Daniel Harris Reynolds

Combattant de la Guerre de Sécession

Daniel Harris Reynolds
Daniel Harris Reynolds
Daniel H. Reynolds

Naissance
Centerburg, État de l'Ohio
Décès (à 69 ans)
Lake Village, État de l'Arkansas
Allégeance Drapeau des États confédérés d'Amérique États confédérés
Arme  Confederate States Army
Grade Brigadier général
Années de service 1861 – 1865
Commandement 1st Arkansas Mounted Rifles
Brigade de Reynolds
Conflits Guerre de Sécession

Daniel Harris Reynolds ( - ) est brigadier général de l'armée des États confédérés au cours de la guerre de Sécession. Il est né à Centerburg, de l'Ohio , mais s'installe successivement en Iowa, au Tennessee , et enfin en Arkansas avant la guerre de Sécession. Il est avocat dans l'Arkansas avant la guerre. Après la guerre, Reynolds reprend sa pratique du droit et est membre du sénat de l'Arkansas pendant un mandat.

Avant la guerre modifier

Daniel Harris Reynolds naît le à Centerburg, en Ohio[1],[2]. Il va à l'université Wesleyan de l'Ohio, à Delaware, en Ohio[3]. Le futur brigadier général confédéré Otho F. Strahl est un camarade de classe. Reynolds fait des études de droit à titre privé, à Somerville, dans le Tennessee. Il est admis au barreau en 1858. Dans la même année, il part à Lake Village, en Arkansas.

Guerre de Sécession modifier

Daniel H. Reynolds devient capitaine de cavalerie dans la milice de l'Arkansas, le 25 mai 1861. Cette unité devient la compagnie A du 1st Arkansas Mounted Rifles dans l'armée des États confédérés et Reynolds devient son capitaine le . Il sert dans cette unité lors de la bataille de Wilson's Creek sous les ordres du colonel Thomas J. Churchill. Après avoir participé à quelques escarmouches dans le Missouri et l'Arkansas et à la bataille de Pea Ridge[4], le régiment est transféré pour servir sous les ordres du major général Earl Van Dorn, opérant à l'est du fleuve Mississippi.

Le régiment combat ensuite, à pied, sous les ordres du lieutenant-général E. Kirby Smith, et, plus tard, sous ceux du général Braxton Bragg[5] au Kentucky et au Tennessee en 1862 et lors de la campagne de Tullahoma. Reynolds est promu commandant dans le régiment le , puis lieutenant-colonel le 1 mai 1862 et colonel le 20 septembre 1863, après la bataille de Chickamauga. Reynolds obtient de nombreuses distinctions pour son service, y compris les éloges de brigadier général Bushrod Johnson pour ses efforts à Chickamauga.

Reynolds est nommé brigadier général le . En avril et en mai, il a le commandement de brigades dans les départements confédérés du golfe et de l'Alabama et de l'est du Mississippi dans le cadre de la garnison à Mobile, en Alabama. Sa brigade fait partie intégrante de la division du brigadier général James Cantey dans l'armée du Tennessee en mai 1864. Elle combat lors de la campagne d'Atlanta, de la campagne de Franklin-Nashville et de la campagne des Carolines.

Reynolds est légèrement blessé lors de la bataille de Franklin au Tennessee, le 30 novembre 1864, où six généraux confédérés sont tués et six autres sont blessés[6]. Il n'a pas officiellement de rapport de la blessure. Il prend part à la bataille de Nashville avec sa brigade qui permet de couvrir la retraite des confédérés de cette bataille.

Il reprend le commandement d'une brigade dans la division du général George D. Johnston en février 1865. Reynolds est frappé par un boulet de canon et perd sa jambe gauche à la bataille de Bentonville, en Caroline du Nord le .

Daniel H. Reynolds est libéré sur parole à Charlottesville, en Virginie, le et gracié le .

Après la guerre modifier

Après la guerre, Reynolds se marie et élève cinq enfants. Il reprend également sa pratique du droit à Lake Village, en Arkansas, et sert au sénat de l'État de l'Arkansas pendant un mandat en 1866-1867.

Daniel Harris Reynolds meurt à Lake Village, en Arkansas, le et est enterré au cimetière de Lake Village.

Voir aussi modifier

Notes modifier

  1. Eicher, John H., and David J. Eicher (en), Civil War High Commands. Stanford: Stanford University Press, 2001. (ISBN 978-0-8047-3641-1). p. 450.
  2. Warner, Ezra J. (en) Generals in Gray: Lives of the Confederate Commanders. Baton Rouge: Louisiana State University Press, 1959. (ISBN 978-0-8071-0823-9). pp. 255-256.
  3. Longacre, Edward G. "Reynolds, Daniel Harris" in Historical Times Illustrated History of the Civil War, edited by Patricia L. Faust. New York: Harper & Row, 1986. (ISBN 978-0-06-273116-6). p. 625.
  4. Sifakis, Stewart. Who Was Who in the Civil War. New York: Facts On File, 1988. (ISBN 978-0-8160-1055-4). pp. 538-539.
  5. Boatner, Mark Mayo, III. The Civil War Dictionary. New York: McKay, 1988. (ISBN 0-8129-1726-X). First published New York, McKay, 1959. pp. 693-694.
  6. James M. McPherson Battle Cry of Freedom: The Civil War Era. Oxford History of the United States. New York: Oxford University Press, 1988. (ISBN 978-0-19-503863-7). p. 812.

Références modifier

  • Bender, Robert Patrick (ed.). Worthy of the Cause for Which They Fight: The Civil War Diary of Brigadier General Daniel Harris Reynolds, 1861–1865. Fayetteville: University of Arkansas Press, 2011. (ISBN 978-1-55728-971-1).
  • Boatner, Mark Mayo, III. The Civil War Dictionary. New York: McKay, 1988. (ISBN 0-8129-1726-X). First published New York, McKay, 1959.
  • Boatner, Mark Mayo, III. The Civil War Dictionary. New York: McKay, 1988. (ISBN 978-0-8129-1726-0). First published 1959 by McKay.
  • Eicher, John H., and David J. Eicher, Civil War High Commands. Stanford: Stanford University Press, 2001. (ISBN 978-0-8047-3641-1).
  • Longacre, Edward G. "Reynolds, Daniel Harris" in Historical Times Illustrated History of the Civil War, edited by Patricia L. Faust. New York: Harper & Row, 1986. (ISBN 978-0-06-273116-6). p. 625.
  • McPherson, James M. Battle Cry of Freedom: The Civil War Era. Oxford History of the United States. New York: Oxford University Press, 1988. (ISBN 978-0-19-503863-7).
  • Sifakis, Stewart. Who Was Who in the Civil War. New York: Facts On File, 1988. (ISBN 978-0-8160-1055-4).
  • Warner, Ezra J. Generals in Gray: Lives of the Confederate Commanders. Baton Rouge: Louisiana State University Press, 1959. (ISBN 978-0-8071-0823-9).