Croncels-Saint-Gilles
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| Division territoriale française | |
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Croncels-Saint-Gilles est une ancienne commune de l'Aube actuellement incluse dans Troyes.
Histoire modifier
Croncels était un faubourg de Troyes formé des communautés de Croncels-Saint-Gilles et Croncels-Saint-Jean. Croncels a formé commune de 1790 au 27 pluviôse An III.
Croncels-Saint-Jean modifier
Citée dès Charles le Chauve (823-877) comme possession de l'abbaye de Montier[1], elle avait un moulin qui était la propriété de l'Hôtel-Dieu-le-Comte. Elle était fortifiée et avait des fossés encore cités en 1431.
Croncels-Saint-Gilles modifier
Elle avait sa chapelle, reconnue en 1139[2] qui devint chapelle de secours de la paroisse Saint-Jean en 1844. Un grand incendie détruisait de nombreuses constructions en 1419, y compris moulins et chapelle, pour ne pas laisser de matériaux aux possibles assiégeants. Cette dernière fut rebâtie, entre le 28 et 30 de la rue, au centre de son cimetière en bois sur un plan de croix latine de 20,5 m de longueur par 5,4 m pour la nef et 16,5 m pour le transept. Elle possédait des peintures sur bois et statues du XVIe siècle[3]. Elle ne résista pas à l'incendie du 14 au , conséquence d'un bombardement.
En 1787, il y avait 298 habitants dont quarante femmes qui travaillaient à la filature du coton[4].
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![Chapelle Saint-Gilles[n 1].](//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/2/24/Chapelle.Saint.Gilles.Troyes.2.png/239px-Chapelle.Saint.Gilles.Troyes.2.png)
Chapelle Saint-Gilles[n 1]. -
Plan de 1679. -
Plan de 1697.
![Chapelle Saint-Gilles[n 1].](/wiki/Fichier:Chapelle.Saint.Gilles.Troyes.2.png)
Mairie royale modifier
Le roi était seigneur de Croncels comme successeur des comtes de Champagne par un édit de 1543. Elle a été réunie à la prévôté de Troyes en 1749. Elle comprenait : Bréviande, pour partie, Croncels-Saint-Jean, la Burie, Laines-Bourreuses, le Pont-de-Lart, la Renouillère, Rozières, Saint-André, Saint-Michel, Sancey, les Hauts et Bas Trévois, Viélainnes, le Petit-Villepart,
Personnalité liée à la commune modifier
- Jean Joly (1650-1740), né sur la commune, sculpteur et fondeur d'art[5].
Notes et références modifier
- Note
- Illustration du Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle par Eugène Viollet-le-Duc.
- Références
- Nicolas Camusat, Promptuarium sacrarum antiquitatum Tricassinae dioecesis…, apud N. Moreau qui dicitur Le Coq (Augustae Trecarum), (lire en ligne), p. 20.
- Charles Lalore, Collection des principaux cartulaires du diocèse de Troyes, vol. 6, Paris, E. Thorin, (lire en ligne), « 194-5 avril 1139 », p. 205.
- [Morel-Payen 1929] Lucien Morel-Payen, Troyes et l'Aube, impr. J.L. Paton, (1re éd. 1909), 327 p., sur gallica (lire en ligne), p. XXIII et 79-82.
- Archives départementales de l'Aube, C1354.
- Société académique de l’Aube, Mémoires de la Société d'agriculture, sciences et arts du département de l'Aube : Musée de Troyes, vol. LXII, t. XXXV, 3e série, Troyes, Imp. Paul Nouel, , 594 p., 23 cm (OCLC 231041824, BNF 32813267, SUDOC 037897926, présentation en ligne, lire en ligne), p. 32.
