Couvent des Trinitaires de Castres

couvent situé dans le Tarn, en France

Couvent des Trinitaires de Castres
Image illustrative de l’article Couvent des Trinitaires de Castres
Le couvent sur le plan de 1674
Présentation
Culte Catholique
Type Couvent
Rattachement Ordre des Trinitaires
Début de la construction 1214
Fin des travaux 1364
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Ancienne province Drapeau du Languedoc Languedoc
Région Occitanie
Département Tarn
Commune Castres
Coordonnées 43° 36′ 19″ nord, 2° 14′ 18″ estApproximativement
Géolocalisation sur la carte : Tarn
(Voir situation sur carte : Tarn)
Couvent des Trinitaires de Castres
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
(Voir situation sur carte : Occitanie (région administrative))
Couvent des Trinitaires de Castres
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Couvent des Trinitaires de Castres

Le couvent des Trinitaires de Castres, aujourd'hui disparu, est un ancien couvent de l'Ordre des Trinitaires situé à Castres, dans le Tarn (France).

Histoire modifier

La première mention de la présence de l'Ordre des Trinitaires à Castres est faite en 1214, lorsque des membres de cet ordre s'installent à l'ancien lieu-dit de Bellecelle, c'est-à-dire à l'ancien emplacement de la ville de Castres. Ils y fondent un premier couvent, sûrement en 1256. Il est détruit en 1359, avant d'être déplacé en 1364 à l'intérieur de l'enceinte de Castres, près de la porte Tolosane. Ils y construisent un imposant édifice, avec un couvent, un hôpital et une église[1].

Le 7 mai 1666, le couvent vend une partie de son domaine compris dans l'enceinte de Castres aux consuls de la ville, pour que ceux-ci agrandissent la place de l'Albinque[2]. L'année suivante, l'architecte toulousain Pierre Mercier construit un nouveau portail pour l'édifice. Lors de la fête de la Trinité du 18 mai 1704, une croix de pierre est plantée au centre du cloître[3].

Le couvent des Trinitaires est vendu comme bien national à la Révolution française, avant d'être détruit. Près de cet emplacement, la prison de Castres est bâtie, ainsi que le palais de Justice et une chapelle[4].

Architecture modifier

Le portail du couvent de 1667 présentait les armoiries de l’ordre de la Trinité, taillées dans la pierre en ronde-bosse et accompagnées d’un opulent décor sculpté. L'église abbatiale était décoré par différents tableaux, dont un de Sainte Agnès et l'autre de Sainte Catherine, tous deux réalisé par un certain François de Toulouse au XVIIe siècle et placés dans le chœur. L'autel de l'édifice était décoré par un tableau représentant le rachat de prisonniers par l'ordre.

La bibliothèque du couvent possédait depuis la fin du XVIIe siècle une riche collection de tableau de saints, comprenant Jésus, Jean le Baptiste, Basile le grand, Augustin d'Hippone, Élie le prophète, Antoine abbé, Saint Benoît, Saint Romuald, Étienne de Grandmont, Jean de Matha, Saint Norbert, François de Paule, Dominique de Guzman, Pierre Célestin, Ignace de Loyola[5],...

Voir aussi modifier

Article connexe modifier

Notes et références modifier

  1. Louis de Lacger, Histoire de Castres et de son abbaye: De Charlemagne à la guerre des Albigeois, FeniXX réédition numérique, (ISBN 978-2-402-19327-6, lire en ligne)
  2. Magloire Nayral, Chroniques et Antiquités castraises
  3. « Erection d’une croix dans le couvent trinitaire de Castres | Généalogie blog » (consulté le )
  4. Magloire Nayral, Biographie castraise, ou Tableau historique, analytique et critique des personnages qui se sont rendus célèbres a Castres ou dans ses environs ... suivie de Chroniques et antiquités castraises, Vidal, (lire en ligne)
  5. Jean-Luc Liez, L'art des Trinitaires en Europe (XIIIe – XVIIIe siècles) (https%3A%2F%2Fhal.univ-lorraine.fr%2Fhal-01791893%2Fdocument&usg=AOvVaw3KOcawNaEOQc0kgNqzJjfy)