Chronologie de la vie d'Honoré de Balzac en août 1831

Cet article présente une chronologie de la vie d'Honoré de Balzac en août 1831.

Août modifier

Août

(A.B.1968, p. 170) Sous la signature *** La Revue encyclopédique publie un compte rendu assez sévère de La Peau de Chagrin. Tout en rappelant l'accueil favorable fait par la même revue au Dernier Chouan, la scène de l'orgie est longuement citée. La phrase : « disait un jeune homme devenu républicain faute d'une syllabe » est accompagnée de la note suivante : « Nous remarquons que l'imprimeur de M. Balzac a prévenu le danger de voir un écrivain si distingué se jeter dans le parti républicain ». L'apparition de la particule devant le nom de Balzac ne manquait donc pas d'être remarquée et commentée.

Le C.R. est très sévère : Il s'agit « tout simplement d'un conte fantastique sans aucune moralité (...) l'exagération est le défaut évident de M. de Balzac (...) Il ne s'est pas corrigé depuis son premier et son meilleur ouvrage ». Il reconnait toutefois « la magie du pinceau (...) C'est par là qu'il est un écrivain supérieur ».

(A.B. 1968, p. 170) Compte-Rendu de La Peau de chagrin dans le Journal des Débats.

1er août (lundi)

(1009) Mise en vente de La Peau de Chagrin. Roman philosophique. Charles Gosselin et Urbain Canel, 2 vol. in-8° de 396 et 376 pages; chacun des deux tomes est orné d'un frontispice de Tony Johannot. Il porte les noms de Charles Gosselin et d'Urbain Canel, libraires, avec la date MDCCCXXXI. Le titre est le suivant : LA PEAU DE CHAGRIN, /ROMAN PHILOSOPHIQUE/ PAR M. DE BALZAC/ sous le titre, un trait gras ondulé, suggérant un serpent, accompagné de la référence (Sterne, Tristan Shandy, chap. CCCXXII). Prix de vente: 15 fr4. (enregistrée à la BF du 6 août).

Dans l'édition de décembre 1834, la note de l'éditeur pour l'édition des Études philosophiques indique que cette édition a été tirée à 900 exemplaires alors que le contrat indique 700 exemplaires.(C.H.H. t.XIV; p. 15 « 750 exemplaires plus double passe, soit en réalité 900 exemplaires »).

Le tome I s'ouvre par une Préface supprimée dans les publications postérieures (Pl. X, 47-55). Publications antérieures fragmentaires :

  • La Caricature du 16/12/1830 - Le Dernier Napoléon, signé : Henry B.
  • Le Voleur du 25/02/1831 - Le Dernier Napoléon
  • La Revue de Paris du 29/05/1831 - Le Suicide d’un poète
  • Le Cabinet de lecture du 04/06/1831 - Le Suicide d’un poète
  • La Revue des Deux Mondes avant le 05/06/1831 - Une Débauche
  • Le Cabinet de lecture du 14/06/1831 - Une Débauche
  • Le Voleur du 20/06/1831 - Une Débauche

Publications postérieures fragmentaires :

  • Le Cabinet de lecture du 09/08/1831 - M. de Balzac et La Peau de chagrin
  • L'Artiste du 14/08/1831
  • Le littérateur Universel du 25/09/1835 : Portrait d'un débiteur et Une orgie

Publications postérieurs :

  • septembre 1831 in Romans et contes philosophiques
  • 1833, 1834 in Études philosophiques
  • 1837, 1838 - Balzac illustré, La Peau de chagrin, Études sociales
  • 1839 - En édition séparé
  • 1846 - Furne
  • 1846 daté 1845 - in Études philosophiques
  • Pl. X, 57-294
  • Le manuscrit de La Peau de Chagrin n'a pas été retrouvé.

Le jeu d'épreuve est conservé à la collection Lovenjoul sous la cote A 177. Les corrections ne sont pas très nombreuses. Certaines, assez rare, ne sont pas de la main de Balzac. Il a peut-être au moins un placard antérieur. De plus entretemps où Balzac déclare avoir terminé et livré à l'imprimerie un ensemble de chapitre et que le texte soit mis à la confection, il y a environ un intervalle d'une dizaine de jours au moins : le temps nécessaire pour une première composition et une correction.

Vers le 1er août

Corr.31-56 : Balzac à Auguste Jal. Lui envoie un exemplaire de La Peau de chagrin et lui demande un article sur le livre.

