Asahina Yoshihide (朝比奈 義秀?), aussi connu sous le nom Asahina Saburō (朝比奈 三朗?), fils de Wada Yoshimori, est un guerrier japonais du début du XIIIe siècle[1],[2]. Son nom, également écrit avec les caractères 朝夷奈 (Asaina?), vient du canon d'Asaina (朝夷奈郡?) d'Awa no Kuni (安房?), où il vit pendant un temps. Bien qu'il soit très probablement un personnage historique, Yoshihide apparaît comme un caractère légendaire quelque peu surhumain dans la littérature et dans le théâtre kabuki. Selon ceux-ci, sa mère est la renommée femme guerrier Tomoe Gozen, et il possède une force surhumaine qu'il utilise pour accomplir un certain nombre de prouesses étonnantes.

Asahina Yoshihide
Biographie
Naissance
Nom dans la langue maternelle
朝比奈義秀Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Œuvres principales
Asaina Pass (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
La cascade de Saburō à l'entrée du col d'Asaina, tous deux nommés d'après Asahina Yoshihide.

Légendes modifier

Le nom d'Asahina est associé à d'incroyables exploits. Selon le Azuma kagami, lui et le futur shogun Minamoto no Yoriie, qui sont bons amis, sont ensemble un jour à Kotsubo[2]. Yoriie dit qu'il a appris quel bon nageur est Yoshihide, et le met au défi de faire une démonstration de ses prouesses[2]. Immédiatement, Asahina saute dans la mer et bientôt réapparaît avec deux ou trois requins dans ses poings[2]. Asahina est aussi mentionné dans le Soga monogatari pour s'être engagé dans une lutte de force avec Soga Goro Tokimune[2].

Enfin et surtout, il aurait ouvert le col d'Asaina lui-même en une nuit, donnant ainsi son nom à ce col très important[1],[2].

Guerre contre les Hōjō modifier

Obligé de Minamoto no Yoriie, Yoshihide combat avec son père et Yoriie dans une rébellion dirigée contre le clan Hōjō en 1213[2]. C'est lui qui mène une attaque et incendie le bakufu d'Ōkura, siège du gouvernement de Minamoto no Yoritomo. Défait, selon le Kagami azuma, Yoshihide qui a 38 ans, fuit vers Awa no Kuni avec 500 cavaliers[2]. À partir de ce moment, son sort est inconnu, mais, selon les archives de la famille Wada (Wada Keizu (和田系図?)), il fuit d'abord à Awa no Kuni, puis en Corée[2].

Source de la traduction modifier

Notes et références modifier

  1. a et b Kamakura Shōkō Kaigijo, 2008, p. 55.
  2. a b c d e f g h et i Kusumoto, 2002, p. 170.

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • (ja) Kamakura Shōkō Kaigijo, Kamakura Kankō Bunka Kentei Kōshiki Tekisutobukku, Kamakura, Kamakura Shunshūsha, (ISBN 978-4-7740-0386-3).
  • (ja) Katsuji Kusumoto, Kamakura Naruhodo Jiten, Tokyo, Jitsugyō no Nihonsha, , 294 p. (ISBN 978-4-408-00779-3).
  • (en) Edmond Papinot, Historical and Geographical Dictionary of Japan, Tokyo, Librairie Sansaisha, .