Cameroon Music Corporation

société de droit d'auteur au Cameroun

CMC (Cameroon Music Corporation), est une société de gestion des droits d'auteur camerounaise fondée en 2003. Elle est dirigée par le musicien camerounais Sam Mbende depuis 2008.

CMC
Histoire
Fondation
Cadre
Sigle
(mul) CMCVoir et modifier les données sur Wikidata
Zone d'activité
Type
Siège
InconnuVoir et modifier les données sur Wikidata
Pays
Langue

Histoire modifier

La Cameroun Music Corporation est un organisme de gestion collective créé en 2003 sous l’impulsion des autorités camerounaises pour gérer les droits d’auteurs des musiciens au Cameroun[1]. Le saxophoniste Manu Dibango a été le premier président du conseil d'administration de la société de droits d'auteur. Des vives tensions éclatent dès 2005[2] et Manu Dibango annonce sa démission en février 2005[3]. Il est remplacé par Sam Mbende, élu en avril 2005 par l'Assemblée Générale[4].

En mai 2008, le Ministre de la Culture retire à la CMC son agrément de gestion collective de droit d'auteur et crée la SOCAM. La CMC introduit un recours auprès de la cour suprême et en septembre 2009, la société est réhabilitée par les arrêts N°02/P/CA/CS et N° 03/P/CA/CS du 9 septembre 2009 par la Cour suprême[5].

En 2017, sous instruction de la Présidence de la république et dans le cadre de mesures prises par le premier ministre dans l'optique de résoudre les conflits et assainir le secteur de la gestion collective, la CMC signe avec la SOCAM un accord de fusion[6].

En 2023, la CMC est exclue de la Confédération internationale des sociétés d’auteurs (CISAC)[7].

Missions modifier

La mission de la CMC est de défendre les intérêts moraux de tous les titulaires de droits d'auteurs et des droits voisins du domaine musical et d'établir entre eux et les usagers des relations nécessaires à la protection de leurs droits[8].

Polémiques modifier

En 2008, la ministre de la culture Ama Tutu Muna dénonce des malversations financières de l’équipe dirigeante de la CMC qu'elle accuse d'être responsable de la situation financière déplorable de la société en mentionnant un passif de 567 millions de F CFA[9]. Elle retire à la CMC son agrément le 12 mai 2008.

Notes et Références modifier

  1. « La Cameroon Music Corporation en crise », sur RFI Musique, (consulté le )
  2. Jeune Afrique, « Manu Dibango en colère - Jeune Afrique.com », sur JeuneAfrique.com, (consulté le )
  3. Venant MBOUA, « Cmc : Manu Dibango a démissionné », sur www.peuplesawa.com (consulté le )
  4. Marlyse Sibatcheu, « Cameroun: Cameroon Music Corporation : Sam Mbendè élu, Manu prépare la riposte », Le Messager,‎ (lire en ligne)
  5. Bertin Onana, « Différend CMC-ministère de la culture: Sam Mbendè, PCA de la Cameroun Music Corporation s'exprime! », sur Journalducameroun.com, (consulté le )
  6. Josiane Rose NDANGUE, « Cameroon-Info.Net », sur www.cameroon-info.net, (consulté le )
  7. Christian Happi, « Droits d’auteur : la CMC de Sam Mbende exclue de la Confédération internationale des sociétés d’auteurs », sur actucameroun.com, (consulté le )
  8. Léandre Ndzié, « Actualités Cameroun :: Droit D'auteur, La Justice, Conforte, La Cmc, Dans Son, Fonctionnement :: Cameroon News », sur camer.be, (consulté le )
  9. Bertin Onana, « La cameroon music corporation (CMC) est de retour, la SOCAM menacée », sur Journalducameroun.com, (consulté le )

Annexes modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier