Le comté de Baden (en allemand : Grafschaft Baden) est l'un des bailliages communs (en allemand : Gemeine Herrschaft) de l'ancienne Confédération suisse (en allemand : Alte [Schweizerische] Eidgenossenschaft), qui a existé, de 1415 à 1798, sur le territoire du nord-est de l'actuel canton d'Argovie.

Comté de Baden

1415–1798

Description de cette image, également commentée ci-après
Carte de la Confédération des XIII cantons et ses alliés au XVIIIe siècle ; le comté de Baden est indiqué en gris, vers le centre de la carte.
Informations générales
Statut Bailliage commun de l'ancienne Confédération suisse
Histoire et événements
1415 Conquête suisse
1798 Intégration dans le nouveau canton de Baden de la République helvétique
1803 Le canton de Baden devient le canton d'Argovie

Entités précédentes :

Entités suivantes :

Histoire

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Avant 1415, la région correspondant au comté de Baden est un bailliage relevant des Habsbourg depuis la fin du XIIIe siècle. Situé dans une zone triangulaire entre le Rhin et la Reuss, il est administré par un bailli basé à Baden.

En 1415, à la demande de l'empereur Sigismond Ier, la Confédération suisse envahit les terres de Frédéric IV d'Autriche. À l'exception d'Uri qui ne participe pas à l'opération militaire, les membres de la Confédération des VIII cantons conquièrent les territoires de l'actuelle Argovie.

 
Carte du comté de Baden en 1797

Son territoire recouvre :

Il est administré par sept des membres de la confédération (Bern, Glaris, Lucerne, Nidwald, Obwald, Schwytz, Zoug et Zurich), rejoints en 1443 par Uri ; chacun des cantons nomme un bailli à tour de rôle, pour deux ans.

Le comté de Baden était divisé en onze « bailliages » (en allemand : Ämter) : huit dits « bailliages intérieurs » (en allemand : innere Ämter) et trois dits « bailliages extérieurs » (en allemand : äussere Ämter).
Les huit « bailliages intérieurs » étaient les suivants :

  • Le bailliage de Birmenstorf (en allemand : Amt Birmenstorf)
  • Le bailliage de Dietikon (en allemand : Amt Dietikon)
  • Le bailliage de Ehrendingen (en allemand : Amt Ehrendingen)
  • Le bailliage de Gebenstorf (en allemand : Amt Gebenstorf)
  • Le bailliage de Leuggern (en allemand : Amt Leuggern)
  • Le bailliage de Rohrdorf (en allemand : Amt Rohrdorf)
  • Le bailliage de Siggenthal (en allemand : Amt Siggenthal)
  • Le bailliage de Wettingen (en allemand : Amt Wettingen)

Les trois « bailliages extérieurs », dont dépendaient, sur la rive droite du Rhin, les trois paroisses de Hotentengen, Kadelburg et Lienheim, étaient les suivants :

  • Le bailliage de Kaiserstuhl (en allemand : Amt Kaiserstuhl)
  • Le bailliage de Klingnau (en allemand : Amt Klingnau)
  • Le bailliage de Zurzach (en allemand : Amt Zurzach)

En 1531, après la Deuxième Guerre de Kappel, les paroisses réformées du comté reviennent au catholicisme, sauf dans les zones de la Limmat où l'influence de Zurich est notable. En 1712, après la deuxième bataille de Villmergen, les cantons catholiques sont exclus de l'administration du comté au profit exclusif de Zurich, Berne et Glaris.

Le 19 mars 1798, les gouvernements provisoires de Zurich et Berne mettent fin à la sujétion du comté de Baden[1].

Le 11 avril 1798, le comté de Baden, les bailliages libres (en allemand : Freie Ämter), et le Kelleramt, affranchis de leur sujétion depuis la fin du mois de mars, forment un canton de Baden, membre de la République helvétique.

En 1803, après l'effondrement de la République helvétique, le territoire rejoint le canton d'Argovie.

Liste des baillis

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Références

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  1. « Comté de Baden » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne.
  2. Hans Braun / FP, « Willading, Christian Rudolf » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .

Article connexe

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Lien externe

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