David Ross McCord

avocat canadien
David Ross McCord
David Ross McCord en 1862 par William Notman
Fonction
Conseiller du roi
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 86 ans)
GuelphVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
Abréviation en botanique
McCordVoir et modifier les données sur Wikidata

David Ross McCord, né à Montréal (Québec) le 18 mars 1844 et mort à Guelph, (Ontario) le 12 avril 1930, est un avocat et un collectionneur canadien. Sa collection personnelle a permis de fonder le Musée McCord en 1921.

Biographie modifier

David Ross McCord est né à Montréal le 18 mars 1844[1]. Il est le fils du juge John Samuel McCord et d’Ann Ross[1].

Il fait ses études secondaires au High School of Montreal et poursuit ensuite ses apprentissages au McGill College, où il obtiendra une licence en droit civil en 1867[2]. En 1868, il est reçu au Barreau[2].

McCord meurt le 12 avril 1930 à Guelph en Ontario[3].

Philanthropie modifier

À l’importante collection rassemblée par son grand-père paternel, Thomas McCord, et son père, John Samuel McCord, David Ross McCord entreprend, vers 1880, d’y ajouter ses propres acquisitions[réf. nécessaire]. Ne ménageant ni son temps ni sa fortune, il cherche à travers le Canada les objets les plus beaux et les plus significatifs sur le plan historique[réf. nécessaire]. Peu à peu, un projet s’échafaude dans son esprit : fonder un musée d’histoire canadienne à Montréal. Animé par cette idée, McCord offre des visites de la demeure familiale, une bâtisse alors nommée le Temple Grove[4]. Une portion du terrain de cette résidence est d’ailleurs aménagée de façon à répliquer le champ de bataille des plaines d’Abraham à Québec[5]. Au fil des ans, la collection qu’il conserve et qu'il continue de faire croître devient trop imposante pour demeurer dans un espace domestique[6]. Dès 1909, il souhaite offrir sa collection à l’Université McGill[6]. Les instances de cette dernière sont d’abord réticentes, craignant que le projet muséal de McCord amène un fardeau financier imposant[6]. Finalement, en 1919, l’Université McGill accepte le don de la collection personnelle de McCord qui se compose de plus de 15 000 items[7]. Deux ans plus tard, le 13 octobre 1921, le Musée national McCord ouvre ses portes au public dans la maison Jesse Joseph[8]. McCord consacra donc à peu près toute sa vie et sa fortune au profit de cette cause. Il collectionna les artefacts qui en sont représentatifs et s'intéressa particulièrement aux trois peuples fondateurs du pays : les Français, les Britanniques et les Autochtones.

Notes et références modifier

  1. a et b « Le Musée McCord – L’histoire d’une passion », Le devoir,‎ , E1 (lire en ligne)
  2. a et b « Biographie – McCORD, DAVID ROSS – Volume XV (1921-1930) – Dictionnaire biographique du Canada », sur www.biographi.ca (consulté le )
  3. « Feu M. D.-R. McCord », Le devoir,‎ , p. 86 (lire en ligne)
  4. (en) Kathryn Harvey, « Location, Location, Location: David Ross McCord and the Makings of Canadian History », Journal of the Canadian Historical Association / Revue de la Société historique du Canada, vol. 19, no 1,‎ , p. 72-73 (ISSN 0847-4478 et 1712-6274, DOI 10.7202/037426ar, lire en ligne, consulté le )
  5. (en) Kathryn Harvey, « Location, Location, Location: David Ross McCord and the Makings of Canadian History », Journal of the Canadian Historical Association / Revue de la Société historique du Canada, vol. 19, no 1,‎ , p. 69 (ISSN 0847-4478 et 1712-6274, DOI 10.7202/037426ar, lire en ligne, consulté le )
  6. a b et c (en) Kathryn Harvey, « Location, Location, Location: David Ross McCord and the Makings of Canadian History », Journal of the Canadian Historical Association / Revue de la Société historique du Canada, vol. 19, no 1,‎ , p. 75 (ISSN 0847-4478 et 1712-6274, DOI 10.7202/037426ar, lire en ligne, consulté le )
  7. « McCord, Famille (P001) - DOCUMENTS NUMÉRISÉS | Fonds | Musée McCord Museum », sur collections.musee-mccord.qc.ca (consulté le )
  8. « Le premier centenaire du McGill », La Presse,‎ , p. 10 (lire en ligne)

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier