Black Devil Disco Club

projet musical électronique
Black Devil Disco Club
Pays d'origine Asnières-sur-Seine, Hauts-de-Seine, Drapeau de la France France
Genre musical Disco, electronica, funk, Italo disco, musique électronique, post-disco, proto-house
Instruments Synthétiseur
Années actives 1978, 20062010, depuis 2020
Labels Musax, Rephlex, RCA, OUT Records, Lo Recordings, Alter K

Black Devil Disco Club, ou simplement Black Devil, est un projet musical de musique électronique français, originaire d'Asnières-sur-Seine, dans les Hauts-de-Seine. Il fut formé par Bernard Fèvre, qui a également publié d'autres compositions électroniques sous son propre nom et sous son pseudonyme Milpatte.

Biographie modifier

Années 1970 modifier

Dans les années 1960, Bernard Fèvre, musicien français né en 1945 ou 1946[1], joue dans quelques groupes de pop, avant d'orienter sa carrière solo dans la musique électronique[2]. La première parution de Bernard Fèvre avec le pseudonyme Black Devil est un EP de 6 titres, intitulé Disco Club et sorti en 1978. Le véritable nom de l'artiste et titre de l'EP sont ambigus ; les publications et même les sites officiels de l'artiste et de la maison d'édition utilisent Black Devil et Black Devil Disco Club de façon interchangeable[réf. nécessaire].

Les musiciens crédités sur la pochette sont Junior Claristidge (alias Bernard Fèvre) et Joachim Sherylee (alias Jacky Giordano). Dans une interview de 2007, Bernard Fèvre explique que Jacky Giordano n'avait pas de rôle musical : ce dernier a financé les enregistrements, et les crédits de co-écriture étaient un moyen pour lui de récupérer l'investissement[3].

L'EP de 1978 est réédité en 2004 par le label indépendant Rephlex, qui publie une « édition spéciale » incluant un remix de Timing, Forget the Timing par Kerrier District, alias Luke Vibert. En 2015, le label indépendant Alter K réédite les trois premiers albums de Bernard Fèvre, originellement parus respectivement en 1975, 1977 et 1978 : Suspense, Cosmos 2043 et Disco Club[4],[5].

Retours sporadiques modifier

Après le succès de la réédition, Bernard Fèvre recommence à produire de la musique, des concerts et relance le projet Black Devil Disco Club. Il sort plusieurs albums via la maison d'édition Lo Recordings : 28 After (2006), Black Devil in Dub (2007 ; remixes de chansons de 28 After), et Eight oh Eight (2008). Un nouvel album, Circus, est publié le , avec les invités Nancy Sinatra, Afrika Bambaataa, Faris Badwan (the Horrors), YACHT, Jon Spencer Blues Explosion), Aja Emma (Cosmétics), CocknBullKid, Nancy Fortune, et Nicolas Ker (Poni Hoax). Un premier single, intitulé My Screen, était sorti le , avec Nicolas Ker.

Le projet musical revient avec la sortie du morceau Six Six Sex, extrait d'un prochain album, intitulé Lucifer is a Flower[6], lui-même sorti le 12 juin de la même année au label Lo Recordings[7],[8].

Discographie modifier

Album studio modifier

  • 2020 : Lucifer is a Flower (album studio)

EP modifier

Notes et références modifier

  1. Thomas Andrei, « Flashback : Black Devil Disco Club raconte la musique et les soirées de sa jeunesse », sur mixmag.fr, .
  2. Olivier Cachin, « Black Devil Disco Club », sur musique.rfi.fr,
  3. « Radio Campus Paris interview », (consulté le ).
  4. Alexis Hache, « Black Devil Disco Club, retour vers le futur », sur lesinrocks.com, .
  5. Valérie Aujuin, « Black Devil Disco, alias Bernard Fèvre, enfin réédité », sur podcastjournal.net, (consulté le ).
  6. Pier-Paolo Gault, « Exclu : Black Devil Disco Club revient avec “Six Six Sex”, extrait d’un prochain album », sur Les Inrocks, (consulté le ).
  7. « Black Devil Disco Club – ‘Lucifer Is a Flower’ », sur Mowno, (consulté le ).
  8. Les Oreilles Curieuses, « Black Devil Disco Club – Lucifer Is A Flower », (consulté le ).

Liens externes modifier