August Meier
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BayreuthVoir et modifier les données sur Wikidata
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Distinction

August Meier, né le à Mayence et mort le à Bayreuth, est un nazi allemand.

Biographie modifier

En 1933, August Meier devient membre du NSDAP. À partir de 1936, il occupe le poste de chef de section SD à Wiesbaden. Il travaille également pour le SD à Wroclaw. Le , il est nommé commandant de la Force opérationnelle 5 de la Force opérationnelle C. De septembre à février 1942, environ 10 000 Juifs sont assassinés sous son commandement dans le cadre de la Force opérationnelle 5 dans les régions de Kiev, Rivne et Jytomyr. Du à novembre 1942, il dirige la Task Force 4b de la Task Force C en tant que successeur de Walter Haensch et à Stalingrad, il contracte le typhus et le paludisme. Après avoir été évacué par avion, il se trouve dans plusieurs hôpitaux militaires jusqu'à son rétablissement en mai 1943. Après cela, il commande la police de sécurité et le SD (KdS) de Limoges qui se trouve à l'angle du cours Gay-Lussac, face au Champ de Juillet, la bâtisse réquisitionnée après le . Il dépend directement du SS-Brigadeführer Carl Oberg. Le , 26 hommes, dont le résistant Georges Dumas et 13 juifs, sont exécutés par des éléments de la brigade nord-africaine à Brantôme placée sous le commandement d'Alexandre Villaplane. Le peloton d'exécution pourrait avoir été commandé par August Meier[1]. Le chef de la Gestapo indique au commandement de la 2e division SS Das Reich de Heinz Lammerding que le village d'Oradour-sur-Glane est infesté de terroristes, ce qui est faux. Beaucoup de résistants passent dans les locaux de la villa Tivoli ou ils sont arrêtés et questionnés.

Meier travaille étroitement avec la Milice française avec Jean de Vaugelas, l'un de ses cadres. Il travaillera étroitement avec Jean Filiol, cofondateur de La Cagoule (Osarn) qui est de détruire les maquis tâche lourde sur le département de Haute-Vienne en grande partie contrôlé par les FTP de Georges Guingouin, sans doute le plus puissant des chefs maquisards de France[2],[3],[4]. Après la guerre, il trouve un emploi dans l'administration de la ville de Miltenberg. De 1945 à 1947, il est président du parti SPD de Franconie et joue un rôle essentiel dans le développement d'après-guerre de la maison d'édition franconienne et du « courrier quotidien franconien »[Information douteuse].

En 1949, il est extradé sur demande française. Le tribunal militaire de Bordeaux le condamne à vingt ans de travaux forcés en juin. Il est libéré de prison en 1956 en raison de son état de santé. August Meier est alors handicapé à 60 %. En 1959, il doit répondre de ce qui s'est passé en Ukraine et est interrogé par le procureur du tribunal de district d'Aschaffenbourg. Il est ensuite arrêté et transféré au centre de détention de Hohenasperg, où il se suicide en mai 1960[5],[6].

Notes et références modifier

  1. « Brantôme (Dordogne), 26 - 27 mars 1944 », sur maitron.fr (consulté le ).
  2. https://france3-regions.blog.francetvinfo.fr/ici-c-est-limoges/2017/03/22/limoges-pendant-la-seconde-guerre-mondiale-2.html
  3. Dominique Lormier, La Gestapo et les Français, , 312 p. (ISBN 978-2-7564-0968-9, lire en ligne), p. 136.
  4. La rédaction, « Les projets immobiliers de la rue de Châteauroux ont ravivé de mauvais souvenirs dans le quartier », sur www.lepopulaire.fr, (consulté le ).
  5. « Nazisme  : les Einsatzgruppen (2iÚme guerre mondiale) », sur bseditions.fr (consulté le ).
  6. Gérard Chauvy et Philippe Valode, La Gestapo française, , 367 p. (ISBN 978-2-7357-0413-2, lire en ligne), p. 230.

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