Bouda (danseur)
Pour la commune d'Algérie, voir Bouda (Algérie).
Bouda, né en 1971[1], est un break dancer d'origine tunisienne[2].
Ne doit pas être confondu avec Bouddha.
Découvert par l'animateur Sidney dans les années 1980[2], il danse dans l'émission H.I.P. H.O.P. aux côtés des Paris City Breakers. En 1990, il est arrêté pour une affaire de stupéfiants (trafic de haschich) et à nouveau, pour les mêmes raisons, en 1993. Il passe quatre ans en prison et est interdit de territoire pour cinq ans. On le renvoie de force en Tunisie, pays qu'il avait quitté à l'âge de quatre mois. Il rentre en France illégalement et est menacé d'expulsion.
Le réalisateur Jean-Pierre Thorn a consacré un documentaire, On n'est pas des marques de vélo (2002) (diffusé sur Arte[3] en février 2002[4], puis sorti en salle et édité en DVD), à la double peine subie par Bouda [5]. Dans la mesure où Bouda est arrivé en France à l'âge de 4 mois, et ne connaît pas la Tunisie, il est présenté par le Nouvel Observateur comme étant «condamné à vivre en clandestin dans son pays», la France[6].
Notes et références modifier
- « Bouda, danseur hip-hop victime de la double peine », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Charlotte Rotman, « Le rap soutient Bouda, danseur et «double-peine» », sur Libération, (consulté le )
- Julien Constant, « La double peine du danseur Bouda sort sur grand écran », sur leparisien.fr, (consulté le )
- Jean-Baptiste Morain, « On n'est pas des marques de vélo », sur Les Inrocks, (consulté le )
- « La Cinémathèque de Toulouse », sur lacinemathequedetoulouse.com (consulté le ).
- « Bouda, breakdancer tunisien, condamné à la double peine », sur L'Obs, (consulté le )
Liens externes modifier
- Un film HIP-HOP sur la double peine - Arte Radio
- Le tournage de On n'est pas des marques de vélo - Arte Radio
