Capitalisme féministe
Le capitalisme violet ou capitalisme féministe est l'ensemble des phénomènes considérés, d'un point de vue critique, comme l'incorporation de certains postulats du mouvement féministe dans le capitalisme et l'économie de marché[3],[4],[5].
Les critiques sont fondées, d'une part, sur le fait que l’intégration des femmes dans le marché de travail n'a pas signifié un changement de paradigme du modèle socio-économique vers un modèle plus horizontal et égalitaire, dans lequel les différences salariales persistent et, d'autre part, sur le fait le travail des soins et de l'accompagnement n'est pas réparti et continue d'être effectué majoritairement par des femmes[6].
D'autre part, il s'interroge également sur la façon dont le féminisme est instrumentalisé pour vendre produits (tels que la musique ou les vêtements), perdant son sens politique pour ne devenir qu'une mode que ne remet pas en question la façon dont ont été fabriqués ces produits et qui exclut la majorité de la population de la planète[1],[7].
Articles connexes
modifierNotes et références
modifier- (es) Sansón, « La ciencia económica se olvidó de las mujeres », PeriFéricas: Escuela de feminismos alternativos, (lire en ligne).
- (es) Bardaji Goikoetxea, « De feminismos y gaztetxes », Pikara Magazine, (lire en ligne).
- (en) Howard J. Ehrlich, Reinventing Anarchy, Again, AK Press, (lire en ligne).
- (en) Loe, « Feminism for Sale: Case Study of a Pro-Sex Feminist Business », Gender and Society, (lire en ligne).
- (es) Vivancos Núñez, « Marchas nocturnas 24N. Burgos (2017 - 2018) », Publication pour la marche nocturne de Burgos, (lire en ligne).
- (es) En la espiral de la energía. Colapso del capitalismo global y civilizatorio, (ISBN 978-84-947850-7-8, lire en ligne).
- (es) « Ernesto Castro: «El trap es un fenómeno de gente que quiere volver a sentirse joven» », Yorokobu, (lire en ligne).