Plateforme de glace de Getz

plateforme de glace en Antarctique
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Barrière de Getz
Vue de la barrière de Getz. La falaise de glace mesure environ 60 m de haut et s'étend environ 300 m sous le niveau de la mer.
Vue de la barrière de Getz. La falaise de glace mesure environ 60 m de haut et s'étend environ 300 m sous le niveau de la mer.

Pays Drapeau de l'Antarctique Antarctique
Terre Marie Byrd
Type Barrière de glace
Coordonnées 74° 15′ S, 125° 00′ O

Géolocalisation sur la carte : Antarctique
(Voir situation sur carte : Antarctique)
Barrière de Getz

La plateforme de glace de Getz est une plateforme de glace d'Antarctique occidental. Longue d'environ 500 km et large de 30 à 100 km, elle s'étend le long de la côte de Hobbs et la côte de Bakutis entre les hauts de McDonald (en) et la péninsule de Martin[1]. Plusieurs îles de taille notable sont incluses dans la glace à ce niveau.

La partie de la plateforme située à l'ouest de l'île Siple a été découverte par l'U.S. Antarctic Service en décembre 1940 puis nommée en l'honneur de George F. Getz de Chicago, qui avait aidé à fournir l'hydravion pour l'expédition. La plateforme a été cartographiée par la marine américaine en partie en 1946-47, puis en 1962-65[1].

Des mesures de température et de salinité réalisées de 1994 à 2010 montrent que la barrière de Getz est sujette à davantage de changements océanographiques que les autres barrières de glace de l'Antarctique. Sous la couche d'eaux froides superficielles, la thermocline est remontée d'environ 200 m entre 2000 et 2007. La vitesse de fonte calculée pour cette barrière de glace s'élève entre 1,1 et 4,1 m de glace par an, ce qui fait de Getz la principale source d'eau douce dans l'océan Austral[2].

Notes et références modifier

  1. a et b (en) « Getz Ice Shelf », sur geonames.usgs.gov, United States Board on Geographic Names (consulté le ).
  2. (en) S. Jacobs, C. Giulivi, P. Dutrieux, E. Rignot, F. Nitsche et J. Mouginot, « Getz Ice Shelf melting response to changes in ocean forcing », Journal of Geophysical Research: Oceans, vol. 118, no 9,‎ , p. 4152-4168 (DOI 10.1002/jgrc.20298, Bibcode 2013JGRC..118.4152J, lire en ligne)