Chronologie de la vie d'Honoré de Balzac en avril 1822

Cet article présente une chronologie de la vie d'Honoré de Balzac en avril 1822.

Avril modifier

Début avril

Corr. 22-16 : de Villeparisis d’Honoré à Mme de Berny

  • « Vous voir ! j’y renonce à jamais ». « un adieu semblable à celui d’un mourant » (à rapprocher de « Le Poête mourant » auquel Balzac travaille)
  • « Vos 45 ans n’existent pas pour moi ».
  • « Depuis 6 mois je ne pense qu’à vous ».
  • Mme de Berny lui a demandé de rester simplement ami : « cela m’est impossible… je ne puis plus vous voir » répond Honoré.
  • Il a vu Mme de Berny ce matin qui lui a « négligemment..jeté une lettre ».

Corr. 22-17 : de Villeparisis d’Honoré à Mme de Berny

  • Mme de Berny semble lui avoir parlé d’un ancien amour « ainsi cet amour antérieur n’est rien ».

Corr. 22-18 : de Villeparisis d’Honoré à Mme de Berny

  • Elle lui a écrit « quatre ligne » ce matin, « elle m’ont glacé ». Elle m’enlève « une amie et un ami (?) en espérance »

Corr. 22-19 : de Villeparisis d’Honoré à Mme de Berny

  • « votre lettre... c’est un ultimatum ».

Corr. 22-20 : de Villeparisis d’Honoré à Mme de Berny

  • « Je ne vous verrais plus... »

Corr. 22-21 : de Villeparisis d’Honoré à Mme de Berny

  • Ils se sont vus chez les Balzac.
  • « Vous m’avez dit que vous m’aimeriez si vous étiez jeune et sans amour ». Il cite Sterne.
  • Il la remercie de lui avoir fait connaître Sylla « et combien (il y avait) de loges aux Français (elle n’y était pas.)

Corr. 22-22 : un « Jeudi » de Villeparisis d’Honoré à Mme de Berny

  • Digression sur l’Amour
  • « Adieu, désormais je ne t’écrirai plus ». « Dès aujourd’hui je dis vous ; je dis : madame... »

Corr. 22- 23 : de Villeparisis d’Honoré à Mme de Berny

  • « M’aimez-vous autant que vous le dites ».
  • « depuis dix jours » les sentiments de Mme de Berny semblent s’être changé.
  • La lettre doit être écrite un lundi – ils se sont rencontrés dimanche et Honoré était accompagné d’un compagnon boiteux.

Corr. 22-24 : de Villeparisis d’Honoré à Mme de Berny

Cette lettre semble devoir se placer avant la précédente.

  • « j’ai fait abnégation de moi pour suivre les mouvements que vous m’imprimez ».

Corr. 22-25 : de Villeparisis d’Honoré à Mme de Berny

  • « Ils se sont vu la veille…Honoré est sous le charme ».

Corr. 22-26 : de Villeparisis d’Honoré à Mme de Berny. À replacer vers la 22-23.

  • « Rayons de notre dictionnaire le mot d’amitié ».

Corr. 22-27 : de Villeparisis d’Honoré à Mme de Berny

  • il sera « à la grille à dix heures ».
2 avril (mardi)

Corr. 22-15 : de Villeparisis d’Honoré à Laure

  • Elle va recevoir un ex. de Jean Louis. « Je ne t’ai pas envoyé Birague car c’est une véritable cochonnerie littéraire, car maintenant le voile est tombé... Tu pourras garder Jean Louis : il y a quelques bonnes plaisanteries, mais un plan détestable ».
  • « ... mais maintenant que je crois connaître mes forces, je regrette bien de sacrifier la fleur de mes idées à des absurdités ».
  • « Je vois que Cromwell ne vaut rien et n’a même pas le mérite d’être un embryon ».
  • Édouard Malus ne reçoit pas les soins qu’il devrait avoir de sa mère et de Mme Vomorel.
  • Mme B.F. est à Bayeux.
  • Laurence vient de s’installer à Saint Mandé. « Son mari est tout aussi léger,[...] et d’argent et d’esprit, et de soins ».
7 avril Jour de Pâques[réf. souhaitée]

(1008 – AB 1994) Lettre de B.F à Laure : « Les matins passent en nettoyage, à déjeuner, et, après, en idées caressant le bien-être, puis en promenades, ou à corriger des impressions faites sur le papier. Vient le dîner ; arrivent deux heures, employées à des écartés avec maman, si rapides qu’elle n’a ni le temps d jeter un soupir, ni ses nerfs de se faire senti ! ce n’est pas tout, et tout en jouant à ce jeu permettant les distractions, Honoré, qui n’a rien à faire, nous élève dans les plus hautes régions ; ce sont les dieux, les héros d’Homère, assistant au conseil de Jupiter qu’Honoré met en action ; une autre fois, ce sont les fureurs de Médée, tantôt ce sont les charmes de Virgile ; un autre jour, Roland furieux (…) ; quelquefois (…), nous ne prenons pas garde qu’il est minuit ; nous vivons réellement dans un luxe d’idées le plus effréné, entre trois, qu’on puisse imaginer, et (…) le sentiment de l’harmonie se marie très bien avec ce déluge d’idées enchanteresse (…) Honoré est dans l’amour des compositions et ne cherche que des idées ; et moi, déjà grand doyen, (…) que de nourrir grassement les sentiments d’une complète et parfaite satisfaction intérieure, le seul bonheur impérissable ! ».

Notes et références modifier