Antoine Marie Charles Garnier
Antoine-Marie-Charles-Garnier, né le 7 septembre 1742 à Troyes, mort le 9 septembre 1805 à Blaincourt-sur-Aube, est un homme politique de la Révolution française.
Antoine Marie Charles Garnier | |
Fonctions | |
---|---|
Député de l'Aube | |
– (3 ans, 1 mois et 20 jours) |
|
Gouvernement | Convention nationale |
Député de la Guyane | |
– (11 mois et 27 jours) |
|
Gouvernement | Conseil des Cinq-Cents |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Troyes (Aube) |
Date de décès | (à 63 ans) |
Lieu de décès | Blaincourt-sur-Aube, France |
Nationalité | Française |
Parti politique | Montagne Gauche |
Profession | Avocat |
députés de l'Aube députés de la Guyane |
|
modifier |
Biographie
modifierEn septembre 1792, alors qu'il est procureur de la ville de Troyes, Garnier est élu député du département de l'Aube, le huitième sur neuf, à la Convention nationale. Il y est surnommé Garnier de l'Aube pour être différencié de son collègue homonyme « Jacques Garnier de Saintes »[1].
Garnier siège sur les bancs de la Montagne. Lors du procès de Louis XVI, il vote la mort et rejette l'appel au peuple et le sursis à l'exécution[2]. En avril 1793, il ne participe pas au scrutin sur la mise en accusation de Jean-Paul Marat[3]. En mai de la même année, il vote contre le rétablissement de la Commission des Douze[4].
Lors de la crise du 9 thermidor, il aurait apostrophé Robespierre, momentanément incapable de s'exprimer : « C'est le sang de Danton qui t'étouffe », quoique la phrase soit également attribuée à Louis Legendre[5].
En brumaire an III (novembre 1794), Garnier est élu membre du Comité de Sûreté générale[6], dont il sort trois mois plus tard lors du renouvellement de ventôse (mars 1795).
Élu député de la Guyane en 1795, son élection est annulée.
Notes et références
modifier- Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 52, p. 36.
- Jacques-François Froullé, « Liste comparative des cinq appels nominaux. Faits dans les séances des 15, 16, 17, 18 et 19 janvier 1793, sur le procès et le jugement de Louis XVI [...] » , sur gallica.bnf.fr, (consulté le ).
- Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 62, séance du 13 avril 1793, p. 74.
- Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 65, séance du 28 mai 1793, p. 535.
- « Garnier de l'Aube : « C'est le sang de Danton qui t'étouffe. » » , sur histoire-en-citations.fr (consulté le ).
- Antoine Marie Charles Garnier, Jean-Baptiste Harmand, Antoine Christophe Merlin de Thionville et Louis Legendre, « Appel nominal pour le renouvellement de quatre membres du comité de Sûreté générale, lors de la séance du 15 brumaire an III (mercredi 5 novembre 1794) », Archives Parlementaires de la Révolution Française, vol. 100, no 1, , p. 435–435 (lire en ligne, consulté le )
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- « Antoine Marie Charles Garnier », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Liens externes
modifier
- Ressource relative à la vie publique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :