'actrice Taylor Thomson, ils contrôlent Thomson Reuters à travers une holding appelée The Woodbridge Company.

Vivant à Toronto, David a été fiancé avec l'actrice canadienne Kelly Rowan après un premier divorce.

Il maintient un profil bas dans sa vie publique, n'ayant donné qu'une seule entrevue, en 2006, pour le compte du journaliste James Fitzgerald du New York Times, qui préparait alors un livre sur l'école d'élite torontoise qu'ils ont tous les deux fréquentée. Il y porte un jugement sur ses pairs du milieu des affaires, notamment sur leurs valeurs familiales et leurs liens avec la culture[3].

Notes et références modifier

  1. « Winnipeg, une recrue qui devra faire ses preuves », La Presse,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. Selon Forbes| David Thomson & family, "The World's Billionaires", forbes.com, 2012
  3. (en) Ian Austen, « In Canada, the Torch Is Passed on a Quiet but Profitable Legacy », The New York Times,‎ (lire en ligne  , consulté le ).

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier