Charles Henneberg

auteur de science-fiction français

Charles Henneberg zu Irmelshausen Wasungen, né le à Wittenberge (Empire allemand) et mort le dans le 8e arrondissement de Paris[1], est un auteur français de science-fiction. Jusqu'à la mort de Charles en 1959, les romans ont été publiés sous l'unique nom de ce dernier alors qu'il semble que Nathalie en était de fait l'autrice principale [2],[3]. Après la mort de son mari, elle publie d'abord sous le double nom de Charles et Nathalie Henneberg, puis sous son nom seul.

Charles Henneberg
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Charles Frédéric Auguste HennebergVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
N. C. HennebergVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
Activités
Conjoint
Nathalie Henneberg (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Arme
Grade militaire
Partenaire

Biographie modifier

Charles, sergent-major de la Légion étrangère française[4], en Syrie en rencontre Nathalie Novokovski, née à Batoumi (Géorgie) en 1910 de parents russes orthodoxes. La famille de celle-ci avait quitté la Géorgie en 1920 avec les troupes du général Wrangel. Ils se marient le à Damas[5].

Analyse de l'œuvre modifier

Sous le nom de Charles Henneberg seul sont parus une série de space operas flamboyants mettant en scène des protagonistes superhéroïques, souvent des soldats ou mercenaires, et remplis de passions violentes et romantiques. La Naissance des Dieux (1954) adaptait les mythologies grecques et nordiques dans un contexte de science-fiction. Échoués sur une autre planète, un scientifique, un astronaute et un poète y découvrent qu'ils peuvent, avec l'aide de leur psychisme, créer la vie et, finalement luttent à qui acquerra la suprématie. Conformément à la philosophie Henneberg, c'est l'astronaute qui est le héros, et le poète le bandit pervers. Le roman gagna ce qui devait devenir le prix Rosny aîné. L'écrivain termina aussi en 1954 deuxième du Grand Prix de la nouvelle policière, avec Du Sang sur les Roses, remis par "Mystère Magazine" et "La Revue internationale de Criminologie", à Genève[6] .

Le Chant des astronautes (1958) raconte une bataille contre des créatures faites d'énergie qui viennent du système stellaire d'Algol. An premier, Ère spatiale (1959) évoque le premier vaisseau spatial se déplaçant plus vite que la lumière. Finalement, La Rosée du Soleil (1959) évoque les aventures de quatre membres d'équipage d'un vaisseau spatial échoué sur un monde étranger.

Après la mort de Charles, en 1959, Nathalie commence par signer encore Charles puis finit par écrire sous son propre nom.

Références modifier

  1. Archives de Paris, 8e arrondissement, année 1899, acte de décès no 145, cote 8D 249, vue 19/31
  2. Thomas Conrad et Ens Ulm, « La Plaie de Nathalie C. Henneberg (1964) : du space opera comme épopée », sur revue-critique-de-fixxion-francaise-contemporaine.org (consulté le )
  3. Hubert Prolongeau, « Trois raisons de relire... Nathalie Henneberg, femme de l’ombre de la fantasy », sur telerama.fr, (consulté le )
  4. Samuel Minne, « Du Mal au démiurge : les humains en mutation dans La Plaie et Le Dieu foudroyé de Nathalie C. Henneberg », dans Les Dieux cachés de la science fiction française et francophone (1950- 2010), Presses universitaires de Bordeaux, (ISBN 979-10-91052-11-5, DOI 10.4000/books.pub.12431, lire en ligne), p. 223–232
  5. Nathalie Henneberg, Des ailes dans la nuit et autres nouvelles, Rennes, Terre de brume, coll. « Terres fantastiques », , 224 p. (ISBN 978-2-84362-303-5), postface de Charles Moreau.
  6. Fiction n°2, p.120.

Annexes modifier

Bibliographie modifier

  • Charles Moreau, Le Mystère Henneberg, in Lunatique, no 70, 2006
  • Dossier Nathalie Henneberg dans la revue Galaxies, no  38, )

Liens externes modifier