La carte porcelaine est une sorte de carte de visite apparue au XIXe siècle[1],. Imprimée à partir d'une lithographie, la carte est recouverte de céruse, qui lui donne son aspect de porcelaine.

Gand, bals masqués des étudiants, 1845.
Bruxelles, boissellerie Cormier, s.d.

L'industrie de la carte porcelaine est florissante en Belgique, tandis que l'Angleterre, la France et l'Allemagne n'en produiront que très peu. À Bruxelles, Anvers, Mons, Liège, et surtout à Gand et à Bruges, plusieurs ateliers ouvrent à la fin des années 1830[2].

La carte porcelaine peut servir de carte de visite au commerçant, de carte de vœux au cafetier ou à la société musicale, voire encore de carnet de bal.

La dangerosité de la céruse ayant été démontré, vers les années 1860, pour celui qui la manipule, on finit par l'interdire et la carte porcelaine disparaît vers 1865.

Références modifier

  1. « Province de Liège », sur provincedeliege.be (consulté le )
  2. « Les cartes porcelaines », sur mumons.be (consulté le )

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Bibliographie modifier

  • André-Marie Goffin, La carte porcelaine à travers l'exemple namurois, , 4 p. (lire en ligne)
  • Remy Bellanger, « Papiers et cartes porcelaine », Le Vieux Papier,‎ (lire en ligne   [PDF])
  • Remy Bellenger, « Le papier porcelaine et ses utilisations une histoire oubliée », Art et Métiers du livre, no 341,‎ (lire en ligne   [PDF])
  • Georges Renoy, Bruxelles sous Léopold 1er, 25 ans de cartes porcelaine 1840-1865, Crédit communal de Belgique, , 192 p.
  • (nl) Jan Dewilde et Frederik Vanderwiere, Ieper op porseleinkaart 1840-1890 : inventaris van de porseleinkaarten in het bezit van de stedelijke musea Ieper, , 120 p. (ISBN 978-9-076-99108-5, OCLC 690526298)