3 août

Corr.31-57 : Charles Frédéric Spachmann à Balzac. Lui envoie les feuillets manquants pour les œuvres de Le Sage et Prévost.

4 août

(A.B. 1968, p. 175) Le Constitutionnel annonce la mise en vente de La Peau de chagrin.

5 août

Corr.31-35 : Balzac à Anselme Chauveau.

Chauveau est bibliothécaire de la ville de Tours. Balzac se propose d'aller à Tours du 22 au 27, pour rendre des livres relatifs au règne de Louis XIII et d'emprunter des livres de la Bibliothèque Royale. Ce voyage n'eut lieu qu'en septembre.

6 août

(A.B. 1968 p. 165) Philarète Chasles publie dans Le Messager des Chambres un compte rendu, non signé, de la Peau de Chagrin, compte rendu reproduit dans Le Voleur du 10/08. Chasles réutilisera d'important fragment dans sa Préface aux Romans et contes philosophiques publiés en septembre.

(A.B. 1962) La B.F., no 3724, enregistre la publication de : La Peau de chagrin, roman philosophique. Par M. de Balzac. Deux vol. in-8°, ensemble de 47 feuilles, plus deux vignettes. Imp. de Cosson à Paris. - À Paris, chez Ch. Gosselin, chez Urbain Canel, rue du Bac, no 104.

Corr.31-59 : Frapesle - Zulma Carraud à Balzac. Elle sera à Frapesles jusqu'au 10 septembre et invite Honoré à venir la voir. Elle rejoindra Angoulême ensuite où Carraud est nommé inspecteur de la Poudrerie. (Balzac ira à Angoulême mi-décembre)

7 août

(1009) L'Artiste : Le Chef-d’œuvre inconnu - IIe partie - Suite et fin du récit publié le 31 juillet. Inséré dans les Romans et Contes philosophiques en septembre (Pl. X, 430-438).

Corr.31- 60 : Charles Philippon à Balzac.

Il ne peut se procurer un exemplaire de La Peau de Chagrin. Grandville est en train de le lire. Il demande à Honoré de faire un article sur ce livre et de le signer sous un pseudonyme, pour le faire paraître lundi.

8 août

(A.B. 1962) Figaro publie un compte rendu de La Peau de Chagrin, rédigé par Latouche, ou, après quelques restrictions, regrettant notamment le battage publicitaire des semaines précédentes et contestant le caractère fantastique ou philosophique de l'ouvrage, concluait ceci : « Le succès du livre n'est pas douteux pour moi. Malgré l'assurance de l'auteur et de celle du libraire, je donne aussi la mienne : on peut croire à mon désintéressement. Jeune et beau, le talent de M. de Balzac ne s'arrêtera point à ce premier succès; il nous donnera bientôt l'occasion d'en proclamer d'autres ».

(A.B. 1962) Dans une lettre à Ricourt, directeur de L'Artiste, Gustave Planche refuse de rendre compte de La Peau de chagrin : « C'est détestable et je voudrais le dire à toutes les minutes à cent personnes avec cent bouches à la fois. C'est la prose d'une blanchisseuse et l'orthographe d'une cuisinière. Pitié, honte et scandale ».

9 août

(1009) Le Cabinet de Lecture : M. de Balzac et La Peau de chagrin. Reproduction de la préface du roman (Pl. X, 47-55).

Corr.31-61 : Joseph Fontémoing à Balzac. Il lui propose son concours pour passer des annonces dans les journaux du Nord, car il travaille au Courrier du Pas de Calais, pour ce faire il demande une esquisse de son roman à Honoré.

10 août

Corr.31-62 : Tours - Jean de Margonne à Balzac. Il peut le recevoir à Saché entre le 8 et 10 septembre.

