Choe Buk

peintre coréen

Choe Buk (en coréen : 최북 (hangul), 崔北 (hanja); fl. 1755-1785) était un peintre coréen de la fin de la période Joseon. Il a utilisé de nombreux noms de plume, dont Samgijae, Hosaenggwan, Songjae, Giam, Geogijae.

Choe Buk
Biographie
Naissance
Décès
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Choi BukVoir et modifier les données sur Wikidata
McCune-Reischauer
Ch'oe PukVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité

Biographie modifier

Choe Buk naît en 1712[1]. Son enfance reste inconnue, ainsi que le statut social de sa famille. Le Grove lui donne une période d'activité allant d'environ 1755 à 1785[2].

Il semble que, malgré sa renommée à Séoul, une consommation excessive d'alcool l'a laissé perpétuellement à court d'argent, et il a eu recours à des voyages dans d'autres villes pour vendre ses œuvres d'art. Il est peut-être décédé à Séoul, mais l'année reste non enregistrée.

Il était connu comme un peintre paysagiste expérimenté, mais il dessinait également des portraits, des fleurs et des animaux. Une légende raconte l'histoire d'un aristocrate puissant qui l'a forcé à dessiner, mais Choe a refusé de le faire et a par conséquent eu un œil percé, et a donc perdu la vue de cet œil[3].

Il était connu pour avoir voyagé au Japon et était connu de la famille de Zheng Zhilong : il a peint une image de la femme de Zheng et de leur fils Koxinga. L'original est retourné en Corée avec Choe, mais une copie a été conservée avec la famille et a ensuite été émulée par Bak Jega[4].

Style et galerie modifier

Choe Buk connaissait Kim Hong-do, Kim Deuk-sin, Yi In-mun, mais ses œuvres sont différentes des leurs.

Articles connexes modifier

Références modifier

  1. (en) « 최북(崔北) », sur Encyclopedia of Korean Culture (consulté le )
  2. Turner 2003, p. (07)184
  3. « Painter Choe Buk », Naenara, (consulté le ) : « He was good at drawing portraits, landscapes, flowers and animals. He was so skillful in drawing landscapes that he was nicknamed “landscape painter Choe”. [...] Poor as he was, he liked drawing beautiful scenery of the country, but he never drew pictures pleasing the feudal ruling circles. »
  4. J.P. Park, A New Middle Kingdom: Painting and Cultural Politics in Late Chosŏn Korea (1700–1850), University of Washington Press, (ISBN 978-0295743264, lire en ligne), p. 296

 

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