Chapelle des Marolles de Hauthem

Chapelle de style classique située à Hauthem, village de la commune belge de Hoegaarden

La chapelle des Marolles, ou chapelle des Maricoles, (en néerlandais : Marollenkapel) est une chapelle désacralisée de style classique située à Hauthem, village de la commune belge de Hoegaarden, dans la province du Brabant flamand.

Chapelle des Marolles
de Hauthem
Image illustrative de l’article Chapelle des Marolles de Hauthem
Présentation
Nom local Marollenkapel
Culte catholique
Type Chapelle
Début de la construction XVIe siècle
Fin des travaux XVIIIe siècle
Style dominant Architecture classique
Date de désacralisation 1970
Géographie
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Région Drapeau de la Région flamande Région flamande
Province Drapeau du Brabant flamand Province du Brabant flamand
Ville Hoegaarden
Coordonnées 50° 47′ 21″ nord, 4° 52′ 53″ est

Carte

Localisation

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La chapelle des Marolles se dresse sur le plateau de Hauthem à 104 m d'altitude, à un carrefour de sentiers cyclables et de randonnées qui offre un panorama de presque 360° (si on excepte la chapelle et quelques arbustes qui l'entourent)[1],[2],[3],[4].

Elle est située à 2 km au nord du couvent Mariadal de Klein Overlaar (à laquelle elle appartenait jadis) et du centre de Hoegaarden, et à 500 m à l'est de la chapelle Sainte-Catherine de Hauthem.

 
La chapelle des Marolles sur le plateau de Hauthem.

Historique

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Le noyau de la chapelle des Marolles est un édifice de style gothique tardif du milieu du XVIe siècle, auquel ont été ajoutés vers 1765 un clocher et une sacristie de style classique[5].

La chapelle est un ancien lieu de pèlerinage contre les maladies de peau, et une procession a encore lieu chaque année[5].

La chapelle des Marolles a fait partie du patrimoine du couvent de béguines de Mariadal à Klein Overlaar, un hameau situé au nord de Hoegaarden[1],[2], à 2 km au sud de la chapelle.

En 1970, les religieuses vendent la chapelle à un propriétaire privé qui souhaitait en faire une retraite champêtre et le caractère religieux de la chapelle disparaît[1],[2],[3],[4]. Ce propriétaire s'était engagé à laisser la chapelle intacte pour qu'une messe puisse y être célébrée une fois par an mais, cinq ans plus tard, les fenêtres de la chapelle avaient été brisées et l'intérieur (statues, autel, tableaux, bancs de prière) avait disparu[6]. Ladministration flamande de l'urbanisme arrête alors les travaux car aucun permis n'avait été demandé[6].

Le propriétaire annonce alors être prêt à céder le bâtiment gratuitement à la condition « d'inclure la chapelle dans la beauté naturelle de la région »[6].

Finalement, la chapelle, en mauvais état et sans mobilier, est reprise en 1992 par la Société foncière flamande et devient un belvédère touristique[1],[3],[6] hélàs dégradé par les graffeurs[2].

En 1995, la chapelle est restaurée : la charpente et la couverture sont refaites, la façade est sablée et l'espace autour de la chapelle est aménagé avec des bancs, un belvédère avec table d'orientation et une pelouse[1],[4],[6].

Étymologie

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Religieuse de Maricolle.

Le nom « Marolles » vient de « Mariam cŏlere » qui signifie « honorer Marie »[3], le verbe latin cŏlere signifiant « honorer, respecter »[7].

Comme les religieuses du couvent de Mariadal ou Mariëndaal à Klein Overlaar[8] honoraient la Vierge Marie (« Mariam cŏlentes »), les sœurs étaient initialement appelées « Maricoles » ou « Maricolles », un nom qui s'est contracté ensuite en « Marolles »[2], leur couvent étant nommé le « Marollenklooster » dans la langue populaire[9].

Il s'agit donc exactement de la même étymologie que le quartier des Marolles à Bruxelles : « Une hypothèse veut que le mot Marolles proviendrait de la congrégation des sœurs Apostolines, également connues sous le nom latin de « Mariam Colentes » (« celles qui honorent la vierge Marie »), ou des sœurs « Maricolles » »[10]. « De la contraction de leur nom « Mariam Colentes » est né le mot « Maricolles » qui se transforma progressivement en « Marolles » »[11],[12].

Architecture

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Articles connexes

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Références

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  1. a b c d et e (nl) « Marollenkapel », sur Administration de Hoegaarden (consulté le ).
  2. a b c d et e (nl) « Marollenkapel », sur www.kapellekesbaan.be.
  3. a b c et d (nl) « Speeltuig aan de Marollenkapel in Hauthem tegen de zomer 2022 », sur Hagelandactueel.be, .
  4. a b et c (nl) « De Marollenkapel », sur Vereniging voor Sterrekunde (Association flamande pour l'astronomie) (consulté le ).
  5. a et b (nl) « Marollenkapel », sur Route You (consulté le ).
  6. a b c d et e (nl) Raymond Billen, « Veertig jaar geleden: Marollenkapel is ontmanteld », sur Het Nieuwsblad, .
  7. H. Bornecque et F. Cauët, Dictionnaire latin-français, Paris, Librairie classique Eugène Belin, , p. 80.
  8. (en) Albert Derolez, Corpus Catalogorum Belgii: The Medieval Booklists of the Southern Low Countries, Volume 4, WLSK, , p. 176.
  9. (nl) Nomina geographica Flandrica: Monografieën - Volume 15 - Hoegaardse plaatsnamen, M. Nijhoff, , p. 250.
  10. « Attention, ne confondons pas : il y a «Marolle» et «Marolles» », sur ArchivIris, .
  11. Christian Jochmans, Les Marolles : vues d'aujourd'hui, Le Marollien Rénové, .
  12. (en) Katrien Lindemans, « The real Brussels: Rue Haute and the Marolles », sur The Bulletin, .