  • Reproduction dans Le Voleur de l'article de Philarète Chasles parue dans Le Messager du 06/08. Le journal annonce l'épuisement du tirage, ce qui était un bluff publicitaire. Le Voleur faisait précéder l'article de Chasles de la note suivante : « Les abonnés du Voleur ont souvent trouvé dans ce recueil des fragments remarquables dus à M. de Balzac, dont le nom et le talent leur sont devenus familiers. Nos éloges auraient pu être regardés comme un tribut de reconnaissance et l'effet d'une partialité que nous avouons hautement envers notre collaborateur. Alors nous avons empruntés au Messager des Chambres l'article suivant qui exprime tout à la fois l'opinion des salons sur ce livre, et l'impression vive et puissante que sa lecture a produite sur nous. Cet article, le seul qui ait encore paru sur la Peau de chagrin est plein de verve, et à la hauteur du livre. Au surplus, cette page si chaude a été écrite par l'un de nos écrivains les plus distingués, critique sagace et consciencieux auquel la Revue de Paris doit ses jugements les plus philosophiques sur les littératures étrangères. Quant au succès du livre, il suffit d'annoncer que la première édition a été épuisée en quatre jours, que la seconde est sous presse et contiendra huit nouveaux contes philosophiques ».
11 août

(A.B. 1962 dit le 10/08 - (1009) La Caricature publie Fantaisies, compte rendu de La Peau de Chagrin par Balzac signé le comte Alex. de B, à la demande de Charles Philipon, directeur du journal.(O.D. II, p. 849-850).

(A.B. 1962) La Gazette littéraire publie un compte rendu favorable, signé R...N..., sur La Peau de Chagrin : « Qu'est-ceci? Un roman, un conte fantastique, le développement d'une idée philosophique ? Peut-être tous les trois. D'en porter jugement, Dieu m'en garde. Je ne sais si j'ai bien compris et si l'auteur ou un sentencieux critique ne se moquerait pas de mon opinion. Lors même que ce livre ne prouverait rien, s'il donne à penser, s'il saisit vivement l'imagination, est-ce donc si peu gagné ? Et que prouve-t-on aujourd'hui ? qui persuade-t-on ? La force seule est bonne logicienne, et le plaisir est une force ».

13 août

(A.B. 1962) Compte rendu de La Peau de Chagrin (non signé) par Chasles de Bernard dans la Gazette de Franche Comté (1re année, no 2).

Article élogieux, mais qui met en garde sur « une philosophie froide, sceptique, amère » qui ferait que le livre serait « mieux goûté par les esprits blasés que par les âmes candides ». Il hésite à conseiller le livre aux lectrices. Quelques jours plus tard, Balzac remerciera le jeune écrivain bisontin.

14 août

(A.B. 1962) L'Artiste (t.II, 2e livraison) publie un compte rendu de La Peau de chagrin, signé J(ules) J(anin) : « M. de Balzac vient de se mettre au premier rang de nos conteurs (...) seulement pourquoi un aussi beau génie porter si peu de respect à cette belle figure de la langue française, noble dame dont on fait une prostituée (...) Vous entendez un grand bruit; on entre, on sort, on se heurte, on crie, on hurle, on joue, on s'enivre, on est fou, on est mort(...) Voilà toute La Peau de chagrin ».(Pl.X, 253-255 et 290-292).

L'article était accompagné de la reproduction de deux dessins de Johannot illustrant le roman. Balzac a pastiché cet article. Dans Un grand homme de province à Paris, il fait écrire à Lucien de Rubempré un article débutant ainsi : « On entre, (...) on sort, on parle, on se promène, on cherche de plus belle ».

15 août

Corr.31-63 : Lyon - Eugénie Chambet à Balzac. Lettre d'une admiratrice. Balzac en reçu des milliers paraît-il.

Vers le 15 août

Corr.31-64 : La duchesse d'Abrantés à Balzac. À propos de ce qu'insinue la presse et les amis, sous entendant que Balzac avait aidé la duchesse à écrire ses Mémoires. Il lui propose de venir dîner mercredi.

Peu après le 15 août

Corr.31-65 : Balzac à la duchesse d'Abrantés.

« Je n'ai pas pu venir ce soir parce que je n'ai pas un traître mot d'écrit sur L'Auberge rouge et que je vais travailler ce soir et demain pour la finir ». Il ira mardi ou mercredi lire Catherine (?).

18 août

Corr.31-66 : Balzac à Samuel-Henry Berthoud.

Il ne pourra envoyer La Peau de chagrin que d'ici huit jours (de la 2e édition). Il dit être obligé d'aller « en Touraine pour une affaire fort désagréable », mais pense venir en Flandre en octobre.

Balzac a été malade, et dit qu'il est à Paris jusqu'au 29.

20 août

Le Globe publie un compte rendu élogieux de La Peau de Chagrin.

Le journal Saint-Simonien salut le talent de l'auteur, peintre de premier ordre, et voit dans son œuvre une expression directe et fidèle du malaise contemporain, ce roman « nous paraît une expression fidèle de notre société ».

Corr.31-67 : Émile de Girardin à Balzac. Il rendra visite à Balzac jeudi prochain à 11h.

Vers le 20 août

Corr.31-68 : Balzac à Charles de Bernard. Lettre de remerciement à la suite de l'article paru dans la Gazette de Franche-Comté du 13/08. Il lui demande d'attendre la parution des Romans et contes pour qu'il puisse juger de l'ensemble.

21-28 août

(A.B. 1962) La Revue de Paris (t.XXIX ; 3e et 4e livraison) publie L’Auberge rouge (Ire, puis IIe et IIIe parties). Ce récit, dédié, en 1846, au marquis de Custine, est daté de Paris, mai 1831.(1009) Inséré dans les Nouveaux Contes philosophiques en octobre 1822 (Pl. XI, 89-104-112).

22 août

Corr.31-69 : Traité avec Charles Gosselin.

Balzac vend à Charles Gosselin « le droit de faire un tirage à douze cents exemplaires sans main de passe aucune de La Peau de Chagrin et de huit ou dix romans ou contes philosophiques (...) déjà publiés dans divers journaux et un ou deux autres inédits (...) M. Gosselin paiera M. de Balzac 4 000 frs ».

Par le même traité Gosselin achète également l'Histoire de la succession du Marquis de Carabas, les Contes drolatiques dont L'Enfant maudit (Ire partie), Les Proscrits, Sarrasine, El Verdugo, La Comédie du diable, L'Élixir de longue vie, Le chef-d'œuvre inconnu, Le Réquisitionnaire, Étude femme, Les Deux Rêves, Jésus-Christ en Flandre, L'Église, et un roman en deux volumes. Ce traité ne donnait pas de dates limites pour la remise des manuscrits, seule la publication des Romans et contes philosophiques était fixés au 31 août au plus tard, délai trop court qui ne fut pas respecté.

La Comédie du diable n'a jamais été recueillie dans la Comédie Humaine car il ne serait pas entièrement de Balzac. Selon F. de Grammont, il serait de Frédéric Soulié.

Entre le 22 et 28 août

Corr.31-70 : Charles Gosselin à Balzac.

Il lui rappelle que la 2e édition doit paraître le 31 août. De plus il attend :

  • Le manuscrit de l'Enfant Jésus (Jésus Christ en Flandre) aussi le 3e volume est accroché
  • Il n'a pas l'avant propos de sa préface nouvelle, enfin trois feuilles du Ier volume lui manqueront
  • Le manuscrit ou copie imprimée de 8 feuilles de plus qui finiront le tome 2.

Dans l'édition des Romans et contes philosophiques, la préface de la première édition de La Peau de chagrin a été remplacé par une introduction aux Romans et contes philosophiques, signée P., initiale du prénom de Philarète Chasles. Dans cette introduction, il citait un long passage de la préface supprimée.

23 août

(Corr.31.95) Article dans La Quotidienne signé S.M. (M. Morère).

Août

Corr.31-70 : George Sand à Balzac. Elle est en train de lire La Peau de chagrin. Elle le remercie pour une soirée où Balzac l'invite.

28 août

(A.B. 1968 p. 169) C.R. de La Peau de chagrin dans La Quotidienne. C'est un hommage au style et à la poésie, mais trouve choquant que le héros se confit à une jeune débauchée et à deux filles de joie. Est-ce le second article de La Quotidienne dont parle Balzac à Gosselin dans Corr. 31.95 ?

Corr. 31-72 : Traité avec Louis Mame.« Les soussignés M. Honoré de Balzac demeurant à Paris rue Cassini no 1 d’une part

M. L Mame-Delaunay, libraire rue Guénégaud no 25 d’autre part

Sont convenus ce qui suit ;

M. de Balzac vend à M. L. Mame-Delaunay

  1. La première édition des troisième et quatrième volumes (s) de Scènes de la vie privée
  2. La seconde édition des premier et deuxième volume(s) des Scènes de la vie privée dont la première a été achetée par MM. Mame-Delaunay-Vallée
  3. Les troisième et quatrième volume(s) des Scènes de la vie privée seront tirés au nombre de treize cents exemplaires dont onze cents seront payés à M. de Balzac par M. Mame à deux francs cinquante centimes l’exemplaire de deux volumes.

