Chronologie de la vie d'Honoré de Balzac en juin 1822

Cet article présente une chronologie de la vie d'Honoré de Balzac en 1822.

Juin modifier

Juin (?)

Corr. 22-35 : de Villeparisis Edouard Malus à Honoré ou Lord R’hoone

  • « Je t’écris des Invalides… il y a aussi un autre bon remède. Ce sont les visites qui nous viennent de l’autre extrémité du village ».
Juin
  • Lettre de B.F. à sa fille Laure où il lui annonce la signature d’un bail 3, 6, 9 ; pour un logement situé dans le Marais, rue du Roi René, où Honoré sera le mieux logé de la famille. Honoré est à Bayeux depuis une quinzaine de jours.
1er juin
  • Dans le no 494 du Miroir, quotidien de théâtre et de littérature, dirigé par Étienne de Jouy, à la rubrique « Revue de romans » : « Dans une préface assez originale, M. Viellerglé (sic) nous apprend que le nouveau roman qu’il publie sous le titre de L’Héritière de Birague lui a été adjugé par bénéfice d’inventaire, et qu’il a été trouvé dans les coffres de don Rago, ancien prieur des Bénédictins ; il demande si le public adoptera la succession. Nous croyons qu’un grand nombre de lecteurs ne peut accepter un pareils legs. Le même auteur, dont la fécondité à quelque chose d’alarmant, est aussi le père de Jean Louis, ou la Fille trouvée. Restif de la Bretonne et M. Pigault-Lebrun sont les modèles dont M. Viellerglé se plaît à suivre les traces. Ceux qui aiment les mœurs de la borne et le style de l’échoppe, pourront peut-être rire un moment des aventures de la Fille trouvée ».
  • Enregistrement à la B.F. de Concordance des lois sur la répression, la poursuite et le jugement des infractions commises par la voie de presse ou par tous autres moyens de publication […] par E.-C.-G. de Berny, conseiller du Roi en sa Cour royale de Paris, publié chez Dècle.
5 juin

Corr. 22-34 : de Villeparisis B.F. à Honoré.

  • B.F. écrit à Honoré : « prends garde à tes édifices, les matériaux pour les fonder sont si innombrables, les bons à choisir si difficiles à démêler dans cet océan qu’on ne saurait trop se hâter lentement ».
13 juin

Lettre de B.F. à Laure : « Honoré est parti dans un état à faire pitié et ayant les atteintes de son tic douloureux. Honoré m’avait donné les plus vives inquiétudes depuis 3 jours parce que je craignais qu’il ne soit obligé d’avoir une affaire d’honneur ; des circonstances le forcent à me faire rester le jour de son départ pendant 5 heures dans l’enfer – Je lui dis vivement combien il avait eu tort de me laisser ainsi, nous nous quittons assez mal ; je croyais (sans trop d’exigence) qu’Honoré en descendant de voiture me rassurerait sur sa santé et me dirait combien il avait été peiné de m’avoir fait le plus grand mal que j’aie éprouvé depuis bien longtemps. Dans le trouble d’un départ fort précipité je lui remets des confitures pour te les faire goûter car il ne peut en prendre qu’un pot [] Louis (Bouette) qui avait reçu l’ordre de ne quitter Honoré qu’après l’avoir vu sur la route, me rapporte qu’il est bien heureux, qu’il voyage avec une comtesse très aimable, qu’ils ont déjà parlé ensemble [...]. Ton silence me fait penser que le goulu aura fait son galantin dans la route et qu’il aura sacrifié le régal de ma Laurette ».

14 juin

Corr. 22-36 : de Villeparisis de « bonne-maman » à Honoré (joint à une lettre de la même à Laure du 12 juin 1822)

  • Dans sa dernière lettre, elle a « grondé » Honoré, car il n’écrivait pas à sa mère
  • « nos voisines du bout…demandent avec intérêt de tes nouvelles... Mad nous a dit que ces Mrs lui avaient envoyés un article du Miroir sur votre Héritière de Birague…le papa (M. de Berny) a envoyé pour toi son ouvrage imprimé..le parisien vient souvent à l’impromptu et tient pied aboulle il a démandé un intervalle de service j’ai cru voir que l’on en n’est pas réjouie. Mais cela ne se peut autrement on ne porte rien à la ceinture comme tu ne m’as pas donné le mot du talisman, je ne puis en tirer aucune conjoncture (?) ».
25 juin

Corr. 22-37 : de Villeparisis de « bonne maman » à Honoré à Bayeux.

  • « Dépêche toi mon bon Honoré de te défaire de ta maudite mélancolie… traite l’amour d’une manière agréable embellis ton héroïne ».
  • « Écris plus souvent… ta lettre a été remise ».
  • « Écris pour que l’on puisse te lire aisément ».
29 juin

(1007) La B.F. enregistre la parution des Aventures de Niguel de Walter Scott.

Été

Fin de la rédaction de L’Anonyme[1].

Notes et références modifier

  1. Roger Pierrot - Hervé Yon, Correspondance 1809-1835, Gallimard - Pléiade, 2006