Coulange (entreprise)

Coulange est une marque française, connue pour ses vestes de pont, fondée en 1918.

Coulange
logo de Coulange (entreprise)

Création 1918
Fondateurs Famille Coulange
Personnages clés Gérard Baumann
Forme juridique SAS
Siège social Paris
Drapeau de la France France
Directeurs Pierre-Marie Freulon
Société mère Seyder Foncière S.A.S
Site web https://coulange.fr/
Marins français portant des vestes Coulanges
Marins français portant des vestes Coulange

Historique modifier

De la fondation au tournant du siècle modifier

La manufacture de Confections Coulange est une marque française fondée à Mayenne par la famille Caigné au XIXe siècle[1].

Madame Marie-Héloïse Klaiber, née Caigné, se passionne pour la confection de tissus et crée son entreprise à Mayenne. Elle dépose un premier brevet en 1853 dont le titre est « Réseau de dentelle point d’Alençon, dit réseau-rateau ou mieux réseau Klaiber ». Madame Marie-Héloïse Klaiber déposera un second brevet en 1860, « Tissu dit tissu Caigné ».

La marque est nommée Coulange en 1918[2] quand Madame Coulange et ses fils reprennent la manufacture. Cette dernière s’établit rue de Jouvence à Mayenne. La manufacture employait 83 ouvriers au début du XXe siècle.[réf. souhaitée]

L'entreprise grandit tout au long du XXe siècle : en 1975, elle employait 240 personnes.[réf. souhaitée]

L’entreprise de fabrication de vêtements se spécialisa progressivement dans la production de vêtement de technique. Elle parvient à devenir la référence des vestes de quart produites pour la Marine Nationale[3]. Sa griffe est l’étiquette grise posée à l’intérieur avec les mentions : « Coulange, Mayenne, Tissu extérieur Hydrofuge, Nettoyage à sec »[4].

 
Marins Français portant des vestes de pont "Coulange Mayenne"
 
Blousons de mer marine national

Déclin et faillite modifier

Dans les années 2000, confronté à des difficultés financières, le président de la marque Coulange déclara faillite[5]. Les poursuites judiciaires aboutirent à la condamnation de Gérard Baumann, le président de l'entreprise, pour malversations financières. Il fut condamné à deux ans de prison, cinq ans de faillite personnelle et à rembourser près de 900 000 € de dommages aux banques[6].

En 2003, il s'engagea dans des activités financières risquées, utilisant des commandes fictives pour tromper les banques et éviter la faillite inévitable. Malgré ces efforts, l'entreprise fit finalement faillite en 2004[7], entraînant le licenciement de 54 employés. Gérard Baumann fut reconnu coupable d'avoir détourné du matériel et des fonds, ce qui conduisit à sa condamnation[8].

En 2019, la procédure de liquidation fut clôturée en raison d'actifs insuffisants[6].

Relance modifier

En 2022 la marque Coulange est relancé et l'ancienne usine Coulange est prévue pour être démolie à Mayenne, laissant place à des logements sociaux[3].

Notes et références modifier

  1. « Au XVIIIe siècle, le travail du tissage atteint son apogée », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
  2. « La marque Coulange est née en 1918 », sur www.liberation-champagne.fr, (consulté le )
  3. a et b Kristell Le Gall, « À Mayenne. L’ex-usine Coulange bientôt démolie : retour sur l’histoire de ce fleuron du textile », Ouest-France,‎ (lire en ligne)
  4. Nicolas Campitelli, « À Mayenne, l’ancienne usine Coulange va devenir une résidence », LE COURRIER DE LA MAYENNE,‎ (lire en ligne)
  5. « Textile : l'Ouest compte sur ses marques pour résister », sur Les Echos, (consulté le )
  6. a et b Cour de Cassation, Chambre criminelle, du 10 mai 2007, 06-86.455, Inédit (lire en ligne)
  7. « Textile : l'Ouest compte sur ses marques pour résister », sur Les Echos, (consulté le )
  8. « La peine de l'ex-patron de Coulange confirmée », sur laval.maville.com (consulté le )

Articles connexes modifier