BE Camelopardalis

étoile variable de la constellation de la Girafe
BE Camelopardalis
Description de cette image, également commentée ci-après
Courbe de lumière de BE Camelopardalis, tracée à partir des données du satellite Hipparcos[1].
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 03h 49m 31,280s[2]
Déclinaison +65° 31′ 33,50″[2]
Constellation Girafe
Magnitude apparente 4,35 à 4,48[3]

Localisation dans la constellation : Girafe

(Voir situation dans la constellation : Girafe)
Caractéristiques
Stade évolutif AGB[4]
Type spectral M2 II[5]
Indice U-B +2,13[6]
Indice B-V +1,88[6]
Indice R-I +1,42[6]
Variabilité Lc[3]
Astrométrie
Vitesse radiale −1,70 ± 1,47 km/s[7]
Mouvement propre μα = −4,03 mas/a[2]
μδ = −13,82 mas/a[2]
Parallaxe 4,10 ± 0,46 mas[2]
Distance ∼ 800 a.l. (∼ 245 pc)
Magnitude absolue −2,51[7]
Caractéristiques physiques
Masse 2,93 M[8]
Rayon 176 R[9]
Luminosité 4 613 - 4 786 L[9]
Température 3 615 ± 170 K[9]

Désignations

BE Cam, BD+65°369, HD 23475, HIP 17884, HR 1155, SAO 12916[10]

BE Camelopardalis (en abrégé BE Cam) est une étoile variable de quatrième magnitude de la constellation boréale de la Girafe. D'après la mesure de sa parallaxe annuelle par le satellite Hipparcos, elle est située à approximativement ∼ 800 a.l. (∼ 245 pc) de la Terre[2]

BE Camelopardalis est une géante lumineuse rouge de type spectral M2 II[5], actuellement située sur la branche asymptotique des géantes[4]. Elle est classée comme une variable irrégulière à longue période de type Lc et sa luminosité varie entre les magnitudes +4,35 et +4,48[3]. L'étoile est 2,9 fois plus massive que le Soleil[8], mais son rayon est autour de 176 fois plus grand que le rayon solaire[9]. Elle est plus de 4 500 fois plus lumineuse que le Soleil et sa température de surface est de 3 615 K[9].

Références modifier

  1. (en) « Hipparcos Tools Interactive Data Access », sur Hipparcos, ESA (consulté le )
  2. a b c d e et f (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  3. a b et c (en) N. N Samus', E. V. Kazarovets et al., « General Catalogue of Variable Stars: Version GCVS 5.1 », Astronomy Reports, vol. 61, no 1,‎ , p. 80-88 (DOI 10.1134/S1063772917010085, Bibcode 2017ARep...61...80S, lire en ligne, consulté le )
  4. a et b (en) Olin J. Eggen, « Asymptotic giant branch stars near the sun », The Astronomical Journal, vol. 104, no 1,‎ , p. 275–313 (DOI 10.1086/116239, Bibcode 1992AJ....104..275E)
  5. a et b (en) Emily M. Levesque, Philip Massey, K. A. G. Olsen, Bertrand Plez, Eric Josselin, Andre Maeder et Georges Meynet, « The Effective Temperature Scale of Galactic Red Supergiants: Cool, but Not As Cool As We Thought », The Astrophysical Journal, vol. 628, no 2,‎ , p. 973–985 (DOI 10.1086/430901, Bibcode 2005ApJ...628..973L, arXiv astro-ph/0504337)
  6. a b et c (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  7. a et b (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  8. a et b (en) M. M. Hohle, R. Neuhäuser et B. F. Schutz, « Masses and luminosities of O- and B-type stars and red supergiants », Astronomische Nachrichten, vol. 331, no 4,‎ , p. 349 (DOI 10.1002/asna.200911355, Bibcode 2010AN....331..349H, arXiv 1003.2335)
  9. a b c d et e (en) M. Messineo et A. G. A. Brown, « A Catalog of Known Galactic K-M Stars of Class I Candidate Red Supergiants in Gaia DR2 », The Astronomical Journal, vol. 158, no 1,‎ , p. 20 (DOI 10.3847/1538-3881/ab1cbd, Bibcode 2019AJ....158...20M, arXiv 1905.03744)
  10. (en) V* BE Cam -- Long-period variable star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.

Liens externes modifier