CIT 11

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CIT 11

Image infrarouge de la supergéante rouge CIT 11
par le Wide-field Infrared Survey Explorer.

Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite	20^h 39^m 36,5223205248^s
Déclinaison	+39° 12′ 09,688510872″
Constellation	Cygne
Magnitude apparente	+10,00
Localisation dans la constellation : Cygne

Caractéristiques
Type spectral	M2/4I C

Astrométrie
Distance	2 386,635 al (77 841,62 pc)

Autres désignations

NSV 13211 IRC +40439 IRC S1* 657 ATO J309.9022+39.2027 JP11 5539 TIC 65019267 2MASS J20393652+3912097 UCAC2 45559943 IRAS 20377+3901 RAFGL 2626 UCAC3 259-204238

CIT 11 est une supergéante rouge de la constellation du Cygne^[1]. Elle a été découverte en 1957 par Víctor Manuel Blanco et Jason John Nassau lors d'une étude infrarouge de 60 étoiles de type spectral M^[2]. Selon la mesure annuelle de sa parallaxe par le satellite Gaia, l'étoile se situe à 2387 parsecs, soit 7785 années-lumière^[3].

CaractéristiquesModifier

CIT 11 est aussi une étoile variable à longue période ainsi qu'une étoile froide^[4]. Elle produit une source infrarouge particulièrement lumineuse. Selon une étude de la base de données du ISO/SWS par l'astronome Sacha Hony, CIT 11 serait entourée d'une grande structure poussiéreuse. Cette structure serait composée de poussières millimétriques ainsi que de poussières centimétriques qui émettent des émissions infrarouges d'une longueur d'onde comprise entre 10 et 40 µm^[5].

Articles connexesModifier

RéférencesModifier

↑ « Stellarium Web Online Star Map », sur stellarium-web.org (consulté le 16 mai 2022)
↑ V. M. Blanco et J. J. Nassau, « Reddened Early M- and S-Type Stars in Two Galactic Zones. », The Astrophysical Journal, vol. 125,‎ 1^er mars 1957, p. 408–413 (ISSN 0004-637X, DOI 10.1086/146316, lire en ligne, consulté le 16 mai 2022)
↑ « CIT 11 », sur simbad.cds.unistra.fr (consulté le 16 mai 2022)
↑ (en) A. McCall et J. H. Hough, « Near infrared polarimetry of cool stars. », Astronomy and Astrophysics Supplement Series, vol. 42,‎ novembre 1980, p. 141–154 (ISSN 0365-0138, lire en ligne, consulté le 16 mai 2022)
↑ S. Hony, A. M. Heras, F. J. Molster et K. Smolders, « An ISO/SWS study of the dust composition around S stars. A novel view of S-star dust », Astronomy and Astrophysics, vol. 501,‎ 1^er juillet 2009, p. 609–617 (ISSN 0004-6361, DOI 10.1051/0004-6361/200912017, lire en ligne, consulté le 16 mai 2022)

[1] « Stellarium Web Online Star Map », sur stellarium-web.org (consulté le 16 mai 2022)

[2] V. M. Blanco et J. J. Nassau, « Reddened Early M- and S-Type Stars in Two Galactic Zones. », The Astrophysical Journal, vol. 125,‎ 1^er mars 1957, p. 408–413 (ISSN 0004-637X, DOI 10.1086/146316, lire en ligne, consulté le 16 mai 2022)

[3] « CIT 11 », sur simbad.cds.unistra.fr (consulté le 16 mai 2022)

[4] (en) A. McCall et J. H. Hough, « Near infrared polarimetry of cool stars. », Astronomy and Astrophysics Supplement Series, vol. 42,‎ novembre 1980, p. 141–154 (ISSN 0365-0138, lire en ligne, consulté le 16 mai 2022)

[5] S. Hony, A. M. Heras, F. J. Molster et K. Smolders, « An ISO/SWS study of the dust composition around S stars. A novel view of S-star dust », Astronomy and Astrophysics, vol. 501,‎ 1^er juillet 2009, p. 609–617 (ISSN 0004-6361, DOI 10.1051/0004-6361/200912017, lire en ligne, consulté le 16 mai 2022)

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