Les deux cents exemplaires en sus des onze cents seront employés comme suit :

  • 110 Exempl. pour le fourni des treizièmes
  • 50 - pour les journaux et hommes de lettres
  • 40 - remis à M. de Balzac si le produit du tirage chez l’imprimeur donne exactement le nombre de treize cents exemplaires et moins s’il n’atteint pas ce nombre. Il ne sera délivré d’abord à M. de Balzac que quinze cents exemplaires lors de la mise en vente et le surplus trois mois près.

Les premier et deuxième volume(s) des Scènes de la vie privée deuxième édition seront tirés à six cents exemplaires dont cinq cents seront payés à raison de deux francs les deux volumes.

Les cent exemplaires en sus des cinq cents seront employés comme suit :

  • 50 Exempl. Pour le fourni des treizièmes
  • 30 - pour les journaux
  • 20 - pour M. de Balzac si ce nombre se trouve disponible après tirage, et ils ne seront délivrés que trois mois après la mise en vente.

La somme de trois mille sept cent cinquante francs pour les quatre volumes désignés ci-dessus se fera de la manière suivante :

  • À la remise à M. Mame par M. de Balzac du manuscrit du troisième volumes des Scènes cinq cents francs
  • À la remise du quatrième volume, 500
  • Lors de la mise en vente des susdits volumes, 1 000
  • Quinze jours après la mise en vente desdits volumes, 750

La seconde édition des premier et deuxième volume(s) sera mise sous presse un mois après la mise en vente des troisièmes et quatrième et sera payée à M. de Balzac par M. Mame cinq cents francs à la mise en vente et cinq cents francs un mois après.

M. de Balzac s’engage à vendre à M. Mame de préférence à tout autre libraire les ouvrages suivants qu’il se propose de publier :

  • Les Scènes de la vie militaire (2 vol. in-8°)
  • Les Trois cardinaux (2 vol. in-8°)
  • La seconde édition du Dernier Chouan (2 vol. in-8°)

Les conditions de vente seront arrêtées entre M. de Balzac et M. Mame et ce ne sera qu’au refus de ce dernier de les accepter que M. de Balzac pourra traiter avec un autre libraire.

Fait double à Pais le 28 août 1831

L. Mame-Delaunay (Non signé par Balzac) »

(A.B. 1962) Seules les clauses concernant les Scènes de la vie privée seront exécutées.

29 août lundi

(A.B. 1962) Le Temps publie sous la signature Cs (Chaudes-Aigues), un article désagréable sur La Peau de Chagrin reprochant à Balzac de décrire « une débauche de grisettes à la façon de Tacite contemplant les orgies de Caprée ».

Cet article virulent remplaçait celui rédigé par Auguste Pichot et jugé trop favorable par la rédaction du journal. Le même jour, Pichot adressait à Balzac le manuscrit de son article.

30 août

(A.B. 1962) La Gazette de Franche-Comté (1re année, no 7) insère une lettre de Balzac, « A Charles de Bernard », écrite en remerciement de l’article du 13/08 élogieux sur La Peau de chagrin inséré dans le même journal. Publiée par son destinataire, elle marque le début d'une longue amitié (Charles de Bernard et Balzac - AB 1977). Corr.31-73 : Amédée Pichot à Balzac.

Il avertit Balzac qu'il avait fait un article pour Le Temps beaucoup plus favorable, mais qu'il n'a pas été retenu par le journal. Il lui envoie une copie. (Repris dans Une page perdue de Lovenjoul).

Août

Corr.31-74 : La duchesse d'Abrantés à Balzac. Elle a acheté un café de La Havane pour Honoré.

Signée : « Une amie (qui) vaut mieux par le cœur que vous n'avez pu le croire peut-être - adieu - à bientôt n'est-ce-pas ? ».

Corr.31-77 : Balzac à Bertin (employé de Gosselin). Il lui demande un exemplaire de la Peau de chagrin.

Fin août

Corr.31-75 : Balzac à la duchesse d'Abrantés. « Rabou a votre article » (?)... Honoré ira la voir toute une soirée...

Corr.31-76 : Balzac à L'Héritier de l'Ain. Il a été chez Chasles pour l'introduction de son livre. Il l'invite à venir dîner à quatre heures.

Corr.31-77 : Besançon - Charles de Bernard à Balzac. Accusé réception de la lettre d'Honoré (31-68).

Notes et références modifier