Avenue Paul-Déroulède

avenue de Paris, France

15e arrt
Avenue Paul-Déroulède
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L'avenue en août 2021.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 15e
Quartier Grenelle
Début 15, avenue de Champaubert
Fin 45, avenue de La Motte-Picquet
Morphologie
Longueur 44 m
Largeur 17 m
Géocodification
Ville de Paris 7073
DGI 7144
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Avenue Paul-Déroulède
Géolocalisation sur la carte : 15e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 15e arrondissement de Paris)
Avenue Paul-Déroulède
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L’avenue Paul-Déroulède est une voie située dans le quartier de Grenelle du 15e arrondissement de Paris.

Situation et accès modifier

Elle débute 15, avenue de Champaubert et se termine 45, avenue de La Motte-Picquet.

Origine du nom modifier

 
Plaque de l'avenue.

Son nom rend hommage au poète, romancier et homme politique nationaliste et antisémite[1],[2] français Paul Déroulède (1846-1914).

Historique modifier

Cette voie a été classée dans les voies publiques de Paris par l’arrêté du .

Il a existé une autre « avenue Paul-Déroulède » à Paris : située dans le 1er arrondissement, elle a reçu le nom d’avenue du Général-Lemonnier en 1957. Pendant vingt ans, il y a donc eu deux avenues Déroulède à Paris[3].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire modifier

Notes et références modifier

  1. Augustin-Jean Auteur du texte Jacquet, La République plébiscitaire : mémoire sur les moyens pratiques d'arriver à l'anéantissement de la puissance juive en France / par A.-J. Jacquet ; avec une préface de Paul Déroulède, (lire en ligne).
  2. Laurent Joly, « L'entrée de l'antisémitisme sur la scène parlementaire française. Le débat sur l'« infiltration juive » à la Chambre en mai 1895 », Archives Juives, vol. 38, no 1,‎ , p. 114 (ISSN 0003-9837 et 1965-0531, DOI 10.3917/aj.381.0114, lire en ligne, consulté le ) :

    « M. Paul Déroulède : […] Et j’ajoute, messieurs, que je suis surpris qu’un débat semblable soit précisément ouvert devant nous non pas par un des 36 millions de catholiques mis en cause, mais bien par un des 500 000 ou 600 000 israélites (Vives interruptions à gauche – Bruit). Moi, je fais hautement connaître ma religion : je suis un républicain chrétien (Bruit à gauche – Applaudissements à droite), et je proteste quand je vois que l’on veut déchristianiser la France pour la judaïser peut-être »

    .
  3. Bernard Stéphane, Petite et grande histoire des rues de Paris, Éditions Albin Michel, 2000, 316 p. (ISBN 9782226108791).