Chronologie de la vie d'Honoré de Balzac en octobre 1822

Cet article présente une chronologie de la vie d'Honoré de Balzac en octobre 1822.

Octobre modifier

4 octobre

Corr. 22-44 : d’Honoré à Mme de Berny (adressé à Mme Deligny, le nom de Mme de Berny rayé)

  • « La Consécration du banc. un autel... »
  • « ce sera aussi en ton nom que je ferai tout ce qui me portera à m’élever au-dessus des autres hommes ».
  • « Aujourd’hui, comme il y quatre mois... »
  • « Rousseau ne nous a-t-il pas tracé l’immortel tableau de deux femmes idéales, aimant le même homme, et as-tu rien vu de plus généreux et de plus attendrissant que Claire ? Oui, mais l’amant de Julie l’ignorait, et, s’il l’eût su ».
5 octobre

La B.F. enregistre le Tartare ou le Retour de l’exilé par A. de Viellerglé, auteur de Charles Pointel en 4 vol. in-12, publié par Pollet, roman suivi à la fin du dernier volume par Le Pacte, vieille nouvelle, non signée, attribuable à Balzac.

12 octobre

Lettre de Mme B.F. à Laure : « Vous ne pouvez vous imaginer comme notre pauvre Edouard est mal, mes bons amis, sa langue est d’un brun foncé et presque noir dans le fond ; son pouls diminue d’heure en heure…Il ne mange que six huîtres et une tasse de lait par-dessus…Cela ne peut-être long ; je ne pense pas... »

Pour Laurette seule : « Honoré part à midi, revient à cinq heures ; il repart après le journal et revient à dix heures du soir. Malgré qu’Edouard soit si mal, ces messieurs me laissent seule. Honoré ne voit pas combien il est indiscret d’aller ainsi toujours 2 fois dans cette maison par jour. Il ne voit pas qu’on veut le faire, je voudrais être à 100 lieues de Villeparisis. Il n’écrit pas une ligne, il n’a qu’une vingtaine de page pour finir Le Centenaire. Il n’a plus qu’une chose dans la tête et ne voit pas que, en se donnant trop à cette chose, il en sera las un jour, mais sa conduite le mettra dans l’impossibilité d’être raisonnable dans cette affaire. Je lui avais montré combien ma conduite, fine et délicate, était nécessaire. Écris-lui donc, il t’écoutera peut-être. Si je pars demain, je t’écrirais plus en détail... »

  • Roland Cholet : ce n’est qu’après cette qu’il invente (à grand peine) les « lettres qui formeront la conclusion du Centenaire.
25 octobre

Mort d’Edouard Parfait Malus, tuberculeux, fils de Sébastien et Sophie Sallambier. Il laisse à Mme Balzac, qui l’avait soigné avec dévouement, un héritage de 86 000 Frs (liquidation faite par Maître Passez).

Fin octobre

(1009) La rédaction du Centenaire, sur épreuves, ne sera pas terminée avant cette date. Les délais prescrits pat l’éditeur interdisent la collaboration avec les Surville qu’avait souhaitées Honoré à Bayeux.

Notes et références modifier