Charles-Jean de Kœnigsmark

militaire suédois

Charles-Jean comte de Kœnigsmark (Hans Karl von Königsmarck), né le / à Nyborg sur l'île de Fionie, mort le à Napoli di Romania, aujourd'hui Nauplie, était un officier germano-suédois protestant et aventurier.

Charles-Jean de Kœnigsmark
Biographie
Naissance
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Nyborg (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Activité
Père
Conrad Christoff von Königsmarck (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Maria Kristina Wrangel (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie

Biographie modifier

Charles-Jean de Kœnigsmark était le fils de Kurt Christoph, (1634-1673), comte de Kœnigsmark, et de Marias Christine de Wrangel, (1628-1691).

Le comte de Kœnigsmark était petit-fils du maréchal suédois le comte Hans Christoff de Kœnigsmark. Son oncle était Otto Wilhelm de Kœnigsmark, et son frère, Philippe-Christophe de Kœnigsmark, a été assassiné le à Hanovre par la comtesse de Platen. sa sœur marie-Aurore de Kœnigsmark fut la favorite du roi Auguste II de qui elle eut le fameux Maurice de Saxe (1696-1750)

Il reçut un enseignement et une éducation chrétienne à Hambourg jusqu'en 1674, puis près de sa mère à Stade, et lorsque cette dernière s'installa à Stockholm il effectua le Grand Tour pour parfaire son éducation accompagné de son majordome Walther.

En 1675 âgé de 16 ans, il s'engagea dans l'armée suédoise et se rendit à Malte.

Charles-Jean Koenigsmark a été au centre d'un singulier procès criminel à Londres : pour épouser la plus riche héritière de la Grande-Bretagne, Lady Élisabeth Percy, il aurait fait assassiner par trois spadassins son second mari, le célèbre Thomas Thynn, surnommé Thomas aux Millions. Les trois assassins furent pendus, mais grâce à l'intervention du roi Charles II d'Angleterre, Koenigsmark fut acquitté et put s'enfuir.

Charles-Jean rejoignit son oncle Otto Wilhelm et participa à la guerre de Morée, au cours de laquelle il mourut de maladie le 26 ou le pendant le siège de Nauplie[1]. Son corps sera transféré avec la dépouille de son oncle à Stade en 1690, et ils furent inhumés le et le .

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Sources modifier

Références modifier

  1. Eric Pinzelli, Venise et la Morée: du triomphe à la désillusion (1684-1718), Université de Provence, (lire en ligne), p. 137