Anne-Catherine Lyon

personnalité politique suisse

Anne-Catherine Lyon, née le à Lausanne, est une personnalité politique suisse, membre du parti socialiste.

Anne-Catherine Lyon
Illustration.
Au Forum des 100, en 2012.
Fonctions
Conseillère d’État du canton de Vaud

(14 ans, 11 mois et 29 jours)
Élection
Réélection
Législature 2002-2007, 2007-2012, 2012-2017
Prédécesseur Francine Jeanprêtre
Successeur Cesla Amarelle
Biographie
Date de naissance (61 ans)
Lieu de naissance Lausanne
Nationalité Suisse
Britannique
Parti politique Parti socialiste
Profession Avocate
Juriste

Biographie modifier

Née d'une mère anglaise, Anne-Catherine Lyon est l'aînée d'une fratrie de trois enfants (une sœur née en 1966 et un frère en 1969)[1].

Après avoir suivi toute sa scolarité à Lausanne, elle entame des études à l'université de Lausanne, où elle obtient une licence en droit en 1985. Elle séjourne ensuite plus d'un an au total à New-York, et fait un tour du monde[1]. Elle passe ensuite son brevet d'avocat à Genève et décroche une licence spéciale en droit européen à l'Université libre de Bruxelles[2].

Elle est successivement greffière ad hoc au Tribunal du district de la Broye, juriste à mi-temps auprès de l'Office cantonal des étrangers, puis avocate et assistante de recherche à partir de 1992. De 1997 à 1999, elle est secrétaire générale du Département de la sécurité et de l'environnement du canton de Vaud[1].

Anne-Catherine Lyon a joué au volleyball en ligue nationale A et a participé à plusieurs marathons, dont celui de New-York à trois reprises[3], la première fois en 2002[1].

Parcours politique modifier

C'est à la suite du vote du 6 décembre 1992 sur l'adhésion de la Suisse à l'Espace économique européen qu'elle décide de véritablement s'engager en politique[1]. Candidate au Conseil national en 1995 au sein du mouvement « Renaissance Suisse-Europe », elle est élue à l'assemblée constituante du canton de Vaud en 1999 puis rejoint le parti socialiste en 2000. Elle est ensuite élue en 2002 conseillère communale lausannois pour quelques mois.

Conseil d'État modifier

Le , elle est élue au second tour au Conseil d'État avec le deuxième meilleur score (51,69 % des voix)[4] et prend la tête du département de la Formation et de la Jeunesse. Elle est réélue pour un deuxième mandat le 1er avril 2007, au second tour avec 57,55 % des voix[5], puis pour un troisième mandat le 1er avril 2012, à nouveau au second tour avec 50,04 % des voix[6].

En 2016, elle renonce finalement à demander une dérogation de son parti pour se porter candidate à un quatrième mandat au gouvernement après avoir échoué à obtenir un préavis favorable du comité directeur[7],[8]. Elle est remplacée par Cesla Amarelle, élue le .

En juin 2017, le Conseil d'État la nomme présidente du futur Musée cantonal des beaux-arts de Lausanne, mais elle renonce à cette fonction en août de la même année sur fond de polémique de possibles conflits d'intérêts[9],[10].

Retour en politique modifier

En , elle annonce être candidate au Conseil national pour les élections d'automne 2023[11]. Elle n'est cependant pas retenue sur la liste officielle des candidats de son parti lors du congrès organisé le [12],[13].

Notes et références modifier

  1. a b c d et e « Balades en confidence (1/5). Avec Anne-Catherine Lyon, au sommet de l'Himalaya de son enfance », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  2. « Anne-Catherine Lyon », sur www.editionslep.ch (consulté le )
  3. « Chaque pas doit être accompli, tout le temps », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  4. « Élection du Conseil d'État du 17 mars 2002 », sur elections.vd.ch (consulté le )
  5. « Élection du Conseil d'État du 01 avril 2007 », sur elections.vd.ch (consulté le )
  6. « Élection du Conseil d'État du 1 avril 2012 », sur elections.vd.ch (consulté le )
  7. « Anne-Catherine Lyon souhaite poursuivre au Conseil d'État », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  8. « Désavouée par tous, Anne-Catherine Lyon renonce », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  9. « Anne-Catherine Lyon privée des Beaux-Arts », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  10. Patrick Chuard, « Sous pression, Anne-Catherine Lyon donne sa démission », 24 heures,‎ (ISSN 1424-4039, lire en ligne, consulté le )
  11. Aïna Skjellaug, « Anne-Catherine Lyon, le retour en politique », Le Temps,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. Vincent Nicolet, « Dans le canton de Vaud, la candidature d’Anne-Catherine Lyon recalée pour la course au Conseil national », Le Temps,‎ , p. 6 (ISSN 1423-3967, lire en ligne  , consulté le )
  13. Simone Honegger, « Élections fédérales – Les camarades disent non à Anne-Catherine Lyon »  , sur 24 heures, (consulté le )