Avenue Vion-Whitcomb

avenue de Paris, France

L'avenue Vion-Whitcomb est une voie du 16e arrondissement de Paris, en France.

16e arrt
Avenue Vion-Whitcomb
Voir la photo.
La rue vue depuis le boulevard de Beauséjour.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 16e
Quartier Muette
Début 86, rue du Ranelagh
Fin 23, boulevard de Beauséjour
Morphologie
Longueur 190 m
Largeur 15 m
Géocodification
Ville de Paris 9846
DGI 9874
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Avenue Vion-Whitcomb
Géolocalisation sur la carte : 16e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 16e arrondissement de Paris)
Avenue Vion-Whitcomb
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Situation et accès modifier

L'avenue Vion-Whitcomb est une voie située dans le 16e arrondissement de Paris. Elle débute au 86, rue du Ranelagh, en face du 101 bis, dû à l'architecte Louis Salvan, et se termine (avec les nos 16 et 17) au 23, boulevard de Beauséjour.

Il s'agit d'une voie privée, fermée par une grille à ses extrémités.

Le quartier est desservi par la ligne de métro 9 à la station Ranelagh.

Origine du nom modifier

 
No 4.
 
No 6.
 
No 16.

Cette voie porte le nom d'un ancien propriétaire[1]. Il est à noter que l'architecte Louis Salvan a réalisé la chapelle du cimetière du Père-Lachaise (91e division, avenue Aguado, ligne 1) où reposent notamment le juriste américain Adolphus Carter Whitcomb (1827-1888), Félicité-Denise Lesueur, veuve Vion (1818-1891), et sa fille Louise Palmyre Vion (1844-1921), épouse d'Adolphus. Leur fils Adolphe Armand Abel, né Vion en 1880, Whitcomb en 1886, lieutenant tué à Iverny le 5 septembre 1914, y a été inhumé le 17 octobre suivant.

Historique modifier

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire modifier

  • No 1 : immeuble de 1932 construit par l’architecte Henri Bodecher[2].
  • No 5 : immeuble construit en 1935-1936 par l'architecte Jean Ginsberg.
  • No 6 : immeuble de 1928[2] ; à cet endroit se trouvaient les studios de danse de la danseuse polono-russe Mathilde Kschessinska (1872-1971), princesse Romanovska-Krassinska, comme le signale un panneau au-dessus de l’entrée de service. Petit jardin attenant (impasse).
  • No 7 : immeuble de 1933 conçu par l’architecte Hippolyte Kamenka[2].
  • No 8 : immeuble de 1926[2].
  • No 8 ter : en 1976, une plaque à la mémoire du syndicaliste André Malterre (1909-1975) y est inaugurée[3].
  • Le no 8 partiellement et les nos 8 bis et 8 ter sont dans une impasse.
  • Nos 11-15 : résidence de style postmoderne composée de deux bâtiments reliés au 7e étage par une galerie suspendue, construite en 1985 par l’architecte Christian de Galéa[4]. En 1954, il est un temps envisagé de construire à cet emplacement un établissement de bains-douches[5].

Références modifier

Annexes modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier