Antonio Raimondi

naturaliste et explorateur italien-péruvien

Antonio Raimondi (Milan, San Pedro de Lloc, anciennement San Pedro de Pacasmayo, ) était un naturaliste et explorateur italo-péruvien. Il se consacra à l'étude du Pérou.

Antonio Raimondi
Antonio Raimondi
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italienne ( - )Voir et modifier les données sur Wikidata
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Abréviation en botanique
RaimondiVoir et modifier les données sur Wikidata

Biographie modifier

On en sait peu sur l'enfance d'Antonio Raimondi, mais bien plus sur son attrait pour les sciences naturelles. Le choix du Pérou comme destination de recherche est à la fois conscient et lié à une forte émotion. Le premier facteur déclenchant est le peu de connaissances scientifiques rassemblées à son époque quant à la terre légendaire des Incas, le second est que Raimondi assiste, au jardin zoologique de Milan, à l'abattage d'un énorme cactus d'origine péruvienne, fait qui le touche profondément.

En 1848, il participe aux Cinq Jours de Milan pour l'indépendance et l'unification de l'Italie. Ensuite, fuyant les horreurs de la guerre, il débarque à Callao le , où il est accueilli par le grand médecin péruvien Cayetano Heredia. Celui-ci introduit Raimondo au Collège de l'Indépendance, qui devient par la suite la Faculté de Médecine de San Fernando. Reconnaissant de grandes capacités au jeune italien, Heredia lui confie des responsabilités.

Au cours de ses expéditions, Raimondi récolte tout ce qu'il peut enregistrer des paysages naturels et sociaux qu'il trouve sur son chemin : plantes, animaux, insectes, minéraux, sont répertoriés et/ou collectés tandis que le chercheur effectue des mesures barométriques, des observations météorologiques et dresse des plans précis venant compléter les informations déjà disponibles sur les régions qu'il traverse. Il se voue en parallèle à la découverte des peuples actuels et antiques.

Il récolte d'abondantes informations sur les strates de carbone du littoral péruvien, analyse et quantifie le guano des îles Chincha, le nitrate de potassium de Tarapacá, parcourt les provinces aurifères de Carabaya et Sandia, navigue sur le Río Marañón, l'Ucayali et l'Amazone, fleuves orientaux les plus importants, dessine les plans des cités de Cajamarca, Chachapoyas, Huancavelica et de monuments archéologiques notables comme Huanuco Pampa et la forteresse de Paramonga.

Il termine ses voyages en 1869 et épouse une femme de Huaraz, Adela Loli, qui lui donne trois enfants : Enrique, Maria et Elvira. Ce mariage le contraint à pourvoir aux besoins de sa famille, en sus de compléter ses recherches.

Antonio Raimondi a donné son nom à une plante du genre puya (puya raimondii), à une province et à un district de la Région d'Áncash, à une stèle préincaïque à Chavín de Huántar[1]. Le musée Antonio Raimondi à Lima (Avenue La Fontana, 755 - district de La Molina) est un musée de sciences et d'histoire naturelle.

Bibliographie modifier

Œuvres modifier

 
Couverture de El Perú. Itinerarios de Viajes (1929).

Cartes modifier

Publications posthumes modifier

Traductions modifier

Œuvres liées à Antonio Raimondi modifier

Notes et références modifier

  1. Lost Highway, « Chavín de Huántar, l’un des plus anciens temples oraculaires du monde », sur Lost Highway, (consulté le )

Liens externes modifier


Raimondi est l’abréviation botanique standard de Antonio Raimondi